Arnaud
18/08/2016 à 13:44

Je pense qu'on melange deux choses ici.
Vos arguments se tiennent, et j'admets moi-meme qu'avec le marché actuel il serait tres difficile (voir impossible) pour un film Star Trek de reussir si il etait fait a la mode des ancien(ne)s films (ou series).
Je ne parle pas de la methode de realisation, deja parce que je suis assez receptif aux reals d'Abrams que je considere comme un excellent realisateur.
Je ne parle pas non plus de l'histoire en elle-meme qui sous couvert de realité parallele revisite l'histoire de Spock et Kirk (meme si a titre personnel et meme en sortant de l'etiquette Star Trek, je trouve cette histoire totalement incoherente et trop dans le "comme par hasard").
Je ne parle pas de la modernité insufflée dans le design des vaisseaux ou des habitants de la Terre. L'aspect esthetique du film en somme.
Je ne parle que du fond, de ce qui a ete etablie dans une chronologie commune, et qui est au final jamais respecté.

Car meme avec sa chronologie parallele (qui effectivement est une maniere de raconter SON histoire en s'affranchissant de pas mal de choses issues des iterations precedentes), Abrams a fait le choix de la continuité. Comme je l'ai dis, la serie Enterprise est un passé commun aux deux chronologies. Cela donne une trilogie (pour le moment) certes dans sa ligne temporelle mais qui ne s'affranchie pas des codes etablis precedemment: meme univers, memes personnages, memes regles, mais chronologie differente.
Avec ce procédé un peu batard, Abrams fait le choix au final de conserver les series et films precedents, mais de les placer dans une autre realité que son histoire. E nconservant ces recits, on doit en conserver certains codes. Ou alors on ne conserve rien et la on raconte ce qu'on veut.

Au contraire du film Mission Impossible, de BSG de Moore, ou des James Bond ère Daniel Craig qui eux se liberent totalement de ce qui a ete fait: autre univers, autre personnages, autres regles, autre histoire. A partir de la ils peuvent raconter ce qu'ils veulent, changer les sexes, intervertir les mechants ou autre, ce n'est pas genant puisque rien n'existait avant dans leur recit.
Pour Lucas, certes sa prelogie a ete conspuée mais jamais par manque de respect a l'esprit Star Wars (cela a ete fait par ... ah ben Abrams encore), mais plus par une histoire pas forcement bien racontée et plutot soporifique par moment (et j'ajoute a cela le jeu d'acteur absolument catastrophique d'Hayden Christensen qui a lui seul gache l'episode II). Par une realisation noyée de CGI en pagaille, par des personnages secondaire soit mal interpretés, soit totalement inutiles.
Mais jamais par manque a l'esprit des 3 premiers films. Anakin devient bien Dark Vador de la maniere dont cela nous a ete raconté, il est bien formé par Obi-Wan, il a bien deux enfants jumeaux qui sont Luke et Leia, qui seront bien elevé l'un sur Tatooine par son oncle, l'autre sur Alderaan par la famille royale, etc ...

Revenons donc aux Star Trek new age ou qqchose existait avant (tout ce qui precede l'arrivée de Nero donc). En faisant ce choix, on se pose des limites et des regles, et en bafouant ces regles (ce qu'ont fait Abrams et sa bande) on recupere ce qui a ete fait tout en le violant. Ce qui est, a mes yeux, encore plus violent et insultant que ce qu'ont fait De Palma et Moore (et j'adore les films IMF, celui de de Palma en tete).
Abrams et ses potes ont juste montré qu'ils voulaient faire du Star Trek en utilisant Star Trek, mais sans comprendre Star Trek.
Au final je ne critique pas le choix de la chronologie alternative, je critique le fait qu'ils se servent de cela pour justifier tout et n'importe quoi. Dans la serie originale, Kirk se bat a mains nues contre Khan et gagne le combat ... dans le film de 2013 Khan est presque un Robocop ambulant ... pourtant la congelation de Khan est la meme dans les deux chronologies, le personnage est le meme quoiqu'il arrive

Si demain je decide de faire du football mais en prenant la balle a la main et en courant la foutre dans l'autre camp, ca s'appelle pas du foot mais du Rugby.
Si je fais un Star Trek avec autant d'erreurs dans le fond, ca n'est pas un Star Trek mais un fun-entertainment-movie qui a décidé de s'appeler Star Trek pour surfer sur une marque connue.

