Le réalisateur de l'excellent Bone Tomahawk s'occupe du reboot de Puppet Master

Aaaaaa le début des années 90, la période bénie des vidéo-clubs et des films obscurs que l'on découvrait par hasard. La période bénie où Charles Band était le patron. Tu nous manques Charles.

Et parmi tous les titres du catalogue de sa société Full Moon, et il y en a eu, une série a particulièrement marqué les esprit : Puppet Master. Bon, ok, il y a eu les Subspecies aussi, mais on parlera probablement à un autre moment. Puppet Master, donc, surfait sur la vague des poupées tueuses depuis le succès des Jeu d'enfant et autres Dolly Dearest. à la différence près qu'il ne s'agissait pas de poupées maléfiques mais de marionnettes possédées. Et le succès fut tel que le film ne connut pas moins de 10 suites (!), jusqu'en 2012, même s'il n'y en a que 5 qui sont sortis chez nous. 

Puppet Master parle donc des marionnettes créées par André Toulon qui leur insuffle la vie grâce à une incantation Egyptienne. Pas de bol, elles ne tardent pas à semer le chaos partout où elles passent, menées par leur leader charismatique, Blade. Et pour leur grand retour, les Puppet Master ont décidé de beau monde puisque le réalisateur du très remarqué Bone Tomahawk, S. Craig Zahler est en charge du scénario de ce reboot. Attention cependant, il n'est pas prévu qu'il le mette en scène, il s'occupera juste du scénario.

Un scénario qui devrait d'ailleurs remettre les choses à plat pour la nouvelle génération de spectateurs et devrait suivre les mésaventures d'un jeune homme fraichement divorcé qui découvre dans le placard de son frère décédé la poupée Blade. Il se rend en Oregon pour la vendre lors d'une convention célébrant les 30 ans des meurtres d'André Toulon mais tout part en cacahuètes lorsqu'une mystérieuse force investit toutes les marionnettes présentes et les poussent à démarrer un nouveau carnage.

Bref, pas de quoi sauter au plafond, le film restera dans les canons de la série mais l'on nous promet des meurtres particulièrement graphiques et vicieux tout en restant inscrit dans l'humour typique de la franchise.

On a plus que hâte quoi. Ne manque plus qu'une date de sortie et on sera heureux.