Steven Spielberg revient sur la fin des super-héros et ses déclarations polémiques

Alors que les réalisateurs et producteurs américains ne cessent de commenter (et critiquer) les récents propos de Steven Spielberg sur l’évolution des blockbusters, le metteur en scène a tenu à clarifier ses propos.

Zack Snyder, Kevin Feige… tout le monde est monté au créneau pour défendre les films de super-héros dont Spielberg annonçait l’extinction à brève échéance. Certains n’hésitant pas à caricaturer ses propos, voire à le décrire comme un Nostradamus de pacotille, l’artiste a rappelé durant la conférence de presse américaine du Pont des Espions qu’il n’avait pas annoncé la fin d’Hollywood pour autant.

« Pour clarifier, je n’ai pas prédit l’implosion de l’industrie cinématographique du tout, j’ai simplement prédit qu’avec le nombre de blockbusters qui se rassemblent en été – ces espèces d’énormes super-productions – allait arriver un moment où deux, trois, voire quatre d’affilée ne fonctionneraient pas.

C’est tout ce que j’ai dit. Je n’ai pas dit que l’industrie allait disparaître à cause de ça. J’ai simplement expliqué qu’il me semblait que ce genre particulier n’avait pas les épaules du western, qui est apparu dès le début du cinéma et n’a commencé à faiblir que durant les années 60. »

Steven Spielberg a également rappelé que la multiplicité des supports de publication permettait aujourd’hui de produire des œuvres très diverses. Du moins, qu’elle devrait le permettre.

« J’essayais aussi de souligner qu’il y avait de la place pour tous les types de films aujourd’hui, parce qu’on dirait qu’il existe des publics pour tout type de programme. Même il y a cinq ans, ce n’était pas encore le cas.

A l’heure actuelle, ces films sont broyés pour se trouver une place à côté de longs-métrages aux airs de paquebots et ils doivent être capables de trouver des spectateurs, suffisamment de spectateurs pour que le distributeurs et les sociétés de production en financent d’autres. »