Rogue One : pourquoi le droïde K-2SO est la vraie star du film
Son « nom » est déjà sur toutes les lèvres : le droïde K-2SO, doublé par Alan Tudyk, compterait parmi les grandes réussites de Star Wars : Rogue One. Et pour le coup, la rumeur dit vrai, le personnage est l'un des atouts majeurs du film de Gareth Edwards. On vous explique pourquoi, sans spoilers.
L’anti-Jar Jar Binks
Quoique les années aient teinté le regard porté sur la mascotte de la prélogie une détestation mêlée de tendresse, cette création numérique compte parmi les plus critiquées de la saga spatiale. Ouvertement conçue comme un produit d’appel en direction des plus jeunes, puis reniée par Lucas dans les Episodes II et III, la bébête souffrait d’un déficit de charisme évident. Très clairement le droïde qui nous intéresse a été écrit pour palier à ces critiques.
Un véritable rôle
Contrairement à la majorité des droïdes de Star Wars, K-2SO joue un véritable rôle. Il n’est pas cantonné à l’arrière-plan ni condamné aux petites phrases comme son ancêtre C-3PO. Inscrit au cœur même de l’action qui se déroule, il y prend part, fait souvent office de ressort dramatique et permet aussi bien de mettre en lumière les enjeux dramatiques qui touchent les êtres sensibles, que souligner l’humanité inhérente à son caractère.
Une prouesse technique
C’est bien simple, à l’image, impossible de distinguer si la machine est faite de numérique ou d’animatroniques. La performance est bluffante, tant les interactions avec des personnages de chair et de sang sont nombreuses et complexes. Véritable défi, même pour l’œil averti, les séquences où il intervient sont techniquement encore plus exigeantes que le maître étalon du genre, à savoir Qui veut la Peau de Roger Rabbit ?
Cible émouvante
On a beau adorer R2 et C-3PO, on ne les a jamais vraiment sentis en danger. Compagnons de route de nos héros, ils jouent quasiment dans la trilogie originale un rôle de chœur antique, rythmant et accompagnant l’aventure, mais n’étant finalement atteint que superficiellement par elle. Même quand l’un d’entre eux est blessé, ou littéralement dépecé, on comprend bien vite que la menace ne les touche pas.
Tout le contraire de K-2SO, qui en plus de risquer sa « vie », est régulièrement face à des choix ou des épreuves qui l’endurent, ce qui décuple notre attachement.
Faux cynique
On croit un temps que le personnage va être utilisé comme un ressort comique, mais bien vite, ses répliques passent d’un faux ton goguenard à une véritable litanie désenchantée. A bien des égards, le robot est le cœur du film. Initialement glacé et rudoyé par un combat qu’il n’envisage plus que de manière statistique, il se réchauffe peu à peu, jusqu’à trouver une véritable raison d’être lors d’un final d’anthologie.
28/12/2016 à 19:21
J'ai attendu de voir le film avant de lire les articles, et oui à 100% avec les commentaires qui le définissent comme un Sheldon Cooper. Des répliques à la gestuelle.
C'était un bon compromis de R2 et C3, l'un pour son utilité, l'autre pour les répliques. De Sheldon et de sa touche.
17/12/2016 à 22:22
Un "article" consacré à un personnage, et même pas une mention de l'excellent acteur qui assure le doublage, Alan Tudyk ?
...
Bon ben Disney, pour l'étranger, ça servait pas à grand chose de dépenser pour un pro.
17/12/2016 à 17:35
C'est bien le premier droïde qui m'a fait pleurer !
15/12/2016 à 17:12
"Quoique les années aient teinté le regard porté sur la mascotte de la prélogie une détestation mêlée de tendresse"
Parlez pour vous les gars... "tendresse" pour Jar Jar ?? Des clous oui.
15/12/2016 à 14:59
C'est que moi où tout le long, il m'a fait penser au rôle de Sheldon Cooper de Big bang Theory !
Sheldon étant de base un personnage assez robotique dans ses relations, disant ce qu'il pense sans barrière et qui, au fil des saisons s'humanise.
J'ai eu l'impression dans ce film de voir ça, une relation assez robotique avec la nouvelle venue et progressivement, une relation humaine se tisse.
Vraiment, j'ai eu cette sensation dès le début du film et tout le long je me suis dit, c'est le personnage de Sheldon en Robot dans Star Wars.
15/12/2016 à 12:30
Melki : si je ne peux prétendre à parler cinéma, alors je me tais. Bien dommage de fermer la conversation comme ça.
Assez ironique de défendre un film sur la rébellion et de juger les autres comme l'empire haha
15/12/2016 à 12:01
Batbatmonkey : oui je suis d'accord avec toi en VF c'est sa voix.
Moi j'ai adoré ce film, même si quelques clins d'oeil et FX aurait mérité plus de retenu, et n'apporte pas grand chose.
Par contre mes enfants ont moins aimé ...
15/12/2016 à 10:30
Quand on écrit "les pires Star Wars à ranger à côté des I et II" et qu'on explique qu'un film où tous les personnages jouent leur vie n'a pas d'enjeux. On est à priori pas vraiment qualifié pour causer cinéma.
Meilleur épisode de la saga pour moi et de très très loin. On peut discuter de la supériorité de L'Empire contre Attaque, grâce auquel effectivement, on s'est posé la question de faire un film qui épouse vraiment les thèmes brandis par la saga, mais dans les faits EPisode One l'écras eà tous les niveaux.
Après comme les gens ont un peu perdu l'hhabitude du premier degré, du tragique et des mythes héroïques (voir Marvel), beaucoup auront peut être l'impression d'être face à un déficit d'écriture, ce qui est dommage tant le film est brillant à ce niveau-là.
15/12/2016 à 10:26
Moooaoa complètement j'avais l'impression qu'il était d'ailleurs doublé par lui
Bon mis à part ce personnage vraiment réussi, le film est pour ma part un étron cosmique, ceci du a des enjeux pas terribles, et surtout des personnages écrits sans finesse ni bien profonds. Apres je suis tolérant et j'accepte bien sûr tout les avis, mais c'est de loin le pire Star Wars a ranger aux côtés de l'épisode I et II
14/12/2016 à 22:51
Il a un petit côté Sheldon Cooper ...