Geoffrey Crété - Rédaction
18/08/2016 à 12:18

@Arnaud

A la base, on ne se pose pas en grands défenseurs de J.J. Abrams, pour info. On répond simplement qu'on refuse d'être dans une position extrême vis-à-vis des films récents, vus par le prisme unique des règles des séries. Avec une bonne et une mauvaise manière officielle de faire. Pour plusieurs raisons déjà évoquées, et notamment parce qu'un film à 150M sorti en 2009 obéit avant tout à un marché, une industrie, et s'inscrit dans un mouvement dicté en partie par le public. Entre la série originale et le film d'Abrams, des décennies, de profonds changements dans l'industrie et le monde, un public totalement différent.

La chronologie alternative, qui est la base de cette nouvelle franchise, étant en plus tout sauf un détail à nos yeux. Qu'on apprécie ou non, c'est un message symbolique. C'est peut-être une suite aux yeux de certains, mais le fait qu'elle se déroule dans cette brèche, ce n'est pas anodin. C'est la preuve qu'il y a une volonté de ne pas heurter les fans, de réécrire certaines choses, et assumer qu'en devenant des blockbusters, la saga aura de nouvelles règles. Dans la multitude des possibilités, surtout dans un univers de SF qui a touché à ces notions, c'est un vrai choix.
Donc on peut simplement voir ça comme autre chose qu'une simple suite directe et claire.

L'exemple de BSG a surtout été lancé pour parler de la fidélité à un matériau, à la notion de trahir. Pour dire qu'il n'y a pas de limite à la trahison, pas vraiment de frontière officielle à partir de laquelle c'est une hérésie. Tout dépend du résultat.
Mais l'exemple de Mission : Impossible est intéressant : le film de De Palma brise dès l'intro les codes de la série, d'une manière très brutale. De nombreux fans ont été scandalisés. De nombreux autres ont été séduits.

Enfin, vous le dîtes bien : les films ne sont pas considérés chez tous les fans de Star Trek. On en revient à la première idée ici : il n'y a pas de grande vérité, de consensus obligatoire et inévitable, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Il n'y pas une seule et unique façon d'être fan de Star Trek.

Comme on disait : c'est un objet qui passionne tellement, qui a offert tellement, que chacun se l'est approprié. Comme Star Wars, ça a échappé à son auteur pour devenir la propriété des fans. Le fait que George Lucas ait été tant attaqué avec la prélogie (alors que c'est l'histoire qu'il voulait, qu'il avait les moyens de ses ambitions, qu'il a cette fois réalisé les trois films) est significatif. Et sans même essayer de parler de qui aurait "raison".

Vous trouvez que l'argument de la chronologie alternative "ne tient pas une seconde" ? Vous n'êtes certainement pas le seul. Mais d'autres estiment que c'est un choix pas inintéressant, surtout au sein d'une industrie devenue spécialiste du recyclage. C'est donc passionnant d'échanger et discuter autour de ça, mais pour nous, la question ne peut être résumée à une bonne ou mauvaise façon de faire selon la bible Star Trek. C'est un aspect parmi d'autres, sur lequel même les fans de Star Trek ne sont pas d'accord.

Arnaud
18/08/2016 à 11:48

Dans l'ensemble je suis assez d'accord avec Dark Locutus.
Vous reprenez des exemples tel que celui de Starbuck dans Battlestar Galactica. Fort bien, sauf qu'il y a une difference de taille entre Battlestar Galactica old VS new, et Star Trek old VS Star Trek d'Abrams.
Ronald D. Moore a donner une relecture de BSG, une nouvelle version, pas une suite. A partir de la il peut changer ce qu'il veut, ce n'est pas dans la continuité de ce qui a ete fait.

