Les tops 2016 de la rédaction
Ce n'est pas une défaillance de la rédaction. N'essayez donc pas de recompter. Nous maîtrisons, à présent, toute cette page. Nous contrôlons les chiffres et lettres. Nous pouvons vous noyer sous un millier de news ou dilater une simple rumeur jusqu'à lui donner la clarté du cristal, et même au-delà... Nous pouvons modeler votre vision et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir. Pendant les cinq à huit minutes qui viennent, nous contrôlerons tout ce que vous aller voir et lire. Nous partagerons les angoisses et les mystères qui gisent dans les plus profonds abysses... de l'année 2016.
AVERTISSEMENT : la rédaction d'Ecran Large étant sauvage et ingérable, il a été impossible d'imposer un nombre précis, logique et normal de films pour ce top incontournable. D'où ce petit chaos assumé encouragé.
Les flops de la rédaction par ici.
Les coups de coeur oubliés de la rédaction par ici.
CHRISTOPHE FOLTZER aime les dorayakis, l'épice et la mer
Oui, alors je triche et je m'en fous. Le film, découvert en festival, ne sortira dans les salles que l'année prochaine mais que voulez-vous, c'était tellement commun et populaire de mettre le Elle de Paul Verhoeven dans le top. Le premier long-métrage de Marine Place, bien qu'imparfait (normal, c'est un premier film) touche au coeur dès ses premiers moments. Une réflexion profonde et juste sur le traumatisme et le monde qui change qui n'est jamais didactique et se tient du début à la fin. N'hésitant pas à aller sur le terrain du fantastique et du mythologique symbolique, Marine Place réussit là où beaucoup ont échoué avant elle. Partir d'un cadre très cinéma français pour dériver lentement vers un terrain plus personnel et inconscient. Quand le cinéma se rappelle ce qu'il signifie, cela donne Souffler plus fort que la mer. Rien de plus, rien de moins.
GEOFFREY CRETE aime les mygales et Mackenzie Davis
1. THE REVENANT
Le cliché a parfois du vrai : le film d'Iñárritu est plus une expérience qu'un film, avec toute l'immersion, la tension, l'horreur et l'émerveillement qui va avec. La prouesse technique renversante de certaines séquences s'inscrit profondément dans l'ADN de cette odyssée cauchemardesque à la Jack London, qui laisse une empreinte féroce après 2h36 intenses.
2. NOCTURAMA
Bertrand Bonello signe probablement son meilleur film avec ce cauchemar à demi-éveillé centré sur un groupe de jeunes terroristes, qui décident de se cacher dans un grand magasin après avoir provoqué plusieurs explosions dans Paris. Derrière le sujet brûlant et dangereux, il y a un portrait en creux d'une génération perdue, désoeuvrée, profondément fragile et aveuglée. Nocturama est un objet fascinant aux multiples niveaux de lecture, qui hante et attaque la pensée. Avec en prime, une utilisation sublime de la musique du générique d'Amicalement vôtre.
L'électrochoc silencieux. Un travail d'orfèvre à la fausse simplicité, qui dissèque la mécanique du couple avec une justesse et une clarté saisissantes. Joachim Lafosse signe l'un de ses films les plus forts dans cette maison qui devient le théâtre d'une triste fin, entre silences pesants et douloureuses joutes verbales. Avec Bérénice Bejo et Cédric Kahn, formidables.
L'enjeu majeur d'une comédie est le timing comique. Cette capacité à manier les dialogues, les personnages, les scènes et l'intrigue pour composer une mélodie harmonieuse. Et Shane Black a un don remarquable : cette odyssée ridicule et méchante dans le Los Angeles des années 70, autour d'une histoire de disparition et de star du porno, est une merveille. Pas une fausse note pour entâcher cette enquête, qui brille à tous les niveaux (des acteurs parfaits au scénario cocasse, de la mise en scène précise aux dialogues irrésistibles) et aura offert l'un des moments les plus réjouissants et impressionnants de l'année.
