Test : Underworld

Stéphane Argentin | 1 juillet 2008
Stéphane Argentin | 1 juillet 2008

Si l'image et le son profitent des bienfaits de la haute définition, les suppléments ont quant à eux fait du surplace par rapport à l'édition DVD director's cut dont le présent Blu-ray reprend trait pour trait tous les bonus sans le moindre apport propre au support HD. Pour le détail desdits suppléments (tous proposés en VOSTF et au format d'image standard et non haute définition), rendez-vous sur notre test DVD à cette adresse. En voici le contenu résumé :

 

- Le film en version director's cut (précisé par le réalisateur lui-même au début du commentaire)

- Commentaire audio de Len Wiseman, Kate Beckinsale et Scott Speedman

- Making of (13min 03s)

- Documentaire « Frang vs Fiction » (46min 05s)

- Scènes ratées / Bêtisier (3min 43s)

- Comparaison story-board / film (6min 43s)

- Son et lumières (9min 08s)

- La photographie (19min 13s)

- Les décors, accessoires et costumes (23min 17s)

- Cascades (11min 44s)

- Effets spéciaux (9min 56s) : il manque la partie consacrée aux créatures sur le plateau

- Clip vidéo (2min 46s)

- Bandes-annonces

 

Cliquez sur la capture pour la voir en HD 

Retrouvez la liste récapitulant tous les titres Blu-ray du marché français à cette adresse.

 

Avec sa photographie constamment en basse lumière (ou presque) dans des teintes grises/bleutées très froides, le tout couronné par une certaine propension à la granulosité, l'image d'Underworld (et à fortiori de sa suite) s'annonçait comme un joli nouveau petit défi technique à relever pour sa parution en Blu-ray.

 

Pourtant, sitôt la scène d'ouverture apparaissant à l'écran, l'apport de la HD est incontestable avec ce plan large de la ville alors que Selene / Kate Beckinsale scrute la rue en contrebas perchée au sommet de sa tour tel un faucon prêt à fondre sur sa proie. La profondeur de champ est sans commune mesure avec celle du DVD et, en dépit d'une pluie battante, l'image se révèle des plus lisibles, parfaitement aidée en cela par des contrastes bien marqués (des noirs denses à souhait) qui permettent de discerner sans peine toutes les formes présentes à l'écran lors des séquences les plus sombres, comme par exemple la bataille dans les tunnels du métro qui s'ensuit. Le reste du métrage sera à l'unisson de cette première impression très positive avec un rendu vidéo des plus efficaces grâce à un encodage MPEG-4 AVC maîtrisé de bout en bout, offrant précision et stabilité à une image où les différentes manifestations sanguines ressortent d'autant mieux (ex : les perfusions derrière Bill Nighy à 68min 55s) à partir d'un master sans défaut notable. Le seul véritable reproche serait à chercher du côté d'une image où la frontière entre grain d'origine intentionnellement accentué et bruit vidéo est parfois difficilement délimitable, situation qui pourra en déconcerter certains, habitués à un piqué de l'image plus raffiné.

 

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En revanche, s'il y a un point qui mettra tout le monde d'accord, c'est bien le son. Il ne faudra en effet attendre guère plus de 5 minutes après le début du film pour que la première démo acoustique ne fasse son apparition (la bataille susnommée dans le métro) : précision dans les tirs, les impacts de balles et les douilles qui retombent au sol, des basses fréquences diaboliquement profondes. Soit un déluge de plomb qui s'abat avec pertes et fracas sur l'ensemble des canaux disponibles dans une débauche de puissance phénoménale. Autant de qualités qui se retrouveront à l'identique tout au long du film à chaque nouvelle scène d'action (autant dire assez souvent donc). Et pour ceux qui souhaiteraient s'assurer pour de bon que toutes leurs enceintes répondent présentes à l'appel, la scène dans le couloir d'un immeuble au chapitre 3 (27ème minute) saura à n'en pas douter leur donner entière satisfaction, les deux gentils petits guns semi-automatiques que manipule Selene avec dextérité donnant lieu à un joli petit festival 5.1 (notamment lorsque la belle se fraie un chemin à même le planché). Le carnage final (chap. 10) où des mini-chutes d'eau (108ème minute) feront prendre des allures de Titanic en perdition à votre salle de home cinéma ou encore le combat final (chap. 11) où les différents coups de poings et de griffes traversent toutes les enceintes de part en part ne sont que quelques autres exemples notables de l'efficacité de cette bande son, idéalement mixée puisque la B.O. très hard, et les différents effets sonores n'empiètent jamais l'un sur l'autre.

 

VO et VF, toutes deux proposées en DTS-HD Master Audio 5.1, ne présentent pas de différences flagrantes, si ce n'est des dialogues légèrement plus en avant du côté de la VF. De même, la conversation entre Selene et Viktor au chapitre 6 perd en VF les légers effets de réverbération qu'offrent la VO (le même symptôme était déjà décelable sur le Blu-ray de Blade runner).

 

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Résumé

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