Entre deux Transformers, Michael Bay se lancerait sur la piste du trafiquant El Chapo
Michael Bay, l'Homme, la Légende. En un peu plus de 20 ans, il a repoussé les limites du bon goût en matière de cinéma d'action, ne ponctuant sa filmographie que de quelques films un peu plus subtils.
Et c'est vrai que si on a beaucoup à redire du travail et de l'orientation professionnelle du bonhomme, on ne peut pas s'en empêcher : on adore Michael Bay. C'est bien simple, si on était un môme, Michael Bay serait notre grand frère défoncé à la colle, à l'avenir incertain mais qui nous apprendrait la vie, la vraie, entre deux prouts à table et trois commentaires sur le décolleté de la voisine. Bref, une certaine idée du bonheur.
Mais on aurait tort de limiter Bay à ce simple statut de réalisateur bourrin et patriote, parce qu'il est également un grand producteur, tout aussi bourrin et patriote. Et, tandis qu'il met la dernière touche à son Transformers : Le Dernier Chevalier, voici que Bay s'intéresse de près au livre racontant la traque du baron de la drogue mexicain El Chapo que prépare actuellement Sony Pictures.
Si l'on en croit le site Deadline, Michael Bay serait en bonne voie d'en assurer une bonne partie de la production, voire même de le mettre en scène, tout dépend du nombre de zéros sur le chèque évidemment. El Chapo nous racontera donc la traque impitoyable lancée par la DEA (en gros, les Narcotiques) à l'encontre de Joaquin Archivaldo Guzman Loera, surnommé El Chapo en raison de sa petite taille. Petit, il était pourtant le baron de la drogue le plus puissant du monde puisqu'il était à la tête du Cartel de Sinaloa.
Capturé au Guatemala en 1993 et extradé au Mexique pour y purger une peine de 20 ans, El Chapo est parvenu à s'échapper une première fois en 2001, après avoir corrompu quelques gardes avant d'être à nouveau arrêté en 2014 pour encore une fois s'évader en 2015 jusqu'au 8 janvier 2016, jour où les forces spéciales mexicaines l'ont chopé une troisième fois.
Bref, un sacré parcours qui laisse un peu rêveur s'il est entre les mains de Bay, à condition qu'il ne nous mette pas du Transformers et des Mark Wahlberg partout.