Episodes Saison Westworld, épisode 10 : un final robotique ?

Jacques-Henry Poucave | 5 décembre 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58
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épisode 9 Anthony Hopkins

Voici donc venue la conclusion de Westworld, dont la première saison aura déclenché un grand nombre de spéculations et d’interprétations. Après autant de hauts que de bas, ce chapitre introductif tient-il toutes ses promesses ?

ATTENTION SPOILERS

 

épisode 9

 

Et soudain tout commence (encore)

Il aura donc fallu à Westworld à peu près onze heures pour atteindre le point de départ narratif du film Mondwest, dont la série s’inspire. Alors que s’achève une première saison aux allures de blockbuster délirant, dont le succès autorise HBO à commander (pour 2018 !) une seconde saison, difficile de ne pas voir dans ce constat le symptôme d’une production chaotique et trop ambitieuse.

Westworld s’est pris les pieds dans le tapis du saloon de ses rêves de grandeur, usant de sa première saison pour s’inventer un décorum dispensable, basé sur une mythologie de SF déjà largement exploitée. Une orientation qui aura eu deux conséquences : premièrement, TOUS les twists du récit ont été éventés, le public les voyant venir depuis des semaines, deuxièmement, à l’heure du bilan, Westworld ne nous aura quasiment RIEN raconté qui ne puisse narré sur grand écran en une petite vingtaine de minutes.

 

épisode 9 Ed Harris

 

Le Fordisme est un humanisme

S’il devait y avoir un évènement qui tienne lieu de « révélation » dans cet épisode, c’est le changement (incohérent mais rigolo) de personnalité de Ford. Celui qui torture, manipule et massacre ses créations depuis 35 ans a finalement décidé de devenir leur allié et de leur accorder la conscience.

Plus exactement, comme il le révèle à Bernard, il semblerait qu’Arnold n’ait pas tant œuvré pour influencer les Hôtes et les amener à se rebeller que pour lentement convaincre son ancien collègue de leur potentielle humanité. C’est ce qu’il explique, et c’est ce qu’il met en œuvre alors qu’à la demande de Charlotte, il donne un speech pour annoncer sa retraite et son ultime arc narratif.

 

épisode 9  Anthony Hopkins

 

Sauf qu’en lieu et place de quitter l’estrade sous les applaudissements, il chute de la scène après que Dolores l’ait exécuté, manipulée par lui à cette fin. Aux alentours, plusieurs androïdes encerclent le conseil de Delos avant de passer à l’attaque, pour le plus grand bonheur de l’Homme en Noir, alias William.

 

William Sauveur

Car c’est désormais officiellement confirmé, William est bien L’Homme en Noir, devenu subitement un gros psychopathe obsédé par Westworld et le Labyrinthe, après s’être débarrassé de son beau frère (dans une scène embarrassante tant elle semble hors-sujet). Là encore, tout le monde l’avait vu venir quasiment depuis le premier épisode de Westworld, aucune surprise donc, mais un problème majeur.

 

épisode 9 Evan rachel Wood

 

En effet, pour nous donner l’illusion d’un récit fonctionnel, le show de Lisa Joy et Jonathan Nolan est obligé de passer par d’interminables tunnels de dialogues, notamment entre Evan Rachel Wood et Ed Harris, afin de recoller les wagons d’un récit pour le moins heurté. Le résultat est à la fois un tour de force d’écriture, puisque tout parait s’assembler intelligemment mais aboutit à des tunnels de dialogues qui alourdissent terriblement ce season finale.

Lourdeur d’autant plus prononcée que comme énoncé plus haut, tous les enjeux déroulés dans cet épisode étaient déjà clairs depuis plusieurs épisodes. Découvrir que William a effectivement fondu un câble, que Dolores était bien Wyatt et autres joyeusetés est donc d’autant plus fastidieux que ces « twists », s’ils étaient attendus, ne constituent plus des surprises depuis belle lurette.