Abrams en revanche propose une "suite" a Star Trek, sous couvert de chronologie alternative. Au final Star Trek old et les Star Trek d'Abrams (et Lin maintenant) partagent un lien commun avec la serie Enterprise (qui est donc commune et anterieure aux deux versions).
Il ne sort donc pas de l'univers Trekkien originel mais propose une autre suite a Enterprise, dans le meme univers.
A partir de la, il doit etre soumis a des regles communes auquel on ne peut s'affranchir. Et dans cet univers, un cadet en cours de jugement ne peut devenir capitaine en second puis capitaine de vaisseau amiral de Starfleet en 2h en ayant rien fait ou presque (si on regarde le film, ce sont les autres qui font tout). Dans cet univers, on ne peut changer les places des planetes (Delta Vega visible de Vulcain), on ne peut attaquer la Terre ou Vulcain sans defense orbital, on ne peut se teleporter a l'autre bout de la galaxie sans probleme, on ne connait pas les romuliens ni les caradassiens 100ans avant, etc ....
Au dela de la relecture, de la modernité du recit d'Abrams auquel je ne redis rien, il y a des choses immuables auquel on ne peut toucher sans pervertir totalement l'oeuvre d'origine. Kronos n'est pas a 10min de la Terre en vitesse de distorsion ... Il n'y a plus de capitalisme et d'argent sur Terre, donc plus de marques (Nokkia), Starfleet est pacifiste et ne deciderait pas de laisser mourir ses ennemis si ils pouvaient les sauver (ou en tout cas Spock ne s'offusquerait pas que Kirk le propose a Nero), etc ...

Par ses oeuvres, Abrams a clairement montré qu'il ne connaissait rien du tout a cet univers. Lindelof et Orci (pour qui j'ai de profonds mepris tant tout ce qu'il ecrivent est frappé d'incoherence et de stupidité cachés sous couvert du fun. Le dernier exemple etant Insaisissables 2, a des années lumieres du premier dont ils n'ont pas ecrit le scenario ...) ont montré que ce sont tout sauf des trekkies car ils trahissent tout l'esprit de Star Trek dans ses plus profonds fondements.

J'ai bien conscience qu'un film dans le meme esprit que Star Trek originel n'aurait que peu de chance de fonctionner, mais je crois sans l'ombre d'un doute qu'une histoire fun et explosive qui respecte le background de Star Trek etait totalement possible (deja en mettant l'action a une autre epoque ou au moins avec d'autres personnages).
Mais non, rien de ce qui est montré ne marche et ne va dans le meme sens que ce qui a ete fait (et qui pourtant est revendiqué par ces nouveaux films encore une fois)

Vous parlez de DS9, Enterprise, ou encore Voyager. Bien que ces series soient differentes et parfois critiquées, elles n'ont en revanche jamais ete contre ce qui a ete fait, trahi ce qui a ete fait. Enterprise s'est risqué a montrer des choses qui auraient pu aller a l'encontre des series antieures (la premiere rencontre avec les Ferengis par exemple), mais s'est finalement toujours attardé a ne pas aller trop loin pour respecter ce qui avait ete dit avant.

Abrams s'est appliqué a montrer du fun, des blagues, un Kirk limite proche de Jesus quand son equipage seraient les apotres (la rencontre avec Scott est quand meme le summum du n'importe quoi ...), et n'a pas hesiter a se moquer totalement des oeuvres precedentes avec le meme argument qui ne tient pas une seconde: ou mais c'est une chronologie parallele !! (qui doit surement expliqué pourquoi Chekov est 4ans plus jeune que dans la version originale ?)

Au final ca en fait des films fun et sympa a regarder, mais des Star Trek absolument horribles et non considérés chez tous les fans de Star Trek

NeoRevan
18/08/2016 à 09:01

Sympa l'article. On ne parle jamais assez de la série originale Star Trek.

Geoffrey Crété - Rédaction
18/08/2016 à 00:21

@Ssird

L'été, l'équipe réduite...
Et cinq ou six erreurs, vu la longueur, c'est quand même pas "bourré de coquilles". Un peu d'indulgence estivale svp les amis, on fait au mieux ;)

