Le Top Ten des films sur la 2° Guerre Mondiale

Patrick Antona | 26 octobre 2006
Patrick Antona | 26 octobre 2006

Avec la sortie et le succès rencontré par Indigènes suivi de Mémoires de nos Pères de Clint Eastwood, le thème de la Seconde Guerre Mondiale telle qu'elle a été adaptée au cinéma et de son souvenir encore indéfectible dans nos mémoires a ressurgi au moment même où notre monde actuel semble être de plus en plus soumis à de fortes tensions. Dernier grand conflit mondial en date et véritable cataclysme qui a bouleversé la donne du monde et ce, pour tout la dernière moitié du 20° siècle, la WW II comme l'appelle les anglo-saxons est aussi devenu une source quasi-inépuisable d'histoires pour les auteurs de cinéma, qui ont trouvé matière soit pour épauler la propagande de leur pays, soit pour poser une reflexion sur la nature humaine et ses ambiguïtés.

1) Le Jour le plus long (1962) de Darryl F. Zanuck
Co-production internationale à gros budget supervisée par le mogul Darryl F. Zanuck (qui en tourna quelques séquences), et co-réalisée par l'anglais Ken Annakin, l'américain Andrew Marton et l'allemand Bernhard Wicki (auteur de l'anti-militariste Le Pont en 1959), Le Jour le plus long demeure à ce jour le meilleur exemple de film-chorale censé donner une vision globale d'un évènement historique cruciale, ici le débarquement de Normandie. En alternant avec efficacité le destin des parachutistes et simples soldats saisis en pleine action avec les manœuvres tactiques appréhendées entre camps adverses, le film trouve sa force et son équilibre, sans verser dans la surenchère et les poncifs. Ainsi, les Allemands ne sont pas décrits comme des monstres sanguinaires, et les actions engagées par chaque nation du camp allié, dont la Résistance, sont clairement distinguées et mises ne valeur. Les séquences anthologiques abondent dans Le Jour le plus long, les plus singulières demeurant le débarquement cahotique de Omaha Beach, le parachutage de Sainte-Mère-L'Eglise et la prise du casino de Deauville avec son fabuleux plan-séquence à la grue. Servi par un casting quatre étoiles où se retrouvent pelle-mêle Robert Mitchum, Richard Burton, Henry Fonda, Bourvil, Curd Jürgens, John Wayne (qui n'a jamais servi dans l'armée US !) et même Sean Connery en trouffion anglais, le film de Darryl F. Zanuck est le nec-plus-ultra de la reconstitution historique documentée et passionnante, devenant le modèle à suivre pour de nombreuses grosses productions comme Paris brûle-t-il ?(1967) ou Un Pont trop loin (1977) mais sans jamais être égaler.

2) Le Pont de la Rivière Kwaï (1957) de David Lean
Plus une épopée qu'un véritable film de guerre, Le Pont de la Rivière Kwaï réussit le miracle d'être à la fois une satire de l'esprit militaire et de ses excès, tout en conciliant ses objectifs de spectacle. Le colonel Nicholson (Alec Guiness 20 ans avant sa transformation en chevalier jedi), par son aveuglement et son opiniâtreté à construire un pont pour ses geoliers japonais pour prouver la supériorité de la rigueur britannique, est devenu le paragon de l'officier borné, capable de mener des hommes et des idéaux vers un point de non-retour. Désormais indissociable de sa musique et son thème principale issu du folklore anglais, Le Pont de la Rivière Kwaï connut un succès considérable à sa sortie, et fut un des premiers films à proposer une vision plus acerbe, voir critique sur ces grandes figures des armées, capable de se fourvoyer uniquement pour satisfaire leur égo et non par patriotisme. Tout comme la représentation des japonais qui ne verse pas dans le racisme "hollywoodien" alors de mise à l'époque, le film fait écho avec son temps qui vivait alors la pleine vague de la décolonisation. Œuvre grandiose et pamphlétaire, Le Pont de la Rivière Kwaï inaugurera le cycle des fresques épiques (Lawrence d'Arabie, Docteur Jivago) que David Lean n'allait plus abandonner, et ce jusqu'à sa disparition en 1991.

