Critique : Petits meurtres à l'anglaise

La Rédaction | 8 juillet 2010
La Rédaction | 8 juillet 2010

L'été est la saison des blockbusters, des films d'auteurs, et au milieu : les petites comédies sans prétention. Petites bulles de fraicheur qui n'ont d'autre intention que de nous détendre quelques minutes agissant comme un verre bien frais en terrasse.

Petits meurtres à l'anglaise est de ceux-là. Inspiré de Cible émouvante de Pierre Salvadori, dont la légèreté et le sens de l'absurde ont séduit les producteurs anglais. Ce remake permet à Jonathan Lynn de prouver à tous qu'il est capable de livrer un film agréable sans fioriture. La réalisation est donc rythmée mais sans réelle imagination. Jonathan Lynn laisse carte blanche à ses acteurs pour assurer le show. 

Il s'appuie pour ça sur un trio d'acteurs à la hauteur. Avec en tête un Bill Nighy époustouflant qui prouve encore que les acteurs anglais ont ce je-ne-sais-quoi d'unique absolument irrésistible. Un sens de l'humour typique, ce flegme légendaire allié à une élégance et une vivacité d'esprit exemplaires. Mais aussi, Rupert Grint, en jeune apprenti lunaire, dont la personnalité s'affirme de plus en plus. Sans oublier, l'élément féminin sans lequel il n'y aurait pas d'histoire. Emily Blunt, en cible mouvante, tellement désinvolte et séduisante qu'elle bouscule tout et tous sur son passage. Les quiproquos s'enchainent, les tueurs à gages s'emmêlent les pinceaux avec à la clé une savoureuse course-poursuite dans les rues de Londres.

Un traitement léger pour un film parlant aussi d'amour, d'héritage, de choix de vie. Moralité : avec un soupçon de danger et d'humour, la vie est toujours plus savoureuse. Sachez profiter de ce film pétillant au charme incontestable.

Louisa Amara

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