Critique : Musée haut, musée bas
Un peu de hors-sujet : traditionnellement réservées au cinéma, ces
lignes vont, une fois n'est pas coutume, parler d'autre chose. Car Musée haut, musée bas
n'est
Un conservateur terrorisé par les plantes vertes, une mère plastifiée pour être exposée, un ballet de Saintes Vierges, des gardiens épuisés par Rodin, un ministre perdu dans une exposition de sexes, une voiture disparue au parking Rembrandt, des provinciaux amoureux des Impressionnistes, touristes galopins galopant d'une salle à l'autre, passager clandestin dans l'art premier, Picasso, Gauguin, Warhol, ils sont tous là dans ce petit monde qui ressemble au grand, dans ce musée pas si imaginaire que ça, valsant la comédie humaine jusqu'au burlesque.
Un peu de hors-sujet : traditionnellement réservées au cinéma, ces
lignes vont, une fois n'est pas coutume, parler d'autre chose. Car Musée haut, musée bas
n'est