Le Top Ten des films sur la 2° Guerre Mondiale
Avec la sortie et le succès rencontré par Indigènes suivi de Mémoires de nos Pères de
Clint Eastwood, le thème de la Seconde Guerre Mondiale telle qu'elle a
été adaptée au cinéma et de son souvenir encore indéfectible dans nos
mémoires a ressurgi au moment même où notre monde actuel semble être de
plus en plus soumis à de fortes tensions. Dernier grand conflit mondial
en date et véritable cataclysme qui a bouleversé la donne du monde et
ce, pour tout la dernière moitié du 20° siècle, la WW II comme
l'appelle les anglo-saxons est aussi devenu une source
quasi-inépuisable d'histoires pour les auteurs de cinéma, qui ont
trouvé matière soit pour épauler la propagande de leur pays, soit pour
poser une reflexion sur la nature humaine et ses ambiguïtés.
1) Le Jour le plus long (1962) de Darryl F. Zanuck
Co-production
internationale à gros budget supervisée par le mogul Darryl F. Zanuck
(qui en tourna quelques séquences), et co-réalisée par l'anglais Ken
Annakin, l'américain Andrew Marton et l'allemand Bernhard Wicki (auteur
de l'anti-militariste Le Pont en 1959), Le Jour le plus long
demeure à ce jour le meilleur exemple de film-chorale censé donner une
vision globale d'un évènement historique cruciale, ici le débarquement
de Normandie. En alternant avec efficacité le destin des parachutistes
et simples soldats saisis en pleine action avec les manuvres tactiques
appréhendées entre camps adverses, le film trouve sa force et son
équilibre, sans verser dans la surenchère et les poncifs. Ainsi, les
Allemands ne sont pas décrits comme des monstres sanguinaires, et les
actions engagées par chaque nation du camp allié, dont la Résistance,
sont clairement distinguées et mises ne valeur. Les séquences
anthologiques abondent dans Le Jour le plus long, les
plus singulières demeurant le débarquement cahotique de Omaha Beach, le
parachutage de Sainte-Mère-L'Eglise et la prise du casino de Deauville
avec son fabuleux plan-séquence à la grue. Servi par un casting quatre
étoiles où se retrouvent pelle-mêle Robert Mitchum, Richard Burton,
Henry Fonda, Bourvil, Curd Jürgens, John Wayne (qui n'a jamais servi
dans l'armée US !) et même Sean Connery en trouffion anglais, le film
de Darryl F. Zanuck est le nec-plus-ultra de la reconstitution
historique documentée et passionnante, devenant le modèle à suivre pour
de nombreuses grosses productions comme Paris brûle-t-il ?(1967) ou Un Pont trop loin (1977) mais sans jamais être égaler.
2) Le Pont de la Rivière Kwaï (1957) de David Lean
Plus une épopée qu'un véritable film de guerre, Le Pont de la Rivière Kwaï
réussit le miracle d'être à la fois une satire de l'esprit militaire et
de ses excès, tout en conciliant ses objectifs de spectacle. Le colonel
Nicholson (Alec Guiness 20 ans avant sa transformation en chevalier
jedi), par son aveuglement et son opiniâtreté à construire un pont pour
ses geoliers japonais pour prouver la supériorité de la rigueur
britannique, est devenu le paragon de l'officier borné, capable de
mener des hommes et des idéaux vers un point de non-retour. Désormais
indissociable de sa musique et son thème principale issu du folklore
anglais, Le Pont de la Rivière Kwaï connut un succès
considérable à sa sortie, et fut un des premiers films à proposer une
vision plus acerbe, voir critique sur ces grandes figures des armées,
capable de se fourvoyer uniquement pour satisfaire leur égo et non par
patriotisme. Tout comme la représentation des japonais qui ne verse pas
dans le racisme "hollywoodien" alors de mise à l'époque, le film fait
écho avec son temps qui vivait alors la pleine vague de la
décolonisation. uvre grandiose et pamphlétaire, Le Pont de la Rivière Kwaï inaugurera le cycle des fresques épiques (Lawrence d'Arabie, Docteur Jivago) que David Lean n'allait plus abandonner, et ce jusqu'à sa disparition en 1991.
