Critique : Rencontres à Elizabethtown
La dernière rencontre avec Cameron Crowe s'était soldée par un rendez-vous manqué. Son Vanilla Sky, chic et toc, finissait par ressembler à une mauvaise pub
Chacun a droit à l'échec. Mais réussir un vrai fiasco, rater un projet de longue haleine auquel on croyait dur comme fer, ruiner d'un coup des centaines de vies, couler une boîte en 24 heures demande des dispositions particulières.C'est l'exploit que vient d'accomplir le designer Drew Baylor en créant la chaussure de sport Mercury, une aberration dont le lancement imminent pourrait bien être le bide du siècle, avec une perte sèche annoncée de 1 milliards de dollars.A trois jours de l'apocalypse, Drew reçoit un appel affolé de sa soeur. Leur père, Mitch, vient de mourir, et leur mère a sombré dans un tel état de confusion et d'agitation qu'elle est incapable de se rendre dans le Kentucky pour les funérailles. Il revient à Drew de régler les détails de la cérémonie avec la famille et les nombreux amis de la victime...
La dernière rencontre avec Cameron Crowe s'était soldée par un rendez-vous manqué. Son Vanilla Sky, chic et toc, finissait par ressembler à une mauvaise pub
Quatre ans après Vanilla sky, remake plus ou moins (in)utile du Ouvre les yeux d'Alejandro Amenábar, Cameron Crowe revient à la comédie romantique avec Elizabethtown.
Réalisateur
À quatre mois de sa sortie en salles, il était presque temps pour Cameron Crowe (Jerry Maguire, Presque célèbre) de dévoiler les images de son nouveau film