Critique : Timbuktu
Raconter une ville controlée par les forces djihadistes, Tombouctou au Mali, sans tomber dans le sensationnalisme, était le pari de Sissako.
Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…
Raconter une ville controlée par les forces djihadistes, Tombouctou au Mali, sans tomber dans le sensationnalisme, était le pari de Sissako.
La soirée annuelle du Rotary Club de Neuilly sur Seine est parvenue non sans mal à causer un peu cinéma. Ô joie.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette édition, une nouvelle fois, compose un instantané relativement précis du cinéma hexagonal...