Les meilleurs films de Noël

Vincent Julé | 24 décembre 2010
Vincent Julé | 24 décembre 2010

Après une sélection des pires films de Noël, il était logique d'offrir une alternative avec ce que le cinéma a fait de mieux sur Noël. Et il y en a pour tous les genres, pour les petits et les grands.

 

Noël chez les Muppets

Peut-être la meilleure adaptation ou du moins déclinaison du conte de Charles Dickens. Michael Caine y est Scrooge, homme cupide et violent, qui le soir de  Noël est visité par les fantômes de ses associés qui lui annoncent la venue de trois esprits. Quatrième film des Muppets, Noël chez les Muppets est le premier réalisé après la mort de leur créateur Jim Henson. C'est son fils Brian qui reprend le flambeau et qui propose une comédie musicale extrêmement noire et mature pour sa cible. La présence du Paul Williams de Phantom of the Paradise n'y est pas pour rien. Un bijou qui pâtit de la concurrence de Maman, j'ai encore raté l'avion et Aladdin lors de sa sortie américaine en 1992, mais qui depuis a su s'imposer comme un rendez-vous incontournable de chaque Noël. C'est un ordre !

 

 

 

Love Actually

Premier film du scénariste de Quatre mariages et un enterrement et Coup de foudre à Nothing Hill, Love Actually est un film fou, une utopie romantique, un précis de comédie sentimentale... Richard Curtis a voulu tout y mettre, au mépris de toute raison, de toute logique et presque de sens cinématographique. 2 heures 15, 25 personnages principaux, les plus grands acteurs britanniques toutes générations confondues... c'est ce qu'il lui faut pour faire le tour de l'amour dans tous ses états. Alors, bien sûr, il survole toutes ces histoires, mais par un montage virtuose et perfection de l'écriture, il parvient à en tirer leur essence, une pureté. Qui a dit qu'on ne pouvait pas emballer à Noël ?

 

 

L'étrange Noël de Monsieur Jack

C'était ça ou Le Grinch. Sérieusement, en s'attaquant à Noël, Tim Burton et Henry Selick proposent peut-être le meilleur détournement de cette fête sacrée. Voir Jack Skellington foutre le boxon dans les plans du Père Noël est un plaisir dont il serait criminel de priver les enfants. Surtout qu'ils sont les premiers à le solliciter. 15 ans après, ce chef d'œuvre est devenu indémodable, ou devrait-on dire plutôt qu'il est toujours à la mode. Jack est ainsi une icône que s'arrachent et s'approprient les nouvelles générations gothiques. C'est toujours mieux qu'un poster de Tokyo Hotel.

 

 

 

Bad Santa

Parce que les grands enfants ont aussi le droit de se marrer à Noël, et parce qu'à la réflexion, le film de Terry Zwigoff ferait un bon démontage en règle du mythe de Noël et préparait un peu mieux les gamins à aller pointer au chômage. Si Bad Santa n'est pas toujours réussi ou drôle, il offre à Billy Bob Thornton un rôle et un costume sur-mesure. Entouré d'un nain agressif et d'un morveux tête à claques, il fait des merveilles en faux Père Noël alcoolique et perceur de coffre. A moins qu'on nous ait menti que ce soit la vraie vie du Père Noël. Génial !

 

 

 

Elfe

Déjà, il serait dommage de passer à côté du premier grand rôle de Will Ferrell au cinéma. Mais surtout, Elfe est peut-être l'une des dernières bonnes comédies de Noël. Sur une idée simple mais fallait y penser, Buddy l'être humain se retrouve élevé par des lutins au Pôle Nord puis retrouve la ville où l'esprit de Noël n'est plus ce qu'il était. Avec ses 1 mètre 80 de croyance absolue et naïveté touchante, Will Ferrell est le temps de scènes hilarantes tous les enfants devant leur écran. Et qu'est-ce que préfèrent les gosses, si ce n'est se voir faire les cons.

 

 

Maman, j'ai raté l'avion

Le fantasme absolu. Plus de parents, plus de frères et sœurs, la maison pour soi tout seul et deux gangsters ringards pour s'amuser. L'insolence élevée au rang d'art pour un film qui mérité une piqûre de rappel tant son inventivité et sa liberté n'ont pas vieilli. Par contre, mieux vaut passer sous silence ces trois suites. Et Home Alone, ça aurait pu faire un sacré titre de film d'horreur.

 

 

 

Gremlins

Le voilà le film d'horreur de Noël, le seul, l'unique. L'œuvre culte de Joe Dante est une mine de morceaux d'anthologie qui vous éduquent un bon cinéphile. Cette histoire de Père Noël coincé dans la cheminée racontée par Phoebe Cates, ces « Aye hi Aye ho » scandés par les Gremlins devant Blanche-Neige et les sept nains, ce final dantesque (avec mauvais jeu de mots). A ne pas regarder après minuit sinon... Guizmo caca !

 

 

 

Die Hard

A cause de Piège de cristal, impossible maintenant d'écouter normalement « Jingle Bells Rock ».  Mais grâce à lui, il est au moins possible de passer des fêtes un peu explosives. Difficile d'argumenter sur la place du film dans cette liste, tant il a changé la face du cinéma d'action. L'occasion peut-être de faire l'éducation cinématographique de votre fils - Approved by Laurent Pécha.  

 

 

Le sapin a les boules

Troisième volet des aventures de Chevy Chase en vacances après Bonjour les vacances en 1983 et European Vacation en 1985. Rien que pour le titre français.

 

 

 

A Christmas Story

Une curiosité ou plutôt un outsider pour finir. En effet, méconnu en France malgré une sortie en novembre 19984, le film de Bob Clark est souvent cité en première place des tops de Noël Outre-Atlantique.  Ralphie est un jeune garçon qui n'a qu'un seul souhait pour Noël, celui de se faire offrir la fameuse carabine à double action de Red Ryder. Se heurtant à l'opposition de ses parents, il décide de s'adresser directement au Père Noël. A noter que Bob Clark s'était déjà attaqué à Noël en 1974 avec Black Christmas, signant par la même occasion le premier slasher de l'histoire du cinéma.

 

 

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