[Cannes 2013] Marché du film : Nothing left to fear
Nothing left to fear
Pourquoi l'avoir choisi : Parce qu'il s'agit du premier film produit par l'ex-guitariste des Guns n' roses, Slash, pour sa boite Slasher Films. Parce qu'on espère que le rockeur, fan de films d'horreur, permettra à son réal Anthony Leonardi III, collaborateur de Gore Verbinski, de s'exprimer artistiquement sans aucune pression commerciale.
Ça raconte quoi : Un pasteur et sa petite famille s'installent dans un trou paumé des États-Unis. Mais ils se rendront rapidement compte que les habitants cachent de bien sombres secrets...
Verdict : Lent, atmosphérique, mais également par moments foutrement efficace, Nothing left to fear se la joue horreur « à l'ancienne ». Prenant le temps de s'intéresser aux personnages, les auteurs délaissent un moment l'épouvante pure pour mieux revenir à la charge dans la dernière bobine, qui nous proposera un final assez étonnant, et inhabituel de nos jours. [ATTENTION SPOILERS] Par exemple, la mort du petit garçon aura de quoi surprendre (c'est vraiment rarissime de voir un gamin crever dans ce genre de métrage), de même que le dénouement tragique du film. [FIN DES SPOILERS]
% de chance de le voir en salle : 20%
% de chance de le voir en vidéo : 80%