The Darkest Hour Critique : The Darkest Hour

Laurent Pécha | 11 janvier 2012
Laurent Pécha | 11 janvier 2012

Moscou a la cote ces temps-ci dans les blockbusters US. Après avoir accueilli Tom Cruise et son équipe dans MI4, la ville russe offre ses contours très cinématographiques à une invasion extra-terrestre voulue comme très spectaculaire. Nanti d'un budget proche du ridicule ces temps-ci (30 millions de dollars), Chris Gorak sous la houlette de son producteur arriviste et malin, Timur Bekmambetov (Wanted), s'attèle donc à recréer un ersatz d'Independence Day avec comme concept fort celui de mettre en scène des aliens invisibles.

 

 

Dans sa première partie, le réalisateur réussit plutôt fort honorablement son pari en mettant en vedette une bande de jeunes américains pas trop insupportables, interprétée par des comédiens solides (Emile Hirsch et Max Minghella en tête) qui se retrouvent ainsi sous la menace invisible d'une force destructice fulgurante (comme le montre l'efficace séquence de la boîte de nuit). Il y a alors une vitalité de série B pas déplaisante à laquelle le filmage (conversion) 3D convient bien. On est dans le pur produit de divertissement qui aligne les rebondissements classiques du survival mixé au film catastrophe.

 

 

Pour relancer tout ceci faute d'avoir des enjeux et de vrais personnages à proposer, Gorak plonge, dans une seconde partie très différente, dans un récit fleurant bon le Z avec situations et répliques qui auraient eu parfaitement leur place dans un bis italien des années 80. L'ensemble flirte avec l'indigeste (et les notes des autres membres de la rédac le prouvent) mais la modestie et l'évidente application de l'équipe du film à vouloir produire un film de SF old school compensent, le temps de la projection, l'absence de vrais ambitions et talents à la barre du projet.

 

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