Critique : Lebanon

Laurent Pécha | 9 septembre 2009
Laurent Pécha | 9 septembre 2009

Lebanon nous entraîne au coeur d'un char israélien lors du premier jour de la 1ère guerre du Liban. J'y suis, j'y reste serait-on tenter d'écrire puisque le saisissant parti-pris de Maoz est de ne jamais nous faire quitter ce char. Le cinéaste ne propose que de plans exigus de l'équipage qui va petit à petit perdre toute son innocence et la vision du monde extérieur et des ravages de la guerre n'est visible que par la lunette du tireur du char. Deux options que le réalisateur marie avec une incroyable dextérité.

On pense forcement au Das Boot de Wolfgang Petersen, épopée claustrophobique dans un sous-marin allemand mais aussi à La Bête de guerre de Kevin Reynolds qui suivait un char soviétique en pleine guerre d'Afghanistan. Sans être aussi définitif que ces deux énormes films, Lebanon atteint son douloureux objectif : nous faire ressentir à quel point la guerre détruit tous ceux qui doivent y participer. Enormes et longues salves d'applaudissements à la fin de la projection et un sérieux candidat...  finalement un vainqueur pour le Lion d'or.

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