3) Il faut sauver le soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg
Véritable renaissance d'un genre qui était passé de mode à Hollywood, et prolongement du devoir de mémoire de l'Amérique que Spielberg avait lui-même initié avec La Liste de Schindler, Il faut sauver le soldat Ryan, au-delà de sa réussite formelle et la précision de la reconstitution historique (les scènes du débarquement, le final apocalyptique), a posé les bases d'une nouvelle manière de filmer la Guerre en général. Au-delà de son récit, tiré d'un fait réel, et de son traitement basique (le film de patrouille), le film de Steven Spielberg marque, par son parti-pris esthétique avec ses couleurs désaturées et sa représentation crue de la violence, une nouvelle approche dans la représentation du chaos ambiant dans lequel de simples soldats tentent de survivre. Ce style influencera d'ailleurs Ridley Scott pour sa Chute du Faucon Noir trois ans plus tard. Quant à la thématique de l'odyssée de simples soldats qui s'accomplissent à travers les divers épreuves rencontrées, elle sera à la base de l'excellente mini-série Band of Brothers, toujours produite par Spielberg, et sera aussi reprise de manière flagrante dans Indigènes par Rachid Bouchareb. Reposant avec simplicité mais avec solidité sur les épaules de Tom Hanks, véritable figure du all-american hero, entouré par un casting de grands seconds rôles comme on en fait rarement (Matt Damon, Edward Burns, Tom Sizemore, Barry Pepper), Il faut sauver le soldat Ryan est dès sa sortie désigné comme un des meilleurs films de guerre jamais produits, n'hésitant pas à renouer avec certains traits réactionnaires de ces glorieux ainés ("Un bon allemand est un allemand mort") mais assurant au final la promotion de l'idée de préservation de la vie et de sa fragilité. Comme dans tout bon film de Steven Spielberg.

4) Attaque ! (1956) de Robert Aldrich
Lorsque Robert Aldrich se lance dans le genre du film de guerre, il a auparavant explosé le western avec Vera Cruz et le polar avec En Quatrième Vitesse. Mais l'armée US, échaudée par un scénario qui met le focus sur l'incompétence de certains de ses officiers au combat, refuse d'apporter son assistance au tournage. Du coup, c'est avec seulement deux chars et quelques figurants mais toute son ingénisoité que le réalisateur boucle son film, avec au casting Jack Palance (son meilleur rôle), Eddie Albert et Lee Marvin, tous vétérans de guerre. Véritable conte sanglant et mordant, Attaque ! est un des premiers films ayant une vision quasi-révisionniste sur la 2° Guerre Mondiale, traitant plus particulièrement de l'aliénation des trouffions au combat, supervisés par des officiers bornés et obnubilés par les récompenses. Même si par certains de ses aspects, le film posède un côté théâtral qui a un peu vieilli, la manière d'aborder crûment la violence et le fait politique que tous ne sont pas égaux devant le feu de l'ennemi sont les marques indélébiles qui en font une fiction intemporelle, dont le sujet est toujours d'actualité. Véritable perle dans la carrière cinématographique de Robert Aldrich, qui en collectionnera bien d'autres, Attaque ! demeure mémorable dans ces ultimes séquences avec Jack Palance, véritable zombie réchappé de l'enfer de la bataille, et dont l'agonie personnifie la mauvaise conscience de l'armée américaine, qui parfois bafoue ses idéaux sans vergogne, à l'image des nazis qu'elle était censée combattre au nom de la liberté.

5) Au-delà de la Gloire (1980) de Samuel Fuller
En racontant quasiment à la première personne son odyssée personnelle en tant que trouffion du Big Red One (le titre original du film), Samuel Fuller opte à nouveau pour son style direct et sans fioriture qui a fait la réussite de films tels que Shock Corridor ou du Port de la Drogue. Du débarquement en Afrique de 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en pleine Allemagne nazie, Au-delà de la Gloire s'attache à décrire le quotidien de ces fantassins américains qui se retrouvaient loin de leur pays pour libérer l'Europe occupée. Mais pour arriver à ce but ultime et glorieux, même l'homme le plus vertueux est obligé de régresser à l'état de bête pour tuer son ennemi, c'est là toute l'ambivalence du devoir militaire qui est illustré ici. Utilisant la structure classique du « film de patrouille », Samuel Fuller s'appuie sur un duo extrêmement talentueux, avec d'un côté Lee Marvin, parfait en rude vétéran hanté par un trauma, et de l'autre Mark Hamill (qui n'a pas été que Luke Skywalker au cinéma…) figure emblématique de l'innocent dont les certitudes sont mises à rude épreuve face à l'horreur qui se révèle à lui. L'épisode final de la chambre à gaz est à ce niveau révélateur de ce sentiment de flirter continuellement sur le fil du rasoir, tout comme le drame silencieux que vit Lee Marvin, se sentant coupable d'avoir tuer un allemand une fois les hostilités terminées. Demeurer célèbre par ses scènes de débarquement où la part belle est réservée au sauve-qui-peut général et non pas à l'héroïsme comme de mise, Au-delà de la Gloire anticipe par bien des aspects, et avec moins de moyens, Il faut sauver le Soldat Ryan. Et d'ailleurs, Steven Spielberg n'avait-il pas donner un bel hommage à Samuel Fuller en le faisant figurer un général dans ce grand détournement du film de guerre qu'est 1941 ?

