Suicide Squad, Bourne, Star Trek... Y-a-t-il un film pour sauver l'été ?

Une fois n’est pas coutume, cet été ressemble à un champ de ruines en matière de blockbusters. Mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas pléthore d’excellents films à découvrir.

Que vous ayez adoré ou détesté Suicide Squad, le fait est qu’en apparence, cette saison estivale peut paraître un peu terne. Pourtant il n’en est rien et les semaines à venir regorgent de petites pépites à découvrir. On passe en revue les prochaines surprises de l’été.

Jason Bourne –  10 Août

C’est probablement le seul blockbuster franchement honnête du moment. Pas original pour un sou, reboot déguisé en suite, ce nouveau chapitre de la saga est réalisé par Paul Greengrass et fonctionne avant tout comme un best-of des épisodes précédents.

Mais quel best-of ! Jason  Bourne offrira aux amateurs de spectacle musclé leur dose d’adrénaline, comme nous le détaillons dans notre critique.

L’Economie du couple – 10 août

Ce fut une des plus belles surprises du Festival de Cannes. Le nouveau film de Joachim Lafosse est un drame intimiste, écrit avec finesse, d’une précision chirurgicale, qui nous offre en supplément deux performances d’acteurs d’une justesse impressionnante. Nous avions eu la chance de rencontrer les interprètes et de leur soutirer quelques confidences, retrouvez donc ces entretiens avec Bérénice Béjo et Cédric Kahn.

Instinct de Survie – 17 août

Peut-être pas la claque attendue, mais un vrai bon film de requin. Après une promo qui avait fait naître le fol espoir de trouver ici le digne successeur des Dents de la Mer, on est forcément un peu déçus.

Mais Instinct de Survie fonctionne et parvient sans mal à s’imposer comme l’une des meilleures productions du genre, grâce à des effets spéciaux réussis, une technique de haute volée et une Blake Lively investie.

Toni Erdmann - 17 août

On ne peut pas dire que Cannes soit le royaume de la comédie. Et pourtant. Ce film allemand a su charmer les spectateurs de tous bords lors de sa projection sur la Croisette. Fable humaniste frisant l’absurde, ce récit (un peu trop long) est une vraie trouvaille.

Dernier Train pour Busan - 17 août

Peut-être le film de l’été par excellence. Extrêmement spectaculaire, tendu de bout en bout et fort d’une belle inventivité, Dernier Train pour Busan renvoie la concurrence horrifique et le cinéma catastrophe venus des USA au rang de playmobiles tant il accumule les morceaux de bravoures dantesques.

Amateurs d’apocalypse, de pandémies et tout simplement de cinéma de divertissement aussi intense qu’exigeant, voilà qui est fait pour vous.

American Nightmare 3 – dans les salles

Série B enragée, politiquement très incorrect et terriblement jouissive, malgré un scénario très mécanique et une esthétique parfois un peu pauvre, American Nightmare 3 est un survival qui sent bon la poudre, la violence et la révolte.

Un vestige des années 70 complètement furibard et toujours sur les écrans.

Peter et Elliott le Dragon - 17 août

On ne le verra que dans quelques jours, mais ce nouveau Disney est précédé d’une excellente réputation, certains allant même jusqu’à proférer le grand retour de Disney dans la case du divertissement familial et du merveilleux.

Les trailers nous ont charmés, on espère qu’il en ira de même du métrage !

Dans le Noir – 24 août

Amateur d’angoisse subtile, diffuse et maline, passez votre chemin, cette production Warner chapeautée par James Wan se focalise sur le jump scare, les frissons violents et les sursauts, le tout enrobé dans un des scénarios les plus gentiment débiles qu’on ait vus ces dernières années.

Mais il le fait avec une maîtrise de la frousse remarquable, qui vous vaudra à n’en pas douter de très belles sueurs froides (et le film dure une heure de moins que Conjuring 2, ce qui est fort appréciable).

Nerve – 24 août

Un autre film estival que nous n’avons toujours pas eu le temps de visionner, mais qui propose à la fois un pitch excitant et un casting alléchant.

Blood Father – 31 août

Jean-François Richet (Mesrine) s’allie à Mad Mel Gibson pour un thriller qui sent bon la sueur, la gazoline et la cordite. Ça tire, ça pète des bras et ça sort de la grosse punchline à moto. Une série B plus qu’honnête, frontale et qui fleure bon le cinéma énervé à la papa.

Nocturama – 31 août

Privé de Festival de Cannes pour cause de sujet explosif (des jeunes décident de faire sauter des bâtiments en plein Paris), le film de Bertrand Bonello, un temps intitulé Paris est une Fête est une des plus éclatantes réussites du cinéma hexagonal en 2016.Dynamique, électrique et esthétiquement éblouissant, on vous recommande cette plongée noctambule dans la capitale.

Divines – 31 août

Autre très belle surprise Cannoise, cette immersion lumineuse dans la vie d’une Cité nous emporte grâce à sa pêche phénoménale et son énergie.

Méchanic Résurrection – 31 août

C’est bien connu, il n’y a rien de tel qu’un bon ptit Statham pour transformer de bonnes vacances en moment de pur bonheur régressif. On ne sait pas trop quoi vous dire, sinon que comme d’hab, ce bon Jason devrait nous offrir notre pain de ce jour, et notre ratio d’action badass et de brisage de cartilages.

Comancheria – 7 septembre

Un thriller, une déclaration d’amour à l’Amérique des grands espaces et à ses marginaux, autant qu’un film social puissant mais jamais donneur de leçons. Après Les Poings contre les Murs et Perfect Sense, David McKenzie rappelle qu’il est un cinéaste aussi brillant que souvent sous-estimé.

Et comme à son habitude, Jeff Bridges est impérial. Avis aux amateurs de colts, de rednecks et de braquages de banques.