Dans le triste paysage de la comédie française que les cinéphiles aiment détester, il y a le deuxième film d'Antonin Peretjatko, repéré par La Fille du 14 juillet en 2013. A savoir l'aventure rocambolesque d'un vieux stagiaire du Ministère de la Norme (Vincent Macaigne, descendant indirect de Pierre Richard), envoyé malgré lui en Guyane pour superviser la construction de Guyaneige, la première piste de ski en intérieur d'Amazonie. Le film a ses défauts, notamment au niveau du rythme dans sa deuxième partie, mais il déborde surtout d'une énergie peu commune. Antonin Peretjatko s'amuse avec un plaisir évident à manier les codes et les outils du cinéma pour créer un chaos d'une générosité et d'une absurdité délirantes.
Bonus TV
VEEP Saison 5
La série avec la fantastique Julia Louis-Dreufys se bonifie avec le temps. Plus cruelle, plus fine, plus irrévérencieuse, plus drôle, plus ridicule, la saison 5 de cette satire politique est d'une drôlerie affolante. Grâce à une écriture précise et des acteurs grandioses, à tous les plans. Et l'ère Trump risque bien de nourrir l'imagination des scénaristes.
HALT AND CATCH FIRE Saison 3
AMC résiste. La série sur les geeks des années 80 a beau récolter des audiences misérables, la chaîne lui offrira une quatrième et ultime saison. Un sort à la hauteur de cette belle et noble odyssée, passionnante et enivrante, portée par des personnages passionnants et des acteurs impeccables (Mackenzie Davis, révélation explosive et depuis castée dans quelques petits films comme Blade Runner 2049). S'il y a une justice, Halt and Catch Fire sera regardée dans les prochaines années comme une série culte.
STRANGER THINGS Saison 1
Avant d'être un phénomène incroyable, qui a naturellement été décortiqué et critiqué pour contrebalancer l'enthousiasme, la série des frères Duffer était un objet timide, attendu par très peu et vendu par une promo tardive. Loin d'avoir les ambitions de révolutionner le genre, Stranger Things restera comme une variation classique mais terriblement attachante, grâce à de jeunes héros qui ont été adoptés en quelques épisodes. Sans parler de l'irrésistible parfum de nostalgie, qui en a fait l'un des gros plaisirs de l'année.
BLACK MIRROR Saison 3
Netflix a récupéré l'anthologie britannique pour lui offrir au moins deux de ses meilleurs épisodes : Nosedive de Joe Wright avec Bryce Dallas Howard (drôle, percutant, réjouissant), et San Junipero d'Owen Harris avec Gugu Mbatha-Raw et encore Makenzie Davis (étonnant, magnifique, déchirant). Deux morceaux de qualité supérieure, qui justifient à eux seuls le visionnage de cette série désormais incontournable.
MAYA BERKO aime les vieux, la banlieue et les prolos
Bijou poétique dans un écrin de mélancolie, Louise en hiver est la plus jolie surprise de la saison, et peut-être de l’année écoulée. D’une sensibilité et d’une clairvoyance rares, ce conte d’animation est une échappée métaphysique sur les rives d’une petite ville balnéaire. En toute modestie, il interroge le sens de la vie, évoque le poids du souvenir et mêle le rire aux larmes dans une seule et même exhalaison.
2. ELLE
Même si, d’après certains rédacteurs d’Ecran large que je ne citerai pas (coucou Christophe), c’est « tellement commun et populaire de mettre le Elle de Paul Verhoeven dans le top », ce polar au charme vénéneux mérite amplement sa place au rang des objets cinématographiques les plus remarquables de l’année. D’abord, parce qu’il est tiré d’un livre a priori inadaptable de Philippe Djian, que non seulement il ne dénature pas, mais auquel il apporte une dimension supplémentaire qui fait souvent défaut aux adaptations. Ensuite, parce qu’il est capable de convoquer le rire et l’effroi au sein d’une même séquence. Enfin, parce qu’il est porté par une Isabelle Huppert éblouissante de perversité.