3) Il faut sauver le soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg
Véritable
renaissance d'un genre qui était passé de mode à Hollywood, et
prolongement du devoir de mémoire de l'Amérique que Spielberg avait
lui-même initié avec La Liste de Schindler, Il faut sauver le soldat Ryan,
au-delà de sa réussite formelle et la précision de la reconstitution
historique (les scènes du débarquement, le final apocalyptique), a posé
les bases d'une nouvelle manière de filmer la Guerre en général.
Au-delà de son récit, tiré d'un fait réel, et de son traitement basique
(le film de patrouille), le film de Steven Spielberg marque, par son
parti-pris esthétique avec ses couleurs désaturées et sa représentation
crue de la violence, une nouvelle approche dans la représentation du
chaos ambiant dans lequel de simples soldats tentent de survivre. Ce
style influencera d'ailleurs Ridley Scott pour sa Chute du Faucon Noir
trois ans plus tard. Quant à la thématique de l'odyssée de simples
soldats qui s'accomplissent à travers les divers épreuves rencontrées,
elle sera à la base de l'excellente mini-série Band of Brothers, toujours produite par Spielberg, et sera aussi reprise de manière flagrante dans Indigènes par Rachid Bouchareb. Reposant avec simplicité mais avec solidité sur les épaules de Tom Hanks, véritable figure du all-american hero,
entouré par un casting de grands seconds rôles comme on en fait
rarement (Matt Damon, Edward Burns, Tom Sizemore, Barry Pepper), Il faut sauver le soldat Ryan
est dès sa sortie désigné comme un des meilleurs films de guerre jamais
produits, n'hésitant pas à renouer avec certains traits réactionnaires
de ces glorieux ainés ("Un bon allemand est un allemand mort") mais
assurant au final la promotion de l'idée de préservation de la vie et
de sa fragilité. Comme dans tout bon film de Steven Spielberg.
4) Attaque ! (1956) de Robert Aldrich
Lorsque Robert Aldrich se lance dans le genre du film de guerre, il a auparavant explosé le western avec Vera Cruz et le polar avec En Quatrième Vitesse.
Mais l'armée US, échaudée par un scénario qui met le focus sur
l'incompétence de certains de ses officiers au combat, refuse
d'apporter son assistance au tournage. Du coup, c'est avec seulement
deux chars et quelques figurants mais toute son ingénisoité que le
réalisateur boucle son film, avec au casting Jack Palance (son meilleur
rôle), Eddie Albert et Lee Marvin, tous vétérans de guerre. Véritable
conte sanglant et mordant, Attaque ! est un des premiers
films ayant une vision quasi-révisionniste sur la 2° Guerre Mondiale,
traitant plus particulièrement de l'aliénation des trouffions au
combat, supervisés par des officiers bornés et obnubilés par les
récompenses. Même si par certains de ses aspects, le film posède un
côté théâtral qui a un peu vieilli, la manière d'aborder crûment la
violence et le fait politique que tous ne sont pas égaux devant le feu
de l'ennemi sont les marques indélébiles qui en font une fiction
intemporelle, dont le sujet est toujours d'actualité. Véritable perle
dans la carrière cinématographique de Robert Aldrich, qui en
collectionnera bien d'autres, Attaque ! demeure
mémorable dans ces ultimes séquences avec Jack Palance, véritable
zombie réchappé de l'enfer de la bataille, et dont l'agonie personnifie
la mauvaise conscience de l'armée américaine, qui parfois bafoue ses
idéaux sans vergogne, à l'image des nazis qu'elle était censée
combattre au nom de la liberté.
5) Au-delà de la Gloire (1980) de Samuel Fuller
En racontant quasiment à la première personne son odyssée personnelle en tant que trouffion du Big Red One (le
titre original du film), Samuel Fuller opte à nouveau pour son style
direct et sans fioriture qui a fait la réussite de films tels que Shock Corridor ou du Port de la Drogue. Du débarquement en Afrique de 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en pleine Allemagne nazie, Au-delà de la Gloire
s'attache à décrire le quotidien de ces fantassins américains qui se
retrouvaient loin de leur pays pour libérer l'Europe occupée. Mais pour
arriver à ce but ultime et glorieux, même l'homme le plus vertueux est
obligé de régresser à l'état de bête pour tuer son ennemi, c'est là
toute l'ambivalence du devoir militaire qui est illustré ici. Utilisant
la structure classique du « film de patrouille », Samuel Fuller
s'appuie sur un duo extrêmement talentueux, avec d'un côté Lee Marvin,
parfait en rude vétéran hanté par un trauma, et de l'autre Mark Hamill
(qui n'a pas été que Luke Skywalker au cinéma
) figure emblématique de
l'innocent dont les certitudes sont mises à rude épreuve face à
l'horreur qui se révèle à lui. L'épisode final de la chambre à gaz est
à ce niveau révélateur de ce sentiment de flirter continuellement sur
le fil du rasoir, tout comme le drame silencieux que vit Lee Marvin, se
sentant coupable d'avoir tuer un allemand une fois les hostilités
terminées. Demeurer célèbre par ses scènes de débarquement où la part
belle est réservée au sauve-qui-peut général et non pas à l'héroïsme
comme de mise, Au-delà de la Gloire anticipe par bien des aspects, et avec moins de moyens, Il faut sauver le Soldat Ryan.
