Apollo 18 : Critique

Laurent Pécha | 10 septembre 2011
Laurent Pécha | 10 septembre 2011

Il y a une raison pour laquelle les spectateurs ne devraient pas entrer dans la salle d'Apollo 18 : il n'y a rien à y voir... ou si peu !

 

Plus de 12 ans après le phénomène Blair witch, il est donc encore possible d'imaginer un scénario qui va jouer à fond la carte de la bobine perdue et le « attention images véridiques qui font peur ». Il faut dire qu'au fil des années, le succès sans appel de ces « petits » films pas chers et qui rapportent gros, n'a jamais cessé de s'amplifier jusqu'à atteindre un point de non retour avec les Paranormal activity.

 

 

Comme  le coup de la maison hantée n'était plus dispo, les petits malins, Timur Bekmambetov (Wanted), ici producteur, et Gonzalo López-Gallego (Les proies) se sont dits que l'espace était une valeur sûre. Depuis la fin des années 70 et un certain Alien, il est effectivement de bon ton d'effrayer son audience en lui faisant le coup de mystérieuses créatures s'attaquant à de gentils astronautes. Et c'est exactement ce que propose Apollo 18 mais en mode mal branlé puisque ce sont des images censées avoir été retrouvées par la NASA. Donc, dans Apollo 18, tout est moche, tout bouge presque tout le temps et les séquences se finissent presque toujours abruptement avec un gros mix sonore pour faire sursauter le quidam facilement impressionnable.

 

Résumé

En 2011, cela en devient presque magnifique de voir autant d'efforts pour tenter de faire croire à. Comme si les auteurs d'Apollo 18 s'enfermaient dans la négation de l'Histoire de leur art et imaginaient que leurs futurs spectateurs allaient être aussi incrédules qu'en 1999 et la sortie du Projet Blair Witch. La sentence du box-office américain vient tout juste de les faire redescendre sur terre.

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