Critique : Gimme the Loot

Stéphane Argentin | 27 mai 2012
Stéphane Argentin | 27 mai 2012

Deux ados afro-américains, des bombes de peinture pour graffer (à ne surtout pas confondre avec des tags, simples gribouillages de teubés sans cervelle comme nous le rappelle la scène d'ouverture), des baskets, un peu de beuh et des dollars. Voilà, en gros, les ingrédients de base de Gimme the loot qui va suivre pour deux journées les péripéties de Malcolm et Sofia dans les rues de la Big Apple alors qu'ils tentent de mettre la main sur de la fraîche en vue de graffer la fameuse « pomme » de l'équipe de baseball des Yankees, exploit jamais accompli jusque là qui leur permettrait de se faire connaître et de « marquer leur territoire ».

De reconnaissance et de territoire, il en est donc question dans ce premier long-métrage réalisé par Adam Leon dont le principal défaut repose sur une première moitié laborieuse où les deux protagonistes tentent de récupérer du fric chacun de leur côté. Puis, lorsque les deux se trouvent enfin réunis, leur complicité (re)lance enfin l'intérêt. Il y est alors question (non sans humour) de lutte entre quartiers (en l'occurrence dans le cas présent : le Bronx et le Queens), de religion (juive), de sexe et aussi d'amour, celui que ces deux-là, bien que très attirés l'un par l'autre, n'osent pas se déclarer. Une délicatesse et une richesse thématique bienvenues mais qui arrivent toutefois un peu tard pour apprécier pleinement le film.

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