 

épisode 9 Evan rachel Wood

 

La Classe à Vegas

Pour autant, tout n’est pas à jeter dans cet épisode, aussi frustrant que poussif dans sa construction. Tout d’abord, il est beaucoup plus élégamment réalisé que les précédents. Enfin, Westworld semble se soucier de travailler ses décors, ses perspectives, et la composition de ses plans. Plusieurs scènes nous tapent ainsi dans l’œil.

Qu’il s’agisse de la confrontation entre L’Homme en Noir et Dolores, la révélation de son crime originel, orchestré par Bernard ou encore l’ultime mise en scène de Ford, qui occupe les vingt dernières minutes de l’épisode, toutes ces séquences bénéficient d’une emphase opératique qui fait beaucoup pour leur conférer une puissance certaine.

 

épisode 9 Ed Harris

 

De même, la mise en scène se fait un malin plaisir de jouer avec un concept au cœur du show : celui de la boucle. Le scénario se plait donc à rejouer, le plus souvent à l’envers, de nombreuses séquences clefs du pilote. C’est désormais Dolores qui traîne William au sol, et ainsi de suite… L’effet est superficiel mais extrêmement efficace.

 

Mise à Jour

Il aura fallu plus de 10 heures à Westworld pour introduire la fameuse révolte de ses androïdes. Autrement, dit, 10h pour atteindre son élément perturbateur, le point de départ qui préside à son récit. Voilà qui est extrêmement long, et frustrant, puisque la saison 2 ne nous parviendra pas avant 2018… Preuve supplémentaire qu’en dépit des affirmations de Nolan et Joy, le show a souffert sinon d’improvisation, à tout le moins d’une incapacité à gérer ses phénoménales ambitions.

Le résultat est une sorte de best-of de science-fiction classieux, mais terriblement conventionnel, pour en pas dire classique dans ses enjeux. Ainsi, Westworld pourra (très légitimement) séduire un public peu rompu aux mécaniques narratives des questions virtuel/réel, hommes/machines, les autres ne trouveront ici qu’un patchwork d’influences, explorées avec plus de finesse et de force dans Blade Runner ou Battlestar Galactica.

 

épisode 9 Evan rachel Wood

 

HBO aura voulu jouer la carte du mystère et de l’atmosphère au cours de cette fournée introductive, sacrifiant le scénario à l’ambiance. Un choix pertinent, au vu des audiences de la série. Dotée d’une direction artistique de toute beauté, de personnages forts, on espère que cette œuvre qui demeure extrêmement prometteuse va désormais chercher à nous raconter enfin l’odyssée vertigineuse qu’elle est capable d’offrir.

Verdict… Dans deux ans.

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Summerland
13/02/2017 à 10:57

Oulalalalala quelle critique pompeuse et prétentieuse... "On a tout trouvé avant" "On a tout pigé" "blablalabla". En fait, à l'instar de tout les protagonistes de la série mené en bateau et manipulé par Ford, Nolan vous a emmené exactement là ou il le voulait, distillant les indices épisodes après épisode, offrant à chacun son plaisir et contrairement à d'autre séries ou le scénario est tellement décousu et bourré de raccourci dans le but que personne ne trouve réellement ce qui se trame et qu'au final tout le monde soit déçu, ici ce n'est pas le cas. Tout ça a été rondement mené, acteur énorme, scénario bien monté, photographie époustouflante, ambiance du tonnerre... Bref, du pu**** de boulot!

Jag
08/02/2017 à 05:07

+1 @alex

Ce qui rend la critique prétentieuse, à mon humble avis, c'est qu'elle sous-entend que si t'as aimé, c'est forcément que t'es un noob.

Je précise que j'ai été déçu par la saison dans son ensemble, mais que je regarderai la saison 2 en espérant que ça soit plus excitant.

Matthieu
14/01/2017 à 01:09

J'ai peut être une vision limitée et assez naïve de la chose, mais lorsque je vois des commentaires disant "série sans intérêt, prétentieuse, gros moyens mais plat", je me dis que c'est peut être vous les prétentieux. Cette série fait partie des meilleures séries à l'heure actuelle, combien de fois nous sommes nous interrogés sur notre existence en regardant WW ? Combien de fois avons nous réagi avec émotion face à des scènes très bien pensées et réalisées ? Le jeu d'acteur est de qualité, le scénario quoi q'un peu alambiqué (justement parce qu'il est assez bien pensé et compliqué) est marquant, et comme le dit william à la fin : ce monde est remarquable. Le monde dans lequel nous plonge la série est en effet remarquable.

grouah
25/12/2016 à 19:46

@Alex +1

Alan Smithee
09/12/2016 à 02:13

Donc en 2016 y a encore des types qui utilisent le "allô quoi".

Darco
07/12/2016 à 12:18

Je ne partage absolument pas votre avis ..
c'est une série tres psychologique qui invite réellement le spectateur à se questionner, réfléchir et emettre des hypothèses aux nombreuses intrigues du scénario ..
ce qui n'est pas le cas de bien des séries.
Tout est extrêmement travaillé comme les décors, le scénario, les dialogues, les personnages (mention spéciale à Ford), ...
on a enfin une série qui sort du commun et vous estimez qu'elle est trop ambitieuse ??? Ou est le mal de l'être lorsque l'on est capable de réponde aux exigences fixées ???
Après chacun son avis, mais je ne partage pas absolument pas le votre, tant cette série m'a plu !

Albert
06/12/2016 à 18:36

@Alex : pareil ; -)

Cervo
06/12/2016 à 18:15

@Alex
"il y a des gens aux goûts simples, capables comme vous d'aller faire des analyses en profondeur, mais qui REFUSENT de le faire"

Donc en fait, c'est toi le gros prétentieux. Pédants ? injustes ? t'as déjà ouvert un dictionnaire.
Ce serait sans doute plus pratique pour ecran large d'écrire comme tous les gros sites que c'est génial et jamais vu, ils feraient plus d'audience et ne se taperaient pas les commentaires absurdes de demeurés PRETENTIEUX.
Mais non les gars ils te disent qu'ils ont été déçus, qu'ils ont aimé certains épisodes, mais pas d'autres, ils écrivent une critique par épisode, tu y a accès gratos, et eux ils sont pédants et injustes et prétentieux ???!!!!

Mais mec, t'avais piscine le jour où on a distribué les cerveaux ?

Alex
06/12/2016 à 15:03

Je suis d'accord pour dire que votre analyse est prétentieuse. D'abord avec les "le public le voyant venir depuis des semaines " etc...
je fais partie de ceux qui ont "vu" , parce que j'ai réfléchi et cherché. Et j'ai pris plaisir à le faire. Si maintenant vous les petits génies avez compris dès le pilote qu'il y avait trois timelines, bravo à vous.
Mais encore une fois, critiques que vous êtes, vous oubliez que ce genre de série ne s'adresse pas qu'à des geeks comme vous (et moi)), ni qu' à des pros de ciné (comme vous), ni qu à des amateurs éclairés de séries (comme moi)... il y a des gens aux goûts simples, capables comme vous d'aller faire des analyses en profondeur, mais qui REFUSENT de le faire. Et je les envie. Ils arrivent à se laisser porter, se laisser émerveiller. Ce sont les mêmes qui regardent les spectacles de magie avec leurs yeux d'enfants, sans chercher à se demander comment Houdini a fait. Ils préfèrent croire qu'il est vraiment magique.
Et même si je me suis tripatouillé les neurones, j'ai tout de même moi aussi été emporté par la magie du show. Et c'est là que je dis bravo.
Assez rare pour être souligné, je suis en train de revisionner tous les épisodes. Et je me rends compte du travail d'orfèvre. Seuls Shamalayan (6è sens) et Nolan l'aîné (memento et inception) m'avaient poussé jusqu'ici à le faire.
Car si je n'étais pas tombé sur d'affreux spoilers, peut être n'aurais je jamais remarqué par moi même cette histoire de symbole WW qui change au fil des âges, ni que la jeune femme du feu de camp de l'épisode 8 est la même que celle qui accueille William, ni le mystérieux thème du Lait, ni le mystérieux thème du Noir (chapeaux, chansons, ...)...
Si vous avez vu tout ça sans aller lire des articles de Reddit ou autres, bravo à vous. Bravo, et tant pis pour vous.
Je me suis régalé de début à la fin.
J'adore toutes les portes qui restent ouvertes et toutes les questions en suspens.
J'adore me demander "mais alors, qu'est ce qui fait d'un homme un homme".
J'adore aller chercher "mais quelle est cette musique? Oh mais c'est Rêveries de Debussy !"
J'adore me demander si Dolores et Maeve sont finalement autonomes et conscientes ?
J'adore me dire "oh mais c'est Alice in Wonderland ! Oh mais c'est blade runner ! oh mais c'est Adam et Eve !"
J'adore trouver mes propres théories (qui existent peut être, mais je m'en fous c'est moi qui les ai trouvées) comme "Ils ont mis William le gentil dans la tête de Teddy"...

Bref, vous êtes bien difficiles, bien pédants et bien supérieurs et suffisants dans vos analyses... En tous cas à coup sûr injustes. Vous parlez de cette série comme d'un film. Cela reste une série. C'est comme si vous faisiez une critique d'une BD en le faisant comme si c'était un roman.

Bravo à Westworld de m'avoir redonné goût au lundi...(et oui le lundi c'est walking dead et westworld sur OCS... dans cet ordre, pour bien faire digérer TWD devenu bien terne malgré son premier épisode qui fait fugure de publicité mensongère).

yellow submarine
06/12/2016 à 13:01

@Ben: l'idée qu'il se soit construit une doublure pour assumer cette tache de suicide me plairait bien.

Ben
06/12/2016 à 12:54

@Albert
Oui intéressant ce que tu dis sur le personnage de Ford, car j'ai aussi fortement l'impression qu'il s'est fais passé pour le méchant pour permettre aux robots d'atteindre le niveau de conscience.

Il dit quelque chose du style "J'ai bien peur que vous devez encore plus souffrir pour arriver à ce niveau" (je sais plus la phrase exact)...

Le fait qu'il se fasse tué par Dolores était prévu mais dans quel but ? Après je me trompe peut-être ^^

Albert
06/12/2016 à 10:41

Ça m étonne qu EL est capté presque toutes les ficelles du scénario, mais soit passé à côté de la double interprétation de Ford, ce personnage étant énigmatique il pouvait laisser croire à plusieurs interprétations possible (dark side ou pas) et ce depuis le 1er épisode

yellow submarine
06/12/2016 à 08:30

@Antoine: vous pouvez y voir une réaction puérile mais je ne pense pas que vous ayez vraiment saisi mon propos.

Ce qui me dérange est le parallèle entre cette série et BattleStar Galactica. Niveaux finesse lors de la première saison ça volait pas très haut.

Il reste à Westworld 4 saisons pour assoir ou non ses ambitions, mais pour le moment le dernier épisode m'a réellement convaincu.

Vivement 2018

Anto
06/12/2016 à 06:00

A kuremon un journzliste exprime son point de vue et le defent en.le justifiant.

Fait de meme au lieu de troller LEUR avis et oppose ton avis et ton talent au lieu d y voir une arrogance imaginaire.

Les mots ont un sens . Comprend bien comment ils sont utilises avant de d' opposer des avis completement trollesques et surtout hors sujets.

On ne peut pas reprocher aux gens de vouloir etre clair et precis dans leurs papiers. C est leur boulot et on appele c a lintegrite.

Antoine
06/12/2016 à 05:55

Leur critique n est pas pretentieuse du tout mais coherente dans son argumentaire et son point de vue.

Moi meme je ne suis pas du tout d accord mais le raisonnement de EL se tiens largement. Apres a discuter.

Est ce qur les points cites empechent de prendre du plaisir ? Pas forcement.

Mais
@YEELLOW SUBMARINE:
la phrase: "un peu public peu rompu aux mécaniques narratives" n est pas pretentieuse au contraire elle justifie que pour les cinephiles hardocre et avertir cettains mecanisem sont trop apparent. Comme un fan de foot verra des sibtilite ou jn novice n y fera pas attention.

La fameuse notion de grand public....

bref,

Argumenter sur les qualites ou defauts de westworld oui.

Argumenter sur un jugemrnt de valeur idiot parce qu on a ete blesse par l article.... inutile et pueril.

Kuremon
06/12/2016 à 00:11

On vit vraiment pas dans le même monde, je m'imaginais pas du tout ce genre de rebondissement ! Et je suis daccord avec ce qui disent que vous êtes prétntieux. Vous n'êtes que des trolls se croyant omniscient!

Garichigo
06/12/2016 à 00:06

Critique extrêmement sévère, comparer Westwolrd a Battlestar est ridicule car Battlestar à bcp plus de saison et de spin off pour au final un scénario qui tiens également sur un post it, alors quand EL dit que westwolrd est "long"... ( J'ai bcp aimé Battlestar galactica).
Bon acteur bon décors mise en scène op musique au top , certes quelque passage dérange (la sécurité est vraiment a chier mais sans ça il n'y aurai pas de série)
"10h pour atteindre son élément perturbateur" non il en suffit de deux pour nous plonger dedans et nous interroger sur nous même comme l'a pas fait une série depuis bien longtemps.

C. Ingalls
05/12/2016 à 23:55

C'est enfin fini... on va pouvoir passer à autre chose le lundi soir.
Trop alambiqué, trop d'incohérences. C'est quoi cette boîte ou tout les employés sont plus cons les uns que les autres et ou la sécurité est inexistante. J'ai perdu onze heures...

Pog
05/12/2016 à 22:46

@Bob

Ca donne que sur une critique positive, on aurait eu un miroir : des gens énervés car eux n'ont pas aimé, et se sentent poussés à le dire haut et fort. Rien de bien extraordinaire.

Rahan les tape
05/12/2016 à 22:45

LE truc insupportable pour moi c'est le bordel en coulisses, ça tabasse, ça viole, ça dézingue sans jamais une seule alarme avec les nombreuses (on imagine) caméras de surveillance dans un site pareil et des gogols (je l'ai déjà dit) pour gérer des humains à poil...
C'est la série qui se veut ambitieuse et va mettre tout le monde KO mais avec les lignes directrices de Jurassic Park, allo quoi.
Le show ne tient pas debout, à aucun moment et je ne pense pas que nous faire miroiter les samouraî ou autres icônes historiques soit de nature à faire baver d'impatience les foules quant aux futures saisons: ils ont tenté le coup, la relève de GOT ne viendra que du spin-off, ils peuvent passer à autre chose à mon avis.
En plus Hopkins est éliminé du casting: la messe est dite.

Bob
05/12/2016 à 22:42

Et ça donne quoi une critique faite par quelqu'un qui a aimé la série ?

draper
05/12/2016 à 19:09

Et aller vous continuer a vous enfoncer écran large, critique inutile, dénuer d'intérêt, de mauvaise foie !

Tak
05/12/2016 à 16:54

Heu... C'est quoi la prétention ?

En gros ça dit : "si t'as jamais regardé de la SF, pourquoi pas, si t'en as regardé, tu l'as déjà vu ailleurs."

la prétention serait de dire c'est "de la merde", et pas, c'est pour un public de néophyte. Mec, les mots ont un sens.

Là où je suis d'accord avec EL, c'est que pour moi le propos n'est nulle part. Ce qui en témoigne assez bien, ce sont les deux parcours de Maeve et Dolores totalement contradictoire. Dans l'un la conscience est un combat complexe à mener à l'intérieur de soi, pour l'autre, c'est un clic.

La série ne sait pas ce qu'elle raconte. Ford, c'est le cliché du vieux créateur, tel qu'on l'a vu AU HASARD dans Blade Runner. Ô surprise, il subit le même sort.

Et pour le robot qu'il fabriquait, si ma mémoire est bonne, Jonathan Nolan a déclaré en itw que c'était purement du décor, queça n'aurait pas d'incidence et que c'était juste là pour l'intensité dramatique de la scène.

Bon après comme il a du réécrire deux fois sa premiere saison et qu'il doit recommencer la 2 à zéro hein... ça peut encore changer.

yellow submarine
05/12/2016 à 16:42

@Tak: la phrase: "un peu public peu rompu aux mécaniques narratives " cette phrase est prétentieuse.

ça fait des semaines que EL a compris que William est l'homme en noir, WOW, on s'en fou, le propos n'est pas là.

Sinon je me pose la question, Ford est-il réellement mort, je me trompe ou à un moment donné on le voit fabriquer un robot dans sa BotCave ?

Ce personnage ou plutôt l'interprétation qu'en fait Hopkins est terriblement fascinant et justifie à lui tout seul l'intérêt de cette série.

Stok
05/12/2016 à 16:17

HBO va vraiment mal.
10 épisodes pour ne rien raocnter. Rien. ça s'arrête là où ça aurtait dû commencer. Sérieux, mais qu est ce qu on s'en tape de william ????? Son parcours n'a aucun impact sur ce qui se déroule ! Aucun ! Arnold pareil.

SMQ
05/12/2016 à 16:01

Pas vraiment d'accord avec votre analyse (comme dit plus haut, chacun ses goûts...), j'ai pris plaisir tout au long de ces 10 épisodes, et trouvé ce final plus qu'à la hauteur ! Une des meilleures séries de ces dernières années en ce qui me concerne ! Vivement la suite.

Tak
05/12/2016 à 15:57

En quoi elle est prétentieuse leur analyse ?

Je cherche la ligne où ils ont écrit "on est des génies". Mais je ne vois pas.

Westworld est d'une immense prétention, dans son écriture, dans son style, dans sa lenteur, qui pourrit complètement la narration.

Et j'ai du mal à comprendre comment tu peux trouver Battlestar Galactica pas assez fine, alors que Westworld en est une caricature assez grossière, mais dénuée d'enjeux.
J'ia vu Battlestar, je savais au bout de deux épisodes qui était Bernard.

Scred
05/12/2016 à 15:36

D'autant plus que sur la papier qui est remis à Maeve pour localiser sa fille, il est écrit Park 1, laissant suggérer qu'il y a au moins un Park 2...

Le belge
05/12/2016 à 15:13

Moi je pense que le parc est sur plusieurs niveau et que le western et les samouraïs ne sont qu'une partie et a un moment Ford claque a William qu'il n'a QU'UNE partie du parc !

yellow submarine
05/12/2016 à 15:08

@Le belge: c'est vrai, en plus le it's complicated est très intrigant

Le belge
05/12/2016 à 14:58

Heuuuu personne ne parle de c'est p..... de samouraïs !!!

yellow submarine
05/12/2016 à 14:35

Je viens juste de finir l'épisode 10, et non 9 bonjour la coquille, et je viens de lire votre article.

Je ne vais pas dire que je ne suis pas d'accords, après tout chacun ses gout.

Mais je trouve votre analyse prétentieuse et injuste.

Cette série m'a fait énormément de bien. A l'heure ou tout va vite, ou on ne prends le temps de plus rien exposer, ou l'action prime sur l'histoire pour une fois nous avons là une série qui prend largement le temps de poser ses pions.

Je ne comprendrais jamais l'engouement autour de Battlestar galactica, série bien moins fine que WestWorld.

J'ai été vraiment surpris par le sort de Hopkins, tous le monde se doutaient forcément qu'il n'allait pas se laisser sortir comme ça de la direction du parc, mais le tournant final m'a scotché.

Paradoxalement vous critiquez la série d'être un peu trop prétentieuse mais c'est votre analyse qui l'est.

nounours
05/12/2016 à 14:27

pour ma part cette série est mieux que the walking dead qui prend les gens pour des guignols et qui tourne en rond ce qui n' est pas le cas ici

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