Festival du Film Britannique de Dinard 2008 - Présentation

Vincent Julé | 3 octobre 2008
Vincent Julé | 3 octobre 2008

Jeudi 2 octobre a débuté à Dinard en Bretagne, la 19ème édition du Festival du Film Britannique. Et ce n'est pas parce que l'événement fêtera ses 20 ans l'année prochaine qu'il est question ici de se la couler de douce, de relâcher la pression. Plus que jamais, les trois jours de projections, d'avant-premières, de rencontres et d'hommages sont l'occasion de jeter un regard sur le passé et l'avenir du cinéma britannique et comment ils s'influencent, se complètent, se répondent, se répètent parfois aussi.



La compétition est un vrai laboratoire de la production indépendante Outre-atlantique, avec six films dont Boy A, où Jon Crowley, après Intermission avec Colin Farrell et Cillian Murphy en 2003,  suit le destin tragique de Jack qui sort de prison après y avoir passé toute sa jeunesse. Avec The Club, la Grande-Bretagne n'en finit plus de revisiter l'époque bénie des années 80, rock'n'sexe'n'violence, à travers le regard de quatre videurs de boîte. Plusieurs premiers longs aussi avec A Complete History of My Sexual Failures du documentariste Chris Waitt, Helen de Christine Molloy et Joe Lawlor et surtout The Escapist de Rupert Wyatt qui réunit un sacré casting (Brian Cox, Joseph Fiennes, Liam Cunningham, Dominic Cooper) pour une nouvelle grande évasion - ou un break de prison pour les téléphiles.

 

 


 


Concernant les avant-premières, c'est le... festival, avec pas moins de 17 films. A l'honneur,  les acteurs Keira Knightley avecThe Duchess de Saul Dibb et The Edge of Love de John Maybury, Michael Fassbender avec la bombe cannoise Hunger de Steve McQueen et le survival Eden Lake avec la poupée russe Kelly Reilly, et enfin un Daniel Craig dans le rôle d'un comédien anglais dont la carrière hollywoodienne bat de l'aile dans Flashbacks of A Fool... genre, super crédible. Des retours aussi, attendus avec le réalisateur Noel Clarke et la suite de son Kidulthood, Adulthood, ou inespérés avec Mike Figgis et son Love Live Long cinq ans après Cold Creek Manor. Sans oublier les suricates avec La famille Suricate, parce qu'ils sont cools et mignons... et que la VO a le droit à la voix du regretté Paul Newman, alors qu'en VF, c'est Guillaume Canet !

 

 


 


Enfin, au rang des hommages, gros plan sur la méconnue Daphné du Maurier, écrivaine de son vivant et à l'origine donc de grands films comme Rebecca et Les Oiseaux de Alfred Hitchcok ou encore Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg, qui devait d'ailleurs être de la partie avant d'annuler au dernier moment. Mais la vraie re-découverte est celle du cinéaste Hugh Hudson avec bien sûr Les Chariots de feu et Greystoke mais aussi le succulent My life so far en ouverture du festival ou Revolution Revisited, à savoir la version définitive du film de 1985 qu'il a terminé cette année avec Al Pacino. Mais c'est avec un autre acteur, et grand ami, qu'il est venu, en la personne du charismatique et truculent Colin Firth, aussi à l'affiche du dernier Michael Winterbottom, Genova.

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Aucun commentaire.