6) La Ligne rouge (1998) de Terrence Malick
Sujet délaissé depuis les années 80, au bénéfice de la guerre du Vietnam, la Seconde Guerre Mondiale revient d'actualité en 1998 avec Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, dont l'action prend place en France, et La Ligne rouge, qui elle donne une vision du conflit sur le front du Pacifique, de la bataille de Guadalcanal plus précisément. Mais ce qui importe le plus pour le réalisateur (qui n'avait plus tourner depuis vingt ans !), c'est n'est pas de verser dans le spectaculaire et la glorification de l'héroïsme guerrier, mais de donner une représentation introspective de ce qui pouvait se passer dans le crâne de ces soldats lâchés au beau milieu d'une jungle hostile, affrontant des japonais dépenaillés et tout aussi perdus qu'eux. Portée par une voix-off n'hésitant pas faire dans la disgression la plus totale, voire abandonnant totalement l'action, La Ligne rouge est une pure tragédie humaine, qui se consacre essentiellement à décrire des moments fugitifs qui sont comme des ilôts de tranquilité avant que l'enfer ne se déchaîne. L'autre élément essentiel du film de Terrence Malick demeure son casting pléthorique, de John Travolta à Sean Penn, en passant par Nick Nolte, George Clooney, Adrian Brody et d'autres, pratiquement toutes les stars masculines de Hollywood ont voulu être de l'aventure, n'hésitant pas à travailler au tarif syndical voire faire de la presque-figuration ! Preuve du mystère et de l'engouement que suscite encore son réalisateur qui fait l'évènement à chaque fois, et qui avec La Ligne rouge prend le film de guerre pour en faire quelque chose d'autre, à contre-courant des reconstitutions habituelles, une vraie œuvre d'art en somme.

7) Patton (1970) de Franklin J. Schaffner
Biographie lyrique et spectaculaire du grand stratège militaire américain, le film de Franklin J. Schaffner n'en demeure pas moins un très fin portrait psychologique sur un personnage ambigüe dont les outrances ont fait plus pour sa renommée que ses exploits militaires. Débutant par une scène de discours sur fond de bannière étoilée restée célèbre, Patton explore à la fois la guerre d'un point de vue supérieur, avec ses généraux et leurs plans, et au niveau du combattant avec de nombreuses scènes de bataille, dont des images d'archive savamment intégrées, et ce sans discontinuer, dans une période allant de 1943 à la défaite finale de l'Allemagne. Interprété par le charismatique George C. Scott, le général Patton apparait tout à la fois comme un monstre d'orgueil, impitoyable avec ses hommes et obnubilé par son adversaire le général allemand Rommel, mais aussi comme un homme censé qui comprend toute la vanité et la cruauté du monde moderne, anticipant ainsi le colonel Kurtz du Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. De même, la vision de la guerre proposée par Franklin J. Schaffner est toute aussi ambigüe, alternant mise en scène spectaculaire qui fait de la guerre un beau spectacle, et ses résultats, avec son cortège de destruction, de morts et d'éclopés. Autre élément contribuant à la réussite de Patton, la musique de Jerry Goldsmith avec sa marche triomphale et son thème entêtant fait partie de ces bandes originales qui demeurent indissociables du film qu'elles sont censées illustrées.

