Gods of Egypt : Alex Proyas enrage contre les critiques, ces "imbéciles dérangés"

La Rédaction | 29 février 2016 - MAJ : 23/02/2022 16:02
La Rédaction | 29 février 2016 - MAJ : 23/02/2022 16:02

Alex Proyas, le réalisateur de Gods of Egypt est très en colère contre les critiques, qu’il qualifie d’abrutis dégénérés.

Le metteur en scène de Gods of Egypt doit en avoir gros sur la patate. Non seulement le blockbuster qu’il a réalisé s’est planté méchamment au box-office, mais la critique américaine a également été assez impitoyable avec le film, globalement pointé du doigt comme un affreux navet.

Du coup, Proyas s’est répandu sur Facebook pour expliquer combien cet acharnement lui semblait injuste, et symptomatique d’une certaine critique cinématographique.

« Rien ne confirme plus vite l’existence d’une forme rampante de stupidité que la lecture des critiques de mes propres films. »

 

Photo Elodie Yung, Gerard Butler

 

Le cinéaste pointe du doigt le fait que ses films seraient réévalués des années après leur sortie, alors que la critique se montrerait cruelle avec eux dès leur sortie (ce qui est inexact, plusieurs films de Proyas ont été bien accueillis à leur sortie). Mais ce qui semble véritablement l’agacer, c’est l’accusation lancée contre Gods of Egypt de pratiquer un important White-Washing (le fait de choisir des acteurs caucasiens dans des rôles manifestement destinés à des artistes d’autres origines). Ainsi, les journalistes qu’il qualifie « d’abrutis dérangés », pointeraient du doigt le racisme du film par pure facilité.

« Ils peuvent se déchaîner sur le film en hurlant « White-Wash ! », comme les abrutis dérangés qu’ils sont. Ils font semblant de ne pas comprendre, ou choisissent de ne pas comprendre ce qu’est ce film, afin de servir un étrange consensus au sein de l’opinion, qui n’a aucun rapport avec le film lui-même. Ce n’est pas grave, ce n’est que l’ère moderne des textos qui leur réservera le même sort qu’aux dinosaures ou aux journaux papiers sous peu. »

 

Photo

 

Et si certains estimeront sans doute que le lynchage qu’a subit le film au sujet du white washing était un peu disproportionné au vu de sa dimension purement fantaisiste, on se dit qu’Alex Proyas se moque quand même un peu du monde. En effet, il  y a quelques jours, il s’excusait en personne du choix de comédien effectué pour le film, manifestement très conscient de la problématique soulevée par la polémique, tandis que son comédien Chadwick Boseman faisait de même.

 

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commentaires
Holly Body
01/03/2016 à 12:19

Sauf que là il attaque bêtement les critiques qui ont VU son film et en ont écrit une critique. Il a le droit d'être blessé, vexé, traumatisé en son coeur d'artiste, certes.
Mais les critiques (et le public, vu le box-office) ont aussi le droit d'être blessés et traumatisés par son travail, qui semble bel et bien abominable. (J'ai dit "semble", donc à vérifier en salles)

Oolong
01/03/2016 à 11:50

Il a raison Ptoyas, certains prennent un malin plaisir à défoncer certains films avant de les voir.

Boddicker
01/03/2016 à 11:03

Effectivement les critiques ne sont pas tendres, mais j'en ai vu et lu plusieurs qui semblent vraiment pertinentes (beaucoup comparent le film à Batman & Robin) vu la bande annonce je suis plutôt d'accord (The Crow et Dark city sont très très très... loin).
La vraie question est : Est ce que Alex Proyas à vu Gods of Egypt ?

Cheers.

stivostine
01/03/2016 à 10:26

je confirme gods of egypt est un bon navet, grosse deception

2flicsamiami
01/03/2016 à 09:13

Au moins, son film aura offert une superbe tribune à Marco Beltrami, qui compose là un score épique, dans la lignée de The Mummy de Jerry Goldsmith.

Atef
01/03/2016 à 09:03

Dark City était excellent, peut-être même plus que The Crow. I Robot n'était pas mal du tout (excepté le look des robots et ... heu... Will Smith). Et J'ai beaucoup apprécié Knowing qui avait su ménager quelques scènes chocs et un beau suspense.

Ce Gods Of Egypt par contre pue le bon gros navet numérisé depuis les BO et les extraits...

Karadok
29/02/2016 à 23:24

Ce qui est surprenant c'est que ce film se fait allumer sur la base de la polémique qu'il a suscité et de son coté bouillie de CGI.

Alors que la majorité des récents blockbusters ont le même déséquilibre éthniques, sont des ramassis de CGI rivalisant difficilement avec des QTE PS3, qui n'ont rien à raconter, et pourtant passent crème...

Il y a un bashing institutionnel, qui me donne envie de voir ce fi... non quand même pas ça a l'air de la merde, mais de défendre Proyas contre ce procès d'intention un peu facile.

yellow submarine
29/02/2016 à 19:54

I robot était quand même pas mal du tout et Dark City était un sacré film.

Une vrai claque à son époque.

adoy
29/02/2016 à 19:42

Loin du mauvais procès qu'on fait a ses films...tous mauvais depuis le sublime The crow..m.proyas commet une nouvelle fois une purge sans nom, dommage car le monsieur est vraiment talentueux.

Bibi
29/02/2016 à 19:02

Mauvais perdant le Proyou

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