La Dame de Shanghaï : Critique

François de Lavergne | 6 mars 2011
François de Lavergne | 6 mars 2011

Orson Welles livre avec ce film un cas d'école du film noir à la mécanique parfaitement huilée, qui a sans aucun doute influencé tout le cinéma anglo-saxon des décennies suivantes (d'Hitchcock à Wes Craven), et c'est en cela que Welse demeure le cinéaste le plus important de son époque.

Mais là où brillait Citizen kane, dans l'originalité indéniable du scénario, La dame de Shangaï échoue, se perdant dans un sac de noeud de présomptions entre ladite femme de Shanghai et le héros, ainsi que tous les protagonistes accusés tour à tour d'un meurtre qui ne devait pas avoir lieu. Le dénouement est parfaitement prévisible, en dépit des qualités de mise en scène de Welles qui en fait une séquence mythique aux jeux de miroirs renversants (qui n'ont, soit dit en passant, pas pris une ride).

Et Rita Hayworth d'hurler: "I don't wanna die"... et de nous déchirer le coeur dans cette réplique plus que culte, qui rien qu'à elle, mérite le détour !

 

 

 

Résumé

 Une valeur sûre.

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