8) Les 12 Salopards (1967) de Robert Aldrich
Le film de Robert Aldrich est le prototype parfait du film de commandos, suivant à la lettre le schéma classique (1) constitution d'une bande de soldats aux personnalités bien tranchées voir antinomiques (2) l'entraînement et la préparation de la mission où le groupe va révéler ses véritables aptitudes (3) l'envoi en territoire ennemi et le combat final où chacun rencontrera son destin. Dans les 12 Salopards va encore plus loin en prenant des bagnards, voleurs et violeurs pour faire la base de son groupe de choc, tous interprétés par des "trognes" des années 60 : Ernest Borgnine, Telly Savallas, Charles Bronson, John Cassavetes, Donald Sutherland et l'incontournable Lee Marvin. Véritable condensé d'action et de comédie, le tout saupoudré d'un petit vent contestataire, le film de Robert Aldrich est un classique indémodable qui allait donner naissance à toute une ribambelle de succédanés tout aussi réussis (Quand les aigles attaquent, Enfants de salauds) et une série de TV films à pûrement oublier. Très à l'aise quand il s'agit de mêler cruauté avec humour, Robert Aldrich s'il ne verse pas dans le pamphlet politique ouvertement anti-guerre n'en pointe pas moins une vérité primordiable : être un bon soldat, c'est être avant tout un bon tueur. Et la scène finale où les officiers allemands sont coincés comme des rats dans le fond de leur bunker résonne comme un parallèle avec ce que les nazis faisaient endurer aux juifs dans les camps de concentration. Comme quoi, sous ces dehors d'actioner basique, Les 12 Salopards, tout comme ses personnages, n'est pas aussi innocent et naïf qu'il n'y paraît.

9) Requiem pour un Massacre (1984) de Elem Klimov
Si le film de guerre a souvent été l'apanage du cinéma américain ou du cinéma anglais, il est un autre pays, grand vainqueur de surcroît du second conflit mondial, qui a fourni nombre d'œuvres qui n'ont rien à envier aux grandes productions anglo-saxonnes : l'ex-URSS. Du Tournant décisif en 1945 (la Bataille de Stalingrad vue du QG russe) jusqu'au patriotique Ils ont combattu pour la Patrie en 1975, en passant par l'hagiographique Chute de Berlin, véritable peplum guerrier toute à la gloire du dictateur Staline, ces films ont à la fois alimenté la propagande soviétique et permit de donner un autre point de vue différent des occidentaux. Mais la véritable bombe arrive en 1984, avec Requiem pour un massacre (dont le titre traduit serait plutôt "Va et Regarde"), témoignage hallucinant sur la vériable guerre d'extermination que les allemands ont livré sur la terre russe. En décrivant avec minutie et précision le massacre perprété par une soldatesque germanique assoiffée de sang, s'en prenant à la population pacifique d'un village de paysans russes, Elem Klimov ne livre pas uniquement ici un banal catalogue d'atrocités mais démontre l'absurdité des comportements humains face à l'horreur. Glaçant et glacé, Requiem pour un massacre rappelle par certains côtés Full Metal Jacket, qui lui est postérieur de 3 ans, et reste mémorable par l'interprétation quasi-muette et hallucinée de son "héros", un jeune garçon, interprété par Aleksei Kravchenko, qui demeurera le seul survivant d'une des plus éprouvantes expériences cinématographiques, film qui demeure une des plus fortes condamnations sans équivoque de la barbarie militaire. Pour la petite histoire, il faut savoir que Aleksei Kravchenko fut vraiment hypnotisé afin d'obtenir une forme de fixité dans le regard et ainsi capter toute l'attention du public, provoquant un impact encore plus saisissant que n'importe quel effet spécial.

