Critique : Alex Rider : Stormbreaker

Laurent Pécha | 25 octobre 2006
Laurent Pécha | 25 octobre 2006

Les gosses ont leur Spy kids (Rodriguez fut un temps le cinéaste majeur de la DVDthèque de chacune de nos têtes blondes, sic !), les moins jeunes leur Cody Banks (un blondinet gominé véritable tête à claques sur pattes) et voici que débarque un troisième agent secret pré-pubère destiné à un public ado, Alex Rider (un blondinet aux instincts post masturbatoires mais tout aussi baffables que ses prédécesseurs). Si on peut trouver une véritable « qualité » à ce ersatz de James Bond juvénile, c'est de permettre de réévaluer instantanément la trilogie de Rodriguez et son côté décomplexé au demeurant sympathique. Ici, tout est sur-appuyé et tellement sérieux en dépit d'un cabotinage éhonté d'une pléiade de guest-stars venus arrondir leur fin de mois : Ewan « j'aurai voulu être Bond » McGregor, Mickey « j'en fais des tonnes » Rourke, Bill « la sobriété connais pas » Nighy, Alicia « j'étais Lindsay Lohan il y a bien longtemps » Silverstone ou encore Damian « Keane !!! » Lewis.

Si on excepte un combat martial chorégraphié par un Donnie Yen en semi-touriste, Stormbreaker propose un festival de scènes d'action spectaculairement molles, des gags au raz des pâquerettes et une histoire vaguement rocambolesque. Pour mémoire, Stormbreaker est le premier des six romans écrits par Anthony Horowitz à être adapté au cinéma. Si vous ne voulez pas vous infliger les 5 autres, vous savez ce qui vous restes à ne pas faire mercredi et les jours qui suivent…

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