Joaquin Phoenix et Casey Affleck, c'est pour de faux !

Vincent Julé | 17 septembre 2010
Vincent Julé | 17 septembre 2010

Vous ne pourrez pas dire qu'Ecran Large ne vous avait pas prévenu. Bah, non, c'est vrai, puisque dans notre critique en exclusivité et en direct de Venise 2010, le rédacteur en chef écrivait : « ce serait alors le faux  le plus impressionnant depuis qu'Orson Welles ait fait croire à la radio à ses compatriotes à une invasion extra-terrestre ». Ok, donc, attendez-vous à ce que les ET débarquent et à ce qu'il pleuve des hamburgers.

Alors que le film I'm still here - the lost year of Joaquin Phoenix vient de sortir aux Etats-Unis, et n'a toujours pas de date en France, son réalisateur Casey Affleck vient d'avouer au New York Times qu'il ne s'agissait pas d'un documentaire, mais bien d'une fiction, d'un faux, d'une performance travaillée. « Une performance incroyable, la performance d'une vie », ajoute-t-il.

Bon, il explique aussi qu'il n'a jamais voulu piéger personne, ni mentir à quiconque, et que l'idée d'un « hoax » ne lui avait jamais traversé l'esprit. Bien sûr. Il admet par contre en avoir dit le moins possible en interview, car il voulait que le public vive et expérimente le film, sur la désintégration d'une célébrité, sans idées préconçues. « Nous voulions créer un espace, pour pouvoir croire que ce qui arrive est réel. »

Et pour les scènes les plus controversées du film, que ce soit les clashs ou les putes, bah, « il y a eu plusieurs prises ». Joaquin Phoenix est peut-être toujours là, mais sur ce coup, on a perdu Laurent Pécha.

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