Critique : Mad Max 2

Jean-Noël Nicolau | 15 novembre 2007
Jean-Noël Nicolau | 15 novembre 2007

Mel Gibson aura donc accompli un cycle quasi parfait. Car de The Road warrior à  Apocalypto, le bonhomme sera presque revenu à son point de départ. Des récits de fin de civilisation, barbares et « routiers », portés par une même passion pour la série B symbolique. Même les titres sont quasiment interchangeables.

Mad Max, punk avec vieux cuir et chien pouilleux, traîne sa carcasse dans le bruit et la fureur.  Ça sent le diesel, la ferraille et le sang. George Miller filme sa fiesta « destroy » comme si la vie de ses acteurs en dépendait. Ce qui est plus que vrai, vu que deux d’entre eux la perdront sur ce tournage de furieux. Traumatisé, Gibson ne voudra plus prendre le moindre risque physique dans la suite de sa carrière, tout en restant fasciné par la violence sous toutes ses formes.

Largement plus fun et épique que le premier film de la série (et avant l’effondrement hollywoodien du Dôme du tonnerre), Mad Max 2 est un jalon esthétique. Concentrée des tendances de son temps, tout en créant un univers à jamais unique (et imité jusqu’à plus soif), l’œuvre ne cherche jamais à aller beaucoup plus loin que ses idées de base. Vrooom-vrooom bang-bang et crash. Tout le nécessaire pour obtenir l’un des films d’action les plus stylisés et efficaces que l’on puisse imaginer.

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