Preview 2013 : Les films atttendus [Partie 1]

Damien Virgitti | 30 décembre 2012
Damien Virgitti | 30 décembre 2012
2012, c’est fini. L’année de la fin du monde aura effectivement apporté son lot de coups d’éclats et de surprises inattendues, tout comme ses amères déceptions et ses plus beaux ratages. Mais puisque l'Apocalypse n’a pas eu lieu, il reste aux cinéphiles de tous poils encore plein de belles choses à vivre. 2013, c'est l’année qu’on avait pourtant rayée de nos calendriers et donc l’année de l’inconnu et de toutes les surprises…
Pour lever le voile sur cette année de tous les possibles, Ecran Large vous en dit un peu plus sur ce qui vous attend en 2013. Et parce qu’une bonne année, c’est une année avec des valeurs sûres, 2013 vous assure déjà le retour des cadors du 7ème art. Voici, dans cette première partie de notre dossier preview, la liste des champions :
 
Superman: man of steel (Sortie le 19 juin)

Superman revient ! mais pour de vrai, cette fois ! Le premier super-héros historique des comic books renaît sous la caméra de Zack Snyder, parrainé pour l’occasion par Christopher Nolan. Cette approche plus naturaliste du super-héros associée à la maîtrise visuelle du réalisateur de Sucker Punch a l’air de faire mouche au vu des premières images et donne toutes les raisons d’y croire. D’autant plus quand on sait que ce film doit sonner le coup de départ de la formation de la future Justice League, digne concurrent des Avengers de Marvel. Zack, on compte sur toi !
 
 

 
A la merveille (sortie le 6 mars)
 
Il ne faudra donc pas attendre une nouvelle décennie pour être « illuminé » de la nouvelle oeuvre de Terrence Malick. Son Tree of life, encensé et consacré au Festival de Cannes, lui aura apparemment permis d’enchainer les projets. A la merveille, c’est sa vision contemplative de la comédie romantique avec les plus belles gueules du moment (Ben Affleck, Rachel McAdams, Javier Bardem et Olga Kurylenko). Si la bande-annonce laisse entrevoir un metteur en scène toujours inspiré et qui rend enfin justice aux décors du Mont Saint-Michel, on murmure que le film aurait accouché d’un montage hybride avec des acteurs qui ont totalement disparu du générique et un Ben Affleck rendu quasi-muet. A voir si cette vision de l’amour ne sera pas une fois de plus trop épurée pour faire fuir les plus courageux.
 
 
 
Lincoln (sortie le 30 janvier)
 
2013 sera l’année où le cinéma américain se hissera à la hauteur de ses figures historiques ou ne sera pas. En plus d’être une légende immortelle du 7ème art, Steven Spielberg s’attaque cette année à l’un des plus grands mythes américains : le président Abraham Lincoln, habité par cette force de la nature de Daniel Day-Lewis. A la rédac, on pense déjà que le réalisateur a hissé la barre bien haute. 2013 est déjà assurément l’année d’un grand Cinéma.
 
 
 
 
 
2013 c’est le grand retour du duo mythique de Drive : Nicolas Winding Refn et son acteur phare muse Ryan Gosling pour un nouveau thriller qui s’annonce sanglant et racé dans le milieu de la pègre asiatique. Si on est content de les retrouver, la suprise pourrait bien venir de Kristin Scott Thomas, en femme autoritaire et puissante qui va chercher à défendre l’honneur de sa famille. L’un des futurs hits de l’année.
 
 
 
The Master (sortie le 9 janvier)
 
C’est l’un des incontournables de l’année. Six ans après le magistral There will be blood, Paul Thomas Anderson est de retour. Avec dans ses bagages, Joaquin Phoenix,  bien décidé à refaire l'acteur après son expérience étrange de rappeur d'opérette. Ce dernier incarne un vétéran de guerre alcooolique en proie au mal-être jusqu’à ce qu’il rencontre un gourou influent (Philip Seymour Hoffman, fidèle de l'univers de PTA) qui tente de le faire sortir de son angoisse. Le film, qui a raflé pas mal de récompenses, dérange déjà sacrément les scientologues aux Etats-Unis (Tom Cruise serait sorti passablement énervé d’une projection). Il n'en faut pas plus pour qu'on soit sur les rangs.
 
 
 

Passion (Sortie le 13 février)
 
2013 est à marquer d'une pierre blanche car c’est l’année du retour de Brian de Palma. Oui vous avez bien lu. C’est qu’on l’avait presque oublié. L’un des grands noms de la mise en scène s'attaque ici au remake vénéneux de Crime d'amour, le dernier film d’Alain CorneauRachel McAdams remplace Kristin Scott Thomas et Noomi RapaceLudivine Sagnier. Et le Crime d’amour, sous le regard du réalisateur, de devenir Passion. Manipulations, jeux de doubles et de dupes et de pulsions morbides... On retrouve ici tous les thèmes chers au réalisateur et ce film à tout pour sonner son retour même si les premiers retours lors de sa présentation au festival de Venise n'étaient pas des plus enthousiastes. De Palma, décrié ! Cela aurait tendance à nous exciter encore plus. (voir la bande-annonce).
 