Et d'ailleurs, Steven Spielberg n'avait-il pas donner un bel hommage à
Samuel Fuller en le faisant figurer un général dans ce grand
détournement du film de guerre qu'est 1941 ?
6) La Ligne rouge (1998) de Terrence Malick
Sujet
délaissé depuis les années 80, au bénéfice de la guerre du Vietnam, la
Seconde Guerre Mondiale revient d'actualité en 1998 avec Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, dont l'action prend place en France, et La Ligne rouge,
qui elle donne une vision du conflit sur le front du Pacifique, de la
bataille de Guadalcanal plus précisément. Mais ce qui importe le plus
pour le réalisateur (qui n'avait plus tourner depuis vingt ans !),
c'est n'est pas de verser dans le spectaculaire et la glorification de
l'héroïsme guerrier, mais de donner une représentation introspective de
ce qui pouvait se passer dans le crâne de ces soldats lâchés au beau
milieu d'une jungle hostile, affrontant des japonais dépenaillés et
tout aussi perdus qu'eux. Portée par une voix-off n'hésitant pas faire
dans la disgression la plus totale, voire abandonnant totalement
l'action, La Ligne rouge est une pure tragédie humaine,
qui se consacre essentiellement à décrire des moments fugitifs qui sont
comme des ilôts de tranquilité avant que l'enfer ne se déchaîne.
L'autre élément essentiel du film de Terrence Malick demeure son
casting pléthorique, de John Travolta à Sean Penn, en passant par Nick
Nolte, George Clooney, Adrian Brody et d'autres, pratiquement toutes
les stars masculines de Hollywood ont voulu être de l'aventure,
n'hésitant pas à travailler au tarif syndical voire faire de la
presque-figuration ! Preuve du mystère et de l'engouement que suscite
encore son réalisateur qui fait l'évènement à chaque fois, et qui avec La Ligne rouge
prend le film de guerre pour en faire quelque chose d'autre, à
contre-courant des reconstitutions habituelles, une vraie uvre d'art
en somme.
7) Patton (1970) de Franklin J. Schaffner
Biographie
lyrique et spectaculaire du grand stratège militaire américain, le film
de Franklin J. Schaffner n'en demeure pas moins un très fin portrait
psychologique sur un personnage ambigüe dont les outrances ont fait
plus pour sa renommée que ses exploits militaires. Débutant par une
scène de discours sur fond de bannière étoilée restée célèbre, Patton
explore à la fois la guerre d'un point de vue supérieur, avec ses
généraux et leurs plans, et au niveau du combattant avec de nombreuses
scènes de bataille, dont des images d'archive savamment intégrées, et
ce sans discontinuer, dans une période allant de 1943 à la défaite
finale de l'Allemagne. Interprété par le charismatique George C. Scott,
le général Patton apparait tout à la fois comme un monstre d'orgueil,
impitoyable avec ses hommes et obnubilé par son adversaire le général
allemand Rommel, mais aussi comme un homme censé qui comprend toute la
vanité et la cruauté du monde moderne, anticipant ainsi le colonel
Kurtz du Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. De
même, la vision de la guerre proposée par Franklin J. Schaffner est
toute aussi ambigüe, alternant mise en scène spectaculaire qui fait de
la guerre un beau spectacle, et ses résultats, avec son cortège de
destruction, de morts et d'éclopés. Autre élément contribuant à la
réussite de Patton, la musique de Jerry Goldsmith avec
sa marche triomphale et son thème entêtant fait partie de ces bandes
originales qui demeurent indissociables du film qu'elles sont censées
illustrées.
