Critique : Spartatouille
Ami(e) cinéphile, sur un fauteuil bien installé(e),
Croyait dans l'écran sombre qui s'affichait.
Bande-annonce léchée, de laquelle les rires fusaient, quoi que fort sages,
Lui fit miroboler à peu près ces imbéciles images :
Hé, un bébé Shrek vomissant et un Rambo en couche-culottes
À jamais entreront dans le panthéon des filmographies idiotes.
Sans mentir, un Spartiate galope comme un Monty Python
Tout en éructant des ordres à la con,
Et un affreux jojo gras du bide
Se prend pour Transformers qui tombe dans le vide.
La parodie la plus foireuse de l'année nouvelle
Accumule les saynètes sans queue ni tête,
Dans un décor de carton-pâte et des références lourdingues à la pelle.
Même si, ô mazette !
Paris Hilton côtoie James Bond et Ghost Rider,
Ugly Betty et Spiderman 3, oui, on voudrait aller voir ailleurs.
La pub déguisée à chaque plan
Donne envie de hurler : "Mais fous l'camp !"
Ralentis musclés, Gladiateurs survitaminés, héros au nom d'un chocolat de Belgique,
Accumulations grotesques et mélange classique d'époques :
Spartatouille se veut poilant mais rend totalement allergique.Les ados les plus jeunes se bidonneront sans nul doute
Devant cet étalage affligeant d'images superposées, mille feuilles ô combien indigeste.
Pas une comédie mais une totale déroute.
À fuir comme la peste.
Flore Geffroy (En direct des USA).
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