Ssird
18/08/2016 à 00:10

Article très intéressant mais bourré de coquilles, hop hop on se relit les amis

Geoffrey Crété - Rédaction
17/08/2016 à 21:29

dark locutus,

"A partir de quand, ou selon quels critères, un "créateur" trahi une œuvre qu'il adapte ou remake ?"
Justement : il n'y a pas de limite officielle, de barrière claire et précise, à partir de laquelle un créateur va trop loin, et mérite unanimement et indiscutablement d'être descendu. Surtout quand on parle d'un objet aussi dense et grand que Star Trek, qui a embarqué tant de monde à différents moments de son existence.
Un exemple vient spontanément : Ronald D. Moore a fait de Starbuck une femme dans Battlestar Galactica, déclenchant un scandale chez les fans. Au final ? Le personnage interprété par Katee Sackhoff est l'un des meilleurs.
Pour sortir un cliché : adapter, c'est trahir. Aujourd'hui, on peut appliquer ça aux franchises : rebooter, faire une suite, faire un prequel, c'est trahir. On pourrait arguer que Ridley Scott et George Lucas ont eux-même trahis leurs oeuvres (Alien et SW) en revenant dessus. L'oeuvre appartient-elle plus aux auteurs, aux créateurs, ou au public ? Lequel peut déterminer ce qu'on a le droit de faire, et ce qui est contre-nature ? Vaste débat.

Et le postulat du premier Star Trek de J.J. Abrams n'est-il pas de rouvrir une brèche dans la mythologie pour y laisser se développer une nouvelle histoire, de nouvelles aventures, dans une timeline différente, afin de symboliquement dire qu'il n'y aura aucune trahison, mais simplement une suite sous forme de renaissance parallèle ?

Ce qui ne signifie absolument pas qu'on doit aimer, valider, apprécier. Encore une fois : c'est un choix, qui pourra être perçu comme une vaste fumisterie, une proposition intéressante, un coup de génie, ou toute autre nuance. Après tout, les amateurs ou fans de Star Trek ont chacun des avis parfois très tranchés sur les différentes séries et téléfilms. Voyager sera le pire pour certains, DS9 pour d'autres.

Les films Star Trek étant devenus des blockbusters dans les années 2000, au sein d'un système avec ses règles et ses modes, face à un public ancré dans son époque, on peut regretter tout en comprenant qu'il y ait en plus la nécessité d'élargir, simplifier, codifier et adapter la mythologie. Trouver un équilibre entre le public qui viendra car Star Trek, et celui qui viendra malgré Star Trek (avec sa réputation d'objet réservé aux purs fans notamment). On peut effectivement élargir bien au-delà de Star Trek pour voir le fonctionnement des blockbusters actuels... tout en sachant que c'est souvent avec le recul qu'on comprend mieux, loin des passions sur le moment (il n'y a qu'à avoir les films de super-héros actuellement, qui déclenchent de petites guerres furieuses, de plus en plus).

On parle vraiment de ressenti. Quand vous écrivez "mais se réapproprier le contenu pour en faire sa pseudo création ( en plus inférieure en qualité sous couvert de modernité ! ) là c'est plus possible", c'est un avis, tout aussi réel et recevable qu'une personne qui a apprécié, a rêvé, a été agréablement surprise ou grandement divertie par ces films.

En outre, Star Trek est une oeuvre gigantesque, qui a eu plusieurs visages, plusieurs vies ; qui a évolué sur des décennies, a été victime de plusieurs modes. Pourquoi pas cette fois ? Certains ont regretté que Star Trek revienne avec DS9, ou Voyager, ou Enterprise. Pour d'autres, c'était le coup de coeur, la découverte, la porte d'entrée. La série originale ou TNG restent pour beaucoup supérieurs, mais ça n'empêche pas les autres séries d'avoir essayé, et conquis d'autres personnes. Et fait survivre l'âme de la saga.

Chez Ecran Large, les deux premiers films ont eu de bonnes critiques à leur sortie, sans non plus faire l'unanimité au sein de la rédaction. Le troisième a eu une critique beaucoup moins enthousiaste. Peut-être que pour certains, Sans limites est supérieur aux précédents. C'est la nature du cinéma, surtout à grand spectacle.
Quant à J.J. Abrams, il est devenu au fil des années un cinéaste qui déchaîne les passions, d'une manière ou d'une autre, de façon de plus en plus extrême, parce qu'il touche à des objets tellement populaires que chacun se les ait appropriés. Au point d'avoir une vision parfois très précise de ce qu'ils sont et devraient être. C'est donc peu étonnant qu'il y ait des avis si divers autour de Star Wars ou Star Trek.