3. DIVINES
Ce film a l’énergie redoutable des premières fois. Premier long-métrage de la réalisatrice Houda Benyamina, mais aussi du producteur Marc-Benoît Créancier, Divines est un drame mené tambour battant qui ne ralentit jamais sa course jusqu’à la séquence finale, magistrale. Outre la qualité de ses interprètes principales, Oulaya Amamra et Déborah Lukumuena, Divines réussit l’exploit de dépoussiérer le film de banlieue, en faisant de cette dernière le décor moderne d’une tragédie classique.
4. WILLY 1er
Film injustement oublié de cette année, Willy 1 er raconte l’histoire d’un homme handicapé de 50 ans qui vient de perdre son frère jumeau et décide de prendre son indépendance. A partir de ce pitch risqué, Willy 1 er tisse une fable politiquement incorrecte et très drôle sur l’intolérance et le handicap. Porté par une bande son électro qui insuffle une grande énergie au récit, et magnifiquement interprété par le formidable Daniel Vannet, Willy nous fait rire autant qu’il nous bouleverse, sans jamais sombrer dans la caricature ou la facilité.
On peut ne pas trop aimer Ken Loach, comme c’est mon cas, mais on ne peut pas rester insensible devant I, Daniel Blake. Toujours tendre, parfois drôle et jamais misérabiliste, ce film qui a reçu la palme au Festival de Cannes est un pamphlet politique autant qu’un vibrant plaidoyer en faveur de l’humain. Et si vous ne pleurez pas lors de la séquence de la bourse alimentaire, c’est que vous êtes un robot.
6. ANOMALISA
Attention, cynisme. Réalisé par Charlie Kaufman, le brillant scénariste d’Adaptation, Anomalisa gagne la palme du film le plus déroutant de l’année, tant dans son propos que dans sa forme. Balançant entre hyperréalisme et fantastique, ce film qui révolutionne les codes de l’animation distille une poésie glaçante et un humour noir qui flirtent avec le désespoir.
Une vraie bonne comédie made in France, sans prétention mais pas dénuée de fond, populaire mais pas beauf, et portée par une brochette de comédiens très en forme. Adopte un veuf confirme le talent de Julia Piaton et Bérengère Krief et entraîne l’adhésion du spectateur, qui rit de bon cœur face aux dialogues rythmés et aux situations enlevées. Bref, il n’y a pas de mal à se faire du bien.
SIMON RIAUX aime les bourgeoises, les Amish et K-2SO
1. THE STRANGERS / THE WITCH
Probablement les deux chocs de l’année, les œuvres les plus audacieuses et créatives vues sur un grand écran. Deux visions radicales quoique opposées, mais qui interrogent notre appartenance au groupe et entretiennent avec le spectateur un même rapport de sidération. Enfin, ces deux films nous auront offert deux des plus belles conclusions de l’année, véritable immersion au cœur de nos plus beaux cauchemars.
Déchirant, humain… les qualificatifs pleuvent et manquent pour définir ce drame. Beaucoup plus qu’un « simple » mélo, Manchester by the Sea est la chronique humaniste d’un homme au bord du gouffre, qui doit assumer une charge dont il se sent incapable. Au-delà des larmes, le film propose un panel technique ahurissant de maîtrise.
3. ELLE
Le film le plus drôle de l’année est également un des plus troublants, soit la chronique féministe d’une amazone amère reprenant progressivement le contrôle de sa vie. Ou comment faire du secret bourgeois et de toute une collection de perversion les moteurs d’une dramédie de mœurs qui réunit le meilleur du cinéma français et de la furie de Verhoeven.