8) Les 12 Salopards (1967) de Robert Aldrich
Le
film de Robert Aldrich est le prototype parfait du film de commandos,
suivant à la lettre le schéma classique (1) constitution d'une bande de
soldats aux personnalités bien tranchées voir antinomiques (2)
l'entraînement et la préparation de la mission où le groupe va révéler
ses véritables aptitudes (3) l'envoi en territoire ennemi et le combat
final où chacun rencontrera son destin. Dans les 12 Salopards
va encore plus loin en prenant des bagnards, voleurs et violeurs pour
faire la base de son groupe de choc, tous interprétés par des "trognes"
des années 60 : Ernest Borgnine, Telly Savallas, Charles Bronson, John
Cassavetes, Donald Sutherland et l'incontournable Lee Marvin. Véritable
condensé d'action et de comédie, le tout saupoudré d'un petit vent
contestataire, le film de Robert Aldrich est un classique indémodable
qui allait donner naissance à toute une ribambelle de succédanés tout
aussi réussis (Quand les aigles attaquent, Enfants de salauds)
et une série de TV films à pûrement oublier. Très à l'aise quand il
s'agit de mêler cruauté avec humour, Robert Aldrich s'il ne verse pas
dans le pamphlet politique ouvertement anti-guerre n'en pointe pas
moins une vérité primordiable : être un bon soldat, c'est être avant
tout un bon tueur. Et la scène finale où les officiers allemands sont
coincés comme des rats dans le fond de leur bunker résonne comme un
parallèle avec ce que les nazis faisaient endurer aux juifs dans les
camps de concentration. Comme quoi, sous ces dehors d'actioner basique, Les 12 Salopards, tout comme ses personnages, n'est pas aussi innocent et naïf qu'il n'y paraît.
9) Requiem pour un Massacre (1984) de Elem Klimov
Si
le film de guerre a souvent été l'apanage du cinéma américain ou du
cinéma anglais, il est un autre pays, grand vainqueur de surcroît du
second conflit mondial, qui a fourni nombre d'uvres qui n'ont rien à
envier aux grandes productions anglo-saxonnes : l'ex-URSS. Du Tournant décisif en 1945 (la Bataille de Stalingrad vue du QG russe) jusqu'au patriotique Ils ont combattu pour la Patrie en 1975, en passant par l'hagiographique Chute de Berlin,
véritable peplum guerrier toute à la gloire du dictateur Staline, ces
films ont à la fois alimenté la propagande soviétique et permit de
donner un autre point de vue différent des occidentaux. Mais la
véritable bombe arrive en 1984, avec Requiem pour un massacre
(dont le titre traduit serait plutôt "Va et Regarde"), témoignage
hallucinant sur la vériable guerre d'extermination que les allemands
ont livré sur la terre russe. En décrivant avec minutie et précision le
massacre perprété par une soldatesque germanique assoiffée de sang,
s'en prenant à la population pacifique d'un village de paysans russes,
Elem Klimov ne livre pas uniquement ici un banal catalogue d'atrocités
mais démontre l'absurdité des comportements humains face à l'horreur.
Glaçant et glacé, Requiem pour un massacre rappelle par certains côtés Full Metal Jacket,
qui lui est postérieur de 3 ans, et reste mémorable par
l'interprétation quasi-muette et hallucinée de son "héros", un jeune
garçon, interprété par Aleksei Kravchenko, qui demeurera le seul
survivant d'une des plus éprouvantes expériences cinématographiques,
film qui demeure une des plus fortes condamnations sans équivoque de la
barbarie militaire. Pour la petite histoire, il faut savoir que Aleksei
Kravchenko fut vraiment hypnotisé afin d'obtenir une forme de fixité
dans le regard et ainsi capter toute l'attention du public, provoquant
un impact encore plus saisissant que n'importe quel effet spécial.