D'ailleurs, en parlant trahison : beaucoup de fans de la série Mission Impossible ont détesté le film de De Palma car il brise tous les codes dès la scène d'introduction (comme vous disiez pour le Star Trek d'Abrams). Pourtant, on peut aussi voir ça comme un geste audacieux, un parti pris fort et net, une manière d'assumer la naissance d'une nouvelle franchise. Le film de De Palma est considéré par certains comme un grand film, et par d'autres comme une blague bien filmée.

dark locutus
17/08/2016 à 20:41

merci pour la réponse sympa et évidemment, " chacun son opinion "
Alors, allons y, entamons le débat sur la base suivante :
A partir de quand, ou selon quels critères, un " créateur " ( pour ne pas réduire le débat au seul réalisateur ) trahi une œuvre qu'il adapte ou remake ?
Je prends un exemple précis : le postulat fondamentale de star trek NG, la directive première, qui est foulée aux pieds au bout de 5 mn de film dans " into darkness "
pour moi, en tant que spectateur ( et non fan ! ) j'aime qu'on me raconte une histoire cohérente dans un univers déjà balisé et codifié. Qu'un nouveau venu reprenne le flambeau d'un autre et ajoute à l"édifice, pas de problème, mais se réapproprier le contenu pour en faire sa pseudo création ( en plus inférieure en qualité sous couvert de modernité ! ) là c'est plus possible.
Le problème c'est qu'avec Abrams, c'est systématique dans toute sa filmographie. La seule fois où ce n'est pas arrivé, c'est pour MI 3 ! et pourquoi ? Parce qu'il a été confronté à plus fort que lui, à savoir tom cruise qui est le boss sur cette franchise et qui s'est imposé.
Le cas Abrams est je trouve à mettre en lien avec votre excellent article sur l'été catastrophique hollywoodien et son avenir proche. On ne s'occupe plus que de la forme des films et plus du tout du fond. Abrams ne s'occupe que de marketing, le contenu lui importe peu. Les chiffres lui donne raison, pourquoi changerai-t-il ?
Votre avis " écran large " ?

Geoffrey Crété - Rédaction
17/08/2016 à 17:52

Cher dark locutus,

Merci. Etre capable d'avoir différents avis, d'entrecroiser les sensibilités et ne pas se contraindre à camper sur des positions ou tenir des postures (fan de ça, pro-ceci, anti-cela) est une chose à laquelle nous tenons. Donc merci.

Ensuite, on ne le répètera visiblement jamais assez : les goûts et les couleurs...

Vous avez certainement le droit de ne pas apprécier les films de J.J. Abrams et avoir un avis tranché et passionné, mais de là à dire que "c'est faux" de penser le contraire, comme s'il y avait une vérité indiscutable à laquelle il faut se plier sous peine de devoir aller consulter un médecin...

En outre, Damon Lindelof, producteur du premier film et co-scénariste du deuxième, et le co-scénariste Roberto Orci, se définissent comme des trekkies. Quant à Abrams, il a expliqué de ne pas avoir apprécié certaines choses plus tardives de la mythologie, mais absolument pas de ne "jamais avoir vu la série".

Nous attendions pas juste une preuve que J.J. Abrams et ses scénaristes (car Abrams n'est pas seul à bord) étaient de vrais fans de la série, les enjeux de ces blockbusters étant très différents de ceux des séries. Ils ont fait des choix, et comme tout choix ou parti pris (notamment dans un univers si aimé et défendu), cela ne peut plaire à tout le monde. Tant mieux, tant pis, peu importe : c'est une constante dans le cinéma, notamment populaire, notamment dans le film de genre. Nous, on trouve ça bien de débattre, échanger, sans chercher à déterminer qui aurait soit-disant raison ou tort.

Sinon, ça va super bien chez vous. On espère que vous aussi, sans même vous conseiller de médecin.

dark locutus
17/08/2016 à 17:31

vous êtes assez étonnant " ecran large " car vous faites un article plutôt intéressant sur cet épisode de star trek alors que dans le même temps vous faites parti de ceux qui pensent que Abrams a amélioré la franchise en le reprenant en main, ce qui ne peut être plus faux !
Ce type a admis n'avoir jamais vu un star trek, s'être auto-planté sur le 2 et n'avoir jamais rien compris à cette franchise sur le fond. De plus il a chié sur le travail de Roddenberry autant qu'il le pouvait ( directive première par exemple ! ) Et vous, vous continuez de valider par vôtre enthousiasme commercial, son pseudo travail.
Y a un psy à la médecine du travail chez vous ou bien ?