4. THE NICE GUYS / ROGUE ONE : A STAR WARS STORY
Shane Black revient au cœur de son oeuvre, à savoir le cinéma présenté comme un médicament et le buddy movie comme carburant salvateur des relations humaines. Le résultat est un mélange de fantasme cinégénique et d’hommage à une certaine innocence du cinoche des seventies.
Quant à Rogue One, c’est enfin un bon Star Wars et le blockbuster le plus réussi de l’année, un vrai film de guerre et une décharge d’adrénaline tragique incroyablement enthousiasmante.
LAURENT PECHA aime Isabelle, la Corée et la guerre
MENTIONS
- Comancheria, son trio d'acteurs énorme, son Amérique si cinégénique
- Dernier train pour Busan, film de zombies ultime
- Sully, un grand cru pour M. Eastwood
- sans oublier le troisième film coréen énorme de 2016, Mademoiselle
ALEXANDRE JANOWIAK aime la neige, Cannes et l'amour
1. THE REVENANT
Loin d'être un simple survival, The Revenant est un western polaire dense, brutal et spirituel, nous interrogeant sur la nature de l'Homme et la beauté de la planète. Et c'est surtout un tour de force visuelle et une claque esthétique signé du duo le plus virtuose de ces dernières années : Inarittu – Lubezki.
Huis-clos, western, pamphlet politique, parsemé de références au cinéma de Peckinpah, Cronenberg mais aussi aux romans d'Agatha Christie, le tout sublimé par l'utilisation du 70mm Ultra Panavision (un cadre époustouflant) et la musique de l'immense Ennio Morricone, Les Huit Salopards est clairement le film le plus abouti de Quentin Tarantino. Un hommage au cinéma et à l'art en général. Géant.
Parfois drôle, parfois violent et surtout émouvant, Juste la fin du monde nous enferme, nous oppresse et nous étouffe au sein d'une famille déchirée emplie d'amertumes mais regorgeant d'amour. Certes Xavier Dolan caricature son propre cinéma à quelques moments, et alors ? C'est tout ce qui fait son charme, lui seul est capable de transmettre de telles émotions en balançant du O-Zone.
4. CAROL
Pas vu depuis le Festival de Cannes 2015 (le temps passe vite), Carol me hante à chaque fois qu'il me traverse l'esprit. Sa musique bouleversante, sa photographie scintillante, sa mise en scène d'un classicisme formelle mais d'une pureté sans égale et sa magnifique histoire d'amour. Et puis Rooney Mara, Rooney Mara et Rooney Mara.
MENTIONS
- Au cinéma coréen pour sa perle sensuelle Mademoiselle et son délire zombie Dernier train pour Busan
- La pudeur d'émotions déchirante de Manchester by the Sea
- L'hypnotique Tu ne tueras point
Bonus Séries TV
- La SF absurde comique et rafraîchissante Braindead portée par la délicieuse Mary Elizabeth Winstead. Une série déjantée jusqu'au bout de ces « Previously on Braindead »
- Netflix : son œuvre nostalgique Stranger Things et son intrigant OFNI The OA
31/12/2016 à 11:52
@ La Rédaction
Bonjour la rédaction,j'aurai une question a vous poser:
Je voudrais savoir comment on peut faire partit de l’équipe de Ecran Large et aussi savoir si vous êtes rémunérés pour votre travail.
Merci d'avance pour votre réponses.
29/12/2016 à 17:01
Mon top 11 de 2016, en vrac :
Adopte un veuf : j'ai bien rit, c'est pas si fréquent avec une comédie française.
Batman vs Superman : pas le chef d’œuvre espéré, mais quand même.
Le bgg : bien qu'un peu enfantin, Spielberg montre une nouvelle fois ses talents de conteur.
Le livre de la jungle : visuellement époustouflant.
Midnight special : le film qui m'a le plus pris captivé cette année.
Remember : une intrigue peu commune, des longueurs, mais le final rattrape tout.
The revenant : des plans magnifiques, une histoire prenante. Dicaprio tjrs au top.
Vaiana : un enchantement visuel qui donne envie.
