Le Journal d'une baby-sitter : Critique

Didier Verdurand | 31 août 2007
Didier Verdurand | 31 août 2007

Quand l'une des actrices les plus hot de la planète décide d'interpréter une baby-sitter novice et paumée, il ne faut pas s'étonner que le film se prenne un four au box-office américain. Le Journal d'une nounou est-il pour autant dénué d'intérêt ? Certainement pas, surtout quand le couple de réalisateurs derrière l'excellent American Splendor (Shari Springer Berman et Robert Pulcini) se charge de la mise en scène, parsemée d'idées originales et fantaisistes, doublée d'une interprétation convaincante de Scarlett Johansson et des autres protagonistes (n'en demandez pas trop non plus à Chris Evans). Est-ce suffisant pour cacher un scénario (adapté d'un roman) téléphoné dans ses grandes lignes ?

 

 

Hélas non, et l'ennui finit par l'emporter après une première moitié divertissante. Le problème n'est pas sorcier à trouver : mais quel est donc le public visé ? À force de trop vouloir manger à tous les rateliers, on ne sait plus si cette comédie s'adresse aux enfants ou aux parents... Les premiers passeront à côté de savoureux dialogues et les plus âgés auront souvent une scène d'avance sur le déroulement de l'histoire - on sent qu'il y a eu des projections-tests.

 

Résumé

Finalement, nous ne prendrons pas trop de risques à surtout conseiller aux nounous de se déplacer car elles seront finalement les plus enthousiastes - et les pauvres n'ont pas grand chose à se mettre sous la dent depuis Mrs. Doubtfire !

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commentaires
Flo
15/07/2023 à 12:47

Juste histoire d’ajouter un huitième film où Scarlett Johansson et Chris Evans jouent ensemble (mais là, ils y ont aussi une relation sentimentale explicite).
Car sinon, ça n’est qu’une comédie dramatique bien balisée, new-yorkaise et douillette, pas très digne des réalisateurs de « American Splendor », ni même de leurs acteurs. Avec à peine quelques effets de style lorgnant vers l’étude ethnologique, sans que ça ne soit aussi drôle que dans « Lolita malgré moi ».
Tellement passé inaperçu qu’il n’est même pas sorti en France – VF québécoise en conséquence.

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