L'Ordre et la morale : Critique
Les errements hollywoodiens et leur bilan désastreux enfin derrière lui, Mathieu Kassovitz revient au bercail.
Avril 1988, Île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. 30 gendarmes retenus en otage par un groupe d'indépendantistes kanak. 300 militaires envoyés depuis la France pour rétablir l'ordre. 2 hommes face à face : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN et Alphonse Dianou, chef des preneurs d'otages. À travers des valeurs communes, ils vont tenter de faire triompher le dialogue. Mais en pleine période d'élection présidentielle, lorsque les enjeux sont politiques, l'ordre n'est pas toujours dicté par la morale...
Les errements hollywoodiens et leur bilan désastreux enfin derrière lui, Mathieu Kassovitz revient au bercail.
Kasso, au bout du rouleau, jette l'éponge et demande un peu de considération. Le cinéma français entendra-t-il la demande de ce héros très discret ?