Warcraft : il lui manque 40 min pour tenir la route, mais c'est un divertissement honnête.
Zootopie : une excellente surprise, un Disney autant pour adultes que pour enfants.
The nice guys : une comédie US bien troussée, enlevée, drôle.
Deadpool, Triple 9 et Avé César sont derrière, en embuscade.
Top sous réserve car bon nombre de films me sont passés sous le nez : Les Animaux Fantastiques, Rogue One, Manchester by the sea,
Tu ne tueras point, Passengers, Premier Contact,....
29/12/2016 à 12:18
@César
Ça, c'est ta lecture. Parce que tu n'aimes pas Elle. Mais regarde Hollow Man : j'aime ce film perso, mais personne ne l'a vraiment défendu, même si "on a raté le chef d'oeuvre Showgirls" (et c'était bien plus récent à l'époque)
De la même manière qu'on peut caricaturer ceux qui défendraient Elle par principe et parce que c'est Verhoeven, on pourrait caricaturer ceux qui descendent le film parce qu'il est quasi unanimement adoré - donc c'est louche, et ça donne envie de dire le contraire. Aucun de deux n'est profondément intéressant ou spécial si on ne sort aucun argument, mais bon, ce n'est que mon humble avis.
29/12/2016 à 05:28
@Glob
Certes, mon discours faisait donneur de leçons, tu as raison.
Mais je déteste cette hypocrisie consistant à dire: "On a raté un chef d'oeuvre à l’époque-Showgirls- donc adoubons tout ce que fera le mec ensuite."
J’espère que Michael Bay ne nous claquera pas un chef d’œuvre sinon on aura une révision de The Island en classique d’anticipation.
28/12/2016 à 14:43
N'oublions pas "Le Garçon Et La Bête" qui est un très beau film.
27/12/2016 à 12:50
Après une année ciné bien pourrie, je suis quand même d'accord que les rares pépites n'ont fait leur apparition qu'en fin d'année : Tu ne tueras point ; Dernier Train Pour Busan ; Le Livre De La Jungle.
27/12/2016 à 11:04
@César
Comme quoi on peut venir donner sa leçon perso sans être plus convaincant...
Saint Amour : grosse blague mal foutue, mal rythmée, sans grande passion ni originalité.
Comancheria : prototype du "film indé" qui recycle des histoires ultra, mais vraiment ultra classiques, mais qui sont appréciées parce que Jeff Bridges et la fameuse Amérique profonde est bien filmée
Experimenter : c'est pas mal certes, mais de là en en faire un des meilleurs films de l'année... perso j'ai déjà oublié ce film. Un peu pareil pour Braqueurs, carré et appliqué, sans plus.
Heureusement qu'on a tous des goûts différents et qu'on a conscience que c'est logique et très sain ;)
27/12/2016 à 07:24
Thanks les gars. Difficiles choix pour 2016, trop peu de films qui rassemblent tout le monde. Vous avez pensez quoi de la "tortue rouge"?
27/12/2016 à 06:22
Comme quoi on peut vous lire à longueur d’année et trouver vos tops pas tops...
"Elle": si ce n’est pas de Verhoeven, on voit une étoile blanche dans tous les journaux et on en rigole gentiment.
"The Strangers": gentille branlette qui n’égale pas une seconde un "Seven" ou un "Old boy".
"La loi de la jungle": j’ai lu un mec qui rapprochait ça de De Broca... Aïe
Heureusement qu'il y a eu du vrai cinéma cette année: Comancheria, The survivalist, Everybody wants some, Saint-Amour, Braqueurs, 10, Cloverfield lane ou Experimenter. Un top qui vaut les vôtres mais qui a le mérite de diversifier un peu....
Mais je continuerai de vous lire.
:)
26/12/2016 à 23:22
@Greg
Un merci chaleureux de toute l'équipe ! Et c'est très bien de ne pas être d'accord, c'est la base même de la rédaction ;)