Gotham, saison 1 épisode 9 : la critique

Rien n’est jamais simple dans la ville du crime et pourtant, les affaires s’enchaînent selon une routine exagérément répétitive. Pas de rebondissement de dernière minute et pas de surprises au milieu du show, Gordon et Bullock sont inlassablement sur la brêche, le Pingouin glisse toujours son nez partout et Bruce Wayne cherche à devenir un homme - un vrai - pour venger ses parents.

Les scénaristes se sont essayés au changement en mélangeant toutes les intrigues dans l’épisode précédent, mais se sont repris dans ce dernier en raccordant le tout. Résultat, la trame est fluide et introduit un nouveau personnage iconique : Double-Face. Bémol, il se contente d'une brève apparition. Son entrée reste tout de même troublante. Il se révèle au public lors d’un interrogatoire concernant l’affaire Wayne. L’homme de loi, souriant et stratège, se transforme en une créature acerbe et belliqueuse. Un tour de passe-passe très bien orchestré par Nicolas D’agosto, dont on espère suivre l’ascension de plus près.

Edward Nigma, alias le futur Homme Mystère, ajoute, de son côté, une petite touche comique et étrange à cette série qui tourne au noir. Ou au pathos lorsqu’il s’agit du petit Bruce, qui cette fois, commence à tomber sous le charme de sa nouvelle colocataire, la fameuse Cat.