PREDESTINATION : Ethan Hawke remonte le temps pour les frères Spierig

Christophe Foltzer | 25 juillet 2014
Christophe Foltzer | 25 juillet 2014

Les frères Spierig ont un parcours des plus intéressants. Révélés il y a quasiment 10 ans avec un Undead plutôt sympathique quoique bien bancal, ils sont revenus en force en 2010 avec le magnétique Daybreakers. Si le film n'avait pas totalement convaincu, on ne pouvait que reconnaitre sa différence par rapport aux autres productions du genre et un véritable amour du sujet. Sans parler de sa superbe bande-annonce.

Les frères Spierig continuent le bonhomme de chemin et rien ne semble pouvoir les arrêter puisqu'ils reviennent aujourd'hui avec Predestination, un film sur le voyage dans le temps toujours avec Ethan Hawke.

Adapté d'une nouvelle de Robert Heinlein ( All you Zombies ), Predestination raconte l'histoire d'un agent temporel envoyé dans le passé pour arrêter un terroriste. Evidemment, rien ne se passe comme prévu et l'agent doit aussi penser à sa survie, en risquant moults paradoxes.

Ethan Hawke est entouré de Noah Taylor et Sarah Snook, et la première bande-annonce disponible laisse une nouvelle fois pensé à un film esthétiquement léché, qui donne bien envie, même si on craint qu'il n'y ait un gros twist à la fin qu'on renifle à des kilomètres.

Pour l'instant, le film n'a pas de date de sortie de prévue, mais on va surveiller tout ça de très près.


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commentaires
Flo
15/08/2023 à 12:58

Adapter une nouvelle de Robert A.Henlein, en respectant le plus possible son concept exagérément tordu de boucle temporelle ultime… Pas aisé du tout, mais c’est un petit film revendiqué, reposant sur une poignée d’acteurs – et encore moins de personnages.
Bien sûr le pot-au-roses se voit dès le début, pour qui ne connait pas l’histoire, et même en une heure et demie le temps paraît bien long pour raccorder toutes les parties du script vers... une impasse pessimiste (sauf si vous croyez vraiment au libre-arbitre.
Sans compter l’incrédulité devant certains artifices moyennement crédibles, et l’ajout d’un segment supplémentaire avec un terroriste maboul.
Reste donc la modestie de cette production, qui excuse bien des choses… et la curiosité de voir Sarah Snook (en 2012) grimée involontairement comme un sosie de Jodie Foster.