10) Croix de Fer (1977) de Sam Peckinpah
Après avoir révolutionné et explosé de l'intérieur le western avec des uvres telles que La Horde Sauvage ou Pat Garret & Billy le Kid, Sam Peckinpah s'attaque au genre du film de guerre et à sa tendance hollywoodienne à porter l'héroïsme au pinacle avec Croix de Fer,
où le héros est cette fois-ci un soldat allemand, le capitaine Steiner,
interprété avec classe par James Coburn. En plantant son décor dans la
débâcle allemande sur le front russe, après la défaite de Stalingrad,
Sam Peckinpah décrit l'affrontement psychologique entre Steiner et le
capitaine Stransky (trop rare Maximilien Schell), ce dernier prêt à
tout pour décrocher la plus haute distinction honorifique de l'armée,
la mythique Croix de Fer. Enjeu de taille entre les deux guerriers,
elle est le symbole de ce qui sépare ces deux hommes, le vertueux au
caractère trempé et le vil manipulateur, mais aussi de la corruption
qui s'empare d'un monde de faux-semblants qui est en train de
s'écrouler. Croix de Fer est aussi un sacré morceau de
cinéma, spectaculaire avec ses affrontements chaotiques où les
belligérants sont fauchés par la mitraille et où les combats évoquent
plus l'âpreté des tranchées de la 1° Guerre mondiale. Mais le
spectaculaire ne prime en rien sur la réflexion, le thème de la pulsion
destructrice et suicidaire étant porté à son summum, jusqu'au générique
final (un morbide diaporama de victimes de la guerre) ainsi que celui
de l'embrigadement des masses soumises à la propagande. Sam Peckinpah
excelle à nouveau dans l'analyse des rapports humains au sein d'un
groupe d'hommes en sursis, avec sa description quasi-naturaliste de
l'escouade de Steiner, de simples soldats qui sont près à sombrer dans
la barbarie (la scène avec le peloton féminin russe). Vision nihiliste
qui allait à l'encontre des codes du cinéma hollywoodien proposait, le
film de Sam Peckinpah sera un échec cuisant mais a acquis avec le temps
son statut de chef d'uvre crépusculaire sur le genre, à l'identique du
Attaque ! de Robert Aldrich, et demeure symptomatique du style extrême et sans équivoque de son auteur.
Cette analyse exhaustive ne permet pas de rendre hommage à tous les
films de guerre traitant de la 2° Guerre Mondiale et qui ont le don
d'être des uvres sortant de l'ordinaire. Voici une liste
complémentaire chronologique qui permet de mettre le focus sur des
incontournables du genre:
Destination Tokyo (1944) de Delmer Daves
Aventures en Birmanie (1945) de Raoul Walsh
La Bataille du Rail (1945) de René Clément
Le Commando de la Mort (1945) de Lewis Milestone
Iwo-Jima (1949) d'Allan Dwan
La Chute de Berlin (1949) de Michael Tchiaourelli
Tout ou Rien (1951) de Robert Pirosh
L'Enfer des Hommes (1955) de Jesse Hibbs
Les Briseurs de Barrages (1955) de Michael Anderson
Le Temps de la Colère (1956) de Richard Fleischer
Torpilles sous l'Atlantique (1957) de Dick Powell
Le Temps d'aimer et le Temps de mourir (1958) de Douglas Sirk
Les Nus et les Morts (1958) de Raoul Walsh
Le Pont (1959) de Bernhard Wicki
L'Odyssée du sous-marin Nerka (1959) de Robert Wise
Normandie-Niemen (1959) de Jean Dreville
Un Taxi pour Tobrouk (1961) de Denys de la Patellière
La Bataille de Naples (1962) de Nanni Loy
L'Enfer est pour les Héros (1962) de Don Siegel
La Grande Evasion (1963) de John Sturges
Les Jeux de l'Amour et de la Guerre (1964) de Arthur Hiller
Marcher ou Mourir (1964) de Giuseppe de Santis
Week-end à Zuydcoote (1964) de Henri Verneuil
Qu'as-tu fait à la Guerre, Papa ? (1966) de Blake Edwards
Le Sable était rouge (1967) de Cornel Wilde
Enfants de Salauds (1968) d'Andre de Toth
Quand les Aigles attaquent (1968) de Brian G. Hutton
La Bataille d'Angleterre (1969) de Guy Hamilton
Le Pont de Remagen (1969) de John Guillermin
Catch 22 (1970) de Mike Nichols
Tora! Tora! Tora! (1970) de Richard Fleischer, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda
De l'or pour les braves (1970) de Brian G. Hutton
Un Pont trop loin (1977) de Richard Attenborough
Soldier of Orange/Le Choix du destin (1977) de Paul Verhoeven
La Percée d'Avranches (1979) d'Andrew V. McLaglen
Le Bateau (1981) de Wolfgang Petersen
L'Adieu au Roi (1988) de John Milius
Memphis Belle (1990) de Michael Caton-Jones
Stalingrad (2000) de Jean-Jacques Annaud
Dark Blue World (2001) de Jan Sverak
Windtalkers (2002) de John Woo