 
Zero dark thirty (Sortie le 23 janvier)
 
C’est le brûlot de 2012. La réalisatrice Kathryn Bigelow, première femme oscarisée en 2010 avec Démineurs, revient dans le désert pour y filmer la traque d’Oussama Ben Laden et les coulisses politiques qui ont commandé l'opération. Le film est déjà précédé d’une excellente réputation de thriller ambitieux et réussi. Le film aurait même toutes les chances de "déminer" son prédécesseur aux Oscars. Les paris sont d’ores et déjà ouverts.
 
 
 
 
Django unchained (sortie le 16 janvier)
 
Quentin Tarantino est comme le bon pote dont on est toujours sûr qu’il va mettre l'ambiance à une soirée. Le réalisateur s’empare cette année du wetern pour nous offrir plus de deux heures d’épopée aride où un cow-boy black vient décimer les responsables de la traite négrière. Si le bonhomme reste toujours un grand metteur en scène, il en a laissé plus d’un sceptique à la rédaction en terme de spectacle et de fulgurances. A vous de dégainer votre avis. (voir la bande-annonce).

 
 
 
L’écume des jours (sortie le 15 mai)
 
C’est un des films les plus attendus de l'année : la recontre évidente entre la poésie de Boris Vian et l’univers de Michel Gondry pour l’adaptation de son roman le plus connu. Tout le cinéma français, de Romain Duris à Omar Sy en passant par Charlotte Lebon, s'est donné rendez-vous à ce projet qui devrait valoir son lot de scènes cultes et oniriques.
 
 
 
 
Les amants passagers (sortie le 27 mars)
 
Un Almodovar, c’est le zeste de citron dans votre verre de téquila cinématographique : ça lui donne tout de suite une meilleure saveur. Après le terrifiant Piel que habito, le réalisateur espagnol revient avec une comédie justement bien frappée où les passagers d’un avion, confrontés à une catatstrophe imminente se livrent à un état d’hystérie collective auquel participent trois stewarts adeptes du karaoké. Un vent de fracheur qui devrait savament épicer cette année 2013. (voir la bande-annonce)
 

 
 
Après le succès de leur western revisité True grit, les inénarrables frères Coen content le parcours d’un célèbre musicien folk dans le Village de New York. Si on fait confiance au tandem pour emballer cette histoire avec drôlerie, on attend aussi beaucoup du casting, et surtout d’Oscar Isaac, révélation de Sucker Punch qu’on voulait revoir depuis longtemps.
 
 
 
 
Wong Kar-Wai qui s’attaque au film de genre avec un biopic consacré au pionnier du kung fu et maître de Bruce Lee, voilà bien un projet aussi intrigant qu'excitant. Un film qui éclaire une figure importante de la culture asiatique tout en promettant son lot de scènes de combat à la beautée formelle chère au réalisateur. Ce sont les festivaliers de Berlin qui auront la chance de le voir en premiers puisque le film fait l'ouverture de la Berlinale cette année. (voir la bande-annonce).
 

 
Effets secondaires (sortie le 3 avril)
 
Après ContagionSteven Soderbergh continue de tracer la voie du thriller médical. Effets secondaires plonge ici le spectateur dans une spirale infernale autour d' une drogue sexuelle qui entraîne bientôt quatre personnages au cœur d’un drame sur le désir humain. On retrouve notamment la belle Catherine Zeta-Jones que l'on n'avait pas vue dans un vrai film depuis au moins 8 ans !
 


 
Flight (sortie le 13 février)
 
Robert Zemeckis revient au film live. Après avoir égayé nos Noëls à coup de performance capture, le réalisateur de Forrest Gump et de Seul au monde raconte l’histoire simple d’un pilote d’avion qui réussit a sauver tout son équipage avec une manoeuvre pour le moins spectaculaire et inattendue… jusqu'à ce que l'affaire se retourne contre lui quand on découvre qu'il était alcoolisé. Denzel Washington porte sur ses épaules cette histoire qui pourrait être l’une des sensations fortes de cette année. (voir la bande-annonce).
 


 
 
Si on aura bien échappé à la fin du monde, d’autres seront là pour nous la raconter. Notamment ce sacré trio d'Edgar WrightSimon Pegg et Nick FrostWorld’s end, c’est les retrouvailles de 5 amis d’enfance pour une tournée des bars qui vire bientôt à la course contre la montre pour sauver l’humanité. Une bonne rasade d’humour anglais en perspective.
 
   
 
 
 
Non, vous ne rêvez pas : l’œuvre collective de la fratrie Wachowski et de Tom Tykwer sortira bien sur nos écrans français. 6 mois après sa sortie américaine (!), le film a entre temps subi tous les outrages de la critique. Son arrivée sur notre territoire permettra définitivement de vérifier ça et et de voir si les Wachowski ont toujours quelque chose à raconter depuis Matrix. (voir la bande-annonce).
 
 
 
Stoker (sortie le 1er mai)
 
Le réalisateur de Old boy débarque aux Etats-Unis et ca devrair faire mal. L’image du foyer americain devrait en tout cas en prendre un coup avec cette histