Critique : Le Secret des poignards volants
L'amour avant tout
Avant de se lancer dans le wu xia pan en 2002 avec Hero, Zhang Yimou était surtout connu depuis près de quinze ans pour ses drames intimistes
En cette année 859, la Chine est ravagée par les conflits. La dynastie Tang, autrefois prospère, est sur le déclin, et le gouvernement corrompu s'épuise à lutter contre les groupes de rebelles toujours plus nombreux qui se dressent contre lui. La plus puissante de ces armées révolutionnaires et la plus prestigieuse de toutes est la Maison des Poignards Volants. Deux capitaines, Leo et Jin sont envoyés pour capturer le mystérieux chef de cette redoutable armée. Ils élaborent un plan : Jin se fera passer pour un combattant solitaire nommé Vent, se portera au secours de la belle révolutionnaire aveugle Xiao-Mei et la fera sortir de prison. Gagnant ainsi sa confiance, il l'escortera jusqu'au quartier général secret de la Maison des Poignards Volants. Le plan marche à la perfection, mais au cours de leur long périple, Jin et Xiao-Mei tombent amoureux l'un de l'autre. Le danger les guette à chaque pas. Pourtant, si leur amour est vraiment pur, alors pourquoi cachent-ils autant de secrets ?
L'amour avant tout
Avant de se lancer dans le wu xia pan en 2002 avec Hero, Zhang Yimou était surtout connu depuis près de quinze ans pour ses drames intimistes
À l'heure où Hero sort enfin sur le territoire nord-américain et s'empare de la tête du box-office dès son premier week-end d'exploitation, le nouveau film