Critique : Despair

Nicolas Thys | 30 mars 2012
Nicolas Thys | 30 mars 2012
Despair est à l'origine un roman allemand écrit en russe de Vladimir Nabokov  datant de 1934. Lorsque Fassbinder décide de l'adapter, plus de quarante ans après, il le tourne en anglais avec notamment l'un des plus grands acteurs de l'époque, Dirk Bogarde une fois encore dans la peau d'un personnage à la personnalité trouble, dérangée et dérangeante. On comprend vite ce qui a pu intéresser le réalisateur allemand dans le texte : la perversion et la description d'une sexualité sans réel tabou, la liberté totale d'un monde qui va bientôt en être privé, la folie, les hallucinations du héros et sa recherche d'un double et d'une autre vie, et la violence désespérée associé au grotesque de certaines situations qui plonge l'ensemble dans une comédie macabre. Le rythme est parfois un peu lent mais la mise en scène est brillante et le travail de Michael Ballhaus édifiant, construisant grâce aux lumières un monde aussi fantomatique que réaliste.

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