10) Croix de Fer (1977) de Sam Peckinpah
Après avoir révolutionné et explosé de l'intérieur le western avec des œuvres telles que La Horde Sauvage ou Pat Garret & Billy le Kid, Sam Peckinpah s'attaque au genre du film de guerre et à sa tendance hollywoodienne à porter l'héroïsme au pinacle avec Croix de Fer, où le héros est cette fois-ci un soldat allemand, le capitaine Steiner, interprété avec classe par James Coburn. En plantant son décor dans la débâcle allemande sur le front russe, après la défaite de Stalingrad, Sam Peckinpah décrit l'affrontement psychologique entre Steiner et le capitaine Stransky (trop rare Maximilien Schell), ce dernier prêt à tout pour décrocher la plus haute distinction honorifique de l'armée, la mythique Croix de Fer. Enjeu de taille entre les deux guerriers, elle est le symbole de ce qui sépare ces deux hommes, le vertueux au caractère trempé et le vil manipulateur, mais aussi de la corruption qui s'empare d'un monde de faux-semblants qui est en train de s'écrouler. Croix de Fer est aussi un sacré morceau de cinéma, spectaculaire avec ses affrontements chaotiques où les belligérants sont fauchés par la mitraille et où les combats évoquent plus l'âpreté des tranchées de la 1° Guerre mondiale. Mais le spectaculaire ne prime en rien sur la réflexion, le thème de la pulsion destructrice et suicidaire étant porté à son summum, jusqu'au générique final (un morbide diaporama de victimes de la guerre) ainsi que celui de l'embrigadement des masses soumises à la propagande. Sam Peckinpah excelle à nouveau dans l'analyse des rapports humains au sein d'un groupe d'hommes en sursis, avec sa description quasi-naturaliste de l'escouade de Steiner, de simples soldats qui sont près à sombrer dans la barbarie (la scène avec le peloton féminin russe). Vision nihiliste qui allait à l'encontre des codes du cinéma hollywoodien proposait, le film de Sam Peckinpah sera un échec cuisant mais a acquis avec le temps son statut de chef d'œuvre crépusculaire sur le genre, à l'identique du Attaque ! de Robert Aldrich, et demeure symptomatique du style extrême et sans équivoque de son auteur.

Cette analyse exhaustive ne permet pas de rendre hommage à tous les films de guerre traitant de la 2° Guerre Mondiale et qui ont le don d'être des œuvres sortant de l'ordinaire. Voici une liste complémentaire chronologique qui permet de mettre le focus sur des incontournables du genre:

Destination Tokyo (1944) de Delmer Daves
Aventures en Birmanie (1945) de Raoul Walsh
La Bataille du Rail (1945) de René Clément
Le Commando de la Mort (1945) de Lewis Milestone
Iwo-Jima (1949) d'Allan Dwan
La Chute de Berlin (1949) de Michael Tchiaourelli
Tout ou Rien (1951) de Robert Pirosh
L'Enfer des Hommes (1955) de Jesse Hibbs
Les Briseurs de Barrages (1955) de Michael Anderson
Le Temps de la Colère (1956) de Richard Fleischer
Torpilles sous l'Atlantique (1957) de Dick Powell
Le Temps d'aimer et le Temps de mourir (1958) de Douglas Sirk
Les Nus et les Morts (1958) de Raoul Walsh
Le Pont (1959) de Bernhard Wicki
L'Odyssée du sous-marin Nerka (1959) de Robert Wise
Normandie-Niemen (1959) de Jean Dreville
Un Taxi pour Tobrouk (1961) de Denys de la Patellière
La Bataille de Naples (1962) de Nanni Loy
L'Enfer est pour les Héros (1962) de Don Siegel
La Grande Evasion (1963) de John Sturges
Les Jeux de l'Amour et de la Guerre (1964) de Arthur Hiller
Marcher ou Mourir (1964) de Giuseppe de Santis
Week-end à Zuydcoote (1964) de Henri Verneuil
Qu'as-tu fait à la Guerre, Papa ? (1966) de Blake Edwards
Le Sable était rouge (1967) de Cornel Wilde
Enfants de Salauds (1968) d'Andre de Toth
Quand les Aigles attaquent (1968) de Brian G. Hutton
La Bataille d'Angleterre (1969) de Guy Hamilton
Le Pont de Remagen (1969) de John Guillermin
Catch 22 (1970) de Mike Nichols
Tora! Tora! Tora! (1970) de Richard Fleischer, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda
De l'or pour les braves (1970) de Brian G. Hutton
Un Pont trop loin (1977) de Richard Attenborough
Soldier of Orange/Le Choix du destin (1977) de Paul Verhoeven
La Percée d'Avranches (1979) d'Andrew V. McLaglen
Le Bateau (1981) de Wolfgang Petersen
L'Adieu au Roi (1988) de John Milius
Memphis Belle (1990) de Michael Caton-Jones
Stalingrad (2000) de Jean-Jacques Annaud
Dark Blue World (2001) de Jan Sverak
Windtalkers (2002) de John Woo

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