Renny Harlin part en guerre par amour

Renny Harlin est décidé à changé de cap pour ses films à venir. Marre des Die Hard 2 et autres Cliffhanger, il veut désormais changer de genre même s'il s'agit de faire des films d'amour. Après être passé d'une agence à une autre, voilà ce qu'il aurait annoncé à sa nouvelle team :

Je fais des films depuis 25 ans, c'est super et  j'aime ça mais au risque de paraître prétentieux, je voulais vraiment trouver quelque chose qui me fasse sentir comme si je faisais quelque chose de sensé. Je leur ai dit de me trouver quelque chose de différent, n'importe quoi, ça pourrait même être une histoire d'amour.

Pourtant son dernier film, Georgia prévu en salles cette année, semble être tout sauf une bergerade romantique. Ce thriller action, que le réalisateur décrit comme « le plus personnel » de sa carrière, relate les événements de la semaine de guerre qu'ont connue la Russie et la Géorgie en 2008 du point de vue de deux journalistes (Rupert Friend et Val Kilmer) et d'une civile (Emmanuel Chriqui) prise dans la conflit. Le film explorera aussi bien la culture et la géographie géorgienne qu'il montrera les explosions de bagnoles et les tirs aériens d'une invasion armée. Avec un budget de 20 millions, le projet a été tourné en Géorgie où Harlin a pu disposer des engins militaires de l'armée géorgienne.

J'avais 40 tanks, huit élicoptères, 4 fighter jet et 2000 troupes, parfois tous dans une scène. J'étais comme le général. Quel cinéaste a déjà eu ça ?

Mais avec un Andy Garcia en président Mikheil Saakashvili faisant des speechs passionnés et des scènes où la foule crient "Géorgie, Géorgie", le film trouvera-t-il son public russe ? A cela, Renny Harlin répond :

Ce n'est pas pro-Gérogie, c'est anti-guerre.

C'est vrai, il y a du changement mais avant que le réalisateur ne nous ponde un Valentine's Day, il faudra qu'il arrête de se prendre pour un général et qu'il pose ses jouets cinq minutes.