Critique : Choke
Il faut toujours se méfier des affiches clinquantes
et des tagline accrocheuses comme
« par l'auteur de Fight Club ». Dans ce cas
précis, cela signifierait
Cherchant de quoi payer la clinique privée où sa mère est hospitalisée en psychiatrie, Victor monte une redoutable escroquerie. Alors qu'il dîne dans les meilleurs restaurants, il fait semblant de s'étouffer et s'arrange pour que de bons Samaritains viennent à son secours : ces derniers se prennent alors d'affection pour lui et finissent par le couvrir de chèques. Son boulot est tout aussi surprenant puisqu'il endosse le costume d'un domestique irlandais du XVIIIème siècle dans un parc d'attractions historiques. Et lorsqu'il n'est pas en train de jouer les pèlerins, de s'étouffer en mangeant - ou encore de rendre visite à sa mère qui ne le reconnaît plus -, il participe à des thérapies de groupe pour obsédés sexuels.
Il faut toujours se méfier des affiches clinquantes
et des tagline accrocheuses comme
« par l'auteur de Fight Club ». Dans ce cas
précis, cela signifierait
De psychopathes en marginaux, de flics teigneux en mythomanes érotomanes, il aura composé une carrière inégale, chancelante, passionnante et imprévisible.