Critique : Lucky girl

Jean-Noël Nicolau | 14 octobre 2006
Jean-Noël Nicolau | 14 octobre 2006

Très vaine tentative de prouver qu'un film peut se vendre, en dehors du giron de Disney, sur le seul nom de Lindsay Lohan, Lucky girl prouve par l'absurde que la jeune actrice est encore loin de posséder l'aura d'une star. Bide conséquent au box-office US (17 millions de dollars de recette pour un investissement de 25 millions), écharpé par la critique, Lucky girl échappe au direct-to-video en France sans doute grâce à l'omniprésence de la demoiselle dans les pages people. Jouant une nouvelle fois sur son image, Lindsay Lohan essaie de nous faire croire qu'elle est avant tout une fille sympa, simple, cool avec ses copines, craquantes avec les garçons et qui adore les enfants (la conclusion du film étant en cela quasi insoutenable de guimauve). Les seconds rôles ne s'en sortent pas mieux, tant ils sont stéréotypés (le boyfriend maladroit, la gamine insupportable, les amies en mal de Sex & the city, le producteur black sosie de Dr. Dre... ) et juste là pour servir la soupe à la miss.

Cette histoire de « roue de la fortune » qui s'emballe est prometteuse pendant une vingtaine de minutes, avant de sombrer dans la routine du genre (on évite l'animal rigolo, mais on n'échappe pas aux gags scatos). Le public visé ne dépasse pas les 14 ans d'âge, et même les amateurs des courbes de l'actrice pourront poliment éviter d'aller s'endormir devant Lucky girl, leur égérie s'y retrouvant quasi dépourvue de charme et n'étant jamais mise en valeur par la mise en scène télévisuelle de Donald Petrie. Un coup dans l'eau navrant, qui ne joue certainement pas en faveur de la crédibilité cinématographique de Lindsay Lohan.

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commentaires
tax
02/11/2017 à 09:42

C'est quoi la chanson qui passais lorsque Ashley (Lindsay Lohan) et Jake(Chris P) danse et s'embrasse dans le bal masqué?

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