The Leftovers saison 3 : les deux premiers épisodes promettent une ultime saison renversante
Les deux showrunners de The Leftovers nous ont teasés une fin en apothéose pour la série. Avec le début de cette ultime saison 3, la promesse est-elle tenue ?
The Leftovers est clairement la série à ne pas manquer en ce mois d’avril. Après deux saisons d’une rare intensité émotionnelle portées par des épisodes déjà cultes (on revient ici sur International Assassin), la fin est proche pour le show mené par Damon Lindelof (Lost) et Tom Perrotta.
La troisième et ultime saison de The Leftovers sera diffusée à partir du dimanche 16 avril sur HBO (et en H+24 sur OCS). Mais ce jeudi, les deux premiers épisodes étaient dévoilés lors de la cérémonie d’ouverture du Festival Séries Mania à Paris en présence de Damon Lindelof, du compositeur Max Richter et des acteurs Christopher Eccleston (Matt Jamison) et Justin Theroux (Kevin Garvey).
Alors que les multiples bandes annonces publiées nous préparaient tragiquement au périple final et que le showrunner nous annonçait l’apogée de la série pour cette troisième saison, on attendait avec impatience ce dénouement. Attention, notre texte comporte quelques spoilers sur les deux épisodes en question et les saisons précédentes.
LE NOUVEAU SAUVEUR
La saison 1 s’ouvrait sur le sudden-departure et un panneau "trois ans plus tard". La saison 2 débutait avec un préambule au temps des Neandertal inattendu. Avec son ouverture, la troisième saison de The Leftovers se présente clairement comme la symbiose des deux. D’abord grâce à une parenthèse envoutante et mystique chez des Pèlerins du XIXe siècle, puis par une ellipse de trois ans après le dénouement brutal de l’arrivée des GR à Miracle.
On retrouve alors les principaux protagonistes au cœur de la petite ville Texane. Bien des choses ont changé et Kevin Garvey (Justin Theroux toujours aussi impressionnant) est devenu le chef de la police de Miracle. Il essaye tant bien que mal de contrôler l’afflux de pèlerins qui s’y installent à quelques jours de la fin du monde annoncée pour le 14 octobre, jour du septième anniversaire de la grande disparition.
Mais au-delà de cette problématique, Kevin Garvey est surtout confronté à ses proches, qui pour une grande partie, le voit comme le nouveau messie depuis les évènements de la saison 2. Matt Jamison a en effet écrit un livre – un évangile – centré autour de Kevin, soutenu par John et Michael Murphy. Il est clair que selon eux, il est le sauveur de l'humanité. Et même si cette possibilité agace profondément le miraculé, il n'arrive pas à la rejeter totalement.
DESTINATION FINALE
Depuis l'épisode 3 de la saison 1, la série fonde son histoire et ses mystères sur des épisodes entièrement consacrés à un personnage. Le deuxième épisode de cette saison 3 fait donc la part belle à Nora Durst - interprétée par une Carrie Coon absolument fantastique. On en apprend plus sur les drames qu'elle a vécu depuis trois ans et on la suit surtout dans ce qui l'amènera, avec Kevin, à partir en Australie juste avant la fin du monde que tout le monde craint.
Cette destination finale, on l'entrevoit d'ailleurs dans les dernières minutes des deux épisodes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que tout ce qui nous avait paru incompréhensible - ou en tout cas déconcertant - dans les 20 épisodes précédents n'est rien à côté de ce qui nous est présenté ici. Le mindfuck est total et le malin plaisir de nous retourner la tête absolu.
Afin de préserver le suspense, nous n'en dirons pas plus sur ces éléments, qui s'installent par petites bribes dans le récit (un peu à la manière des scènes en noir et blanc de la saison 2 de Breaking Bad) et s'avèreront assurément essentiels dans l'épilogue de The Leftovers.
L'INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DE L'ÊTRE
Pour terminer, ce qui marque le plus dans ce début de troisième saison, c’est sans nul doute le changement de ton radical de la série. Les deux saisons précédentes étaient l'objet de pleurs en cascade à cause (ou grâce ?) à la musique de Max Richter, au bouleversement des personnages... Ici, ces deux premiers épisodes laissent une place majeure à l’humour, esquissant ainsi, à notre plus grande surprise, des sourires et rires sur nos visages.
Jouant sur les craintes et théories farfelues de certains personnages ou des dialogues ambiguës, Damon Lindelof arrive à nous surprendre avec ce second degré déroutant. Cependant, cette ironie cache clairement une fausse légereté qui va nous éclater en plein visage au fil de la saison. Avec des personnages soudés en apparence mais dont les plaies connues ne semblent pas totalement refermées - les multiples flash furtifs que revivent chacun d'entre-eux le supposant ouvertement.
Cette troisième saison commence donc sur les chapeaux de roues, bien aidée aussi par la réalisation léchée de Mimi Leder. Damon Lindelof avait promis de donner quelques réponses à nos questionnements.
Pour le moment, il n'a ouvert que de nouvelles pistes que chacun pourra déchiffrer différemment selon ses croyances religieuses, sa perception du monde et ses convictions personnelles. Vivement la suite.
17/04/2017 à 16:31
cool que vous souteniez cette incroyable série ! désolé s'il y a des fautes, j'écris en me cachant les yeux par peur du spoil....
15/04/2017 à 06:34
Je préfère regarder les feux de l'amour(pour l'intellect),josephine ange gardien(par ambition,pour voir grand!)orage is the new black(ah le glamour...)
Spartacus(faut bien liquider son stock de kleenex et/ou sopalin.)
Devious maid(comme j'adore trump...)
Racines(un peu de comédie pour se remonter le moral)
Et la pub pour apéricube!!!(ben ouiaaaais,j'aime pas vikings)
14/04/2017 à 20:41
Vous m'avez tellement hypé là !!
Hâte de voir ça.