Critique : Two hands

Tonton BDM | 21 mai 2011
Tonton BDM | 21 mai 2011

Sous les impulsions croisées de Quentin Tarantino et des frères Coen est né au milieu des années 90 un genre de polar un peu à part, que l’on pourrait appeler polar « de pieds nickelés ». Mettant en scène des truands improbables -voire franchement idiots- embarqués dans des histoires qui les dépassent complètement, et ayant des réactions parfois franchement irrationnelles, le polar « de pieds nickelés » compte nombre de fiers représentants, parmi lesquels on pourra citer des films tels que The Big White, Mise à prix, Rock n’Rolla, Une vie moins ordinaire, Bienvenue au cottage, Un plan simple ou encore, plus récemment, Little New York.


Two hands est donc le représentant australien du polar de pieds nickelés, mettant en scène un jeune loser (incarné par le regretté Heath Ledger) prenant  une série de mauvaises décisions et se retrouvant à "perdre" une enveloppe de 10.000 dollars appartenant au caïd local, qui va tout mettre en oeuvre pour le retrouver et lui faire la peau. Pour récupérer la somme due, le jeune homme va se joindre à un gang de braqueurs...


Prenant le temps, pendant sa première heure, d'installer son ambiance et ses personnages (on voit notamment naître une love story entre losers finalement assez  touchante et réaliste), Two hands prend vraiment son envol durant sa dernière demie-heure, notamment grâce à une séquence de braquage quasi-immédiatement anthologique et vraiment irrésistible. Passée cette séquence, le timing comique ne faiblit plus et le canevas de personnages doucement barrés finit par se reserrer, les personnages se croisant, comme c'est souvent le cas avec ce genre de métrage post-Fargo, dans le sang et les éclats de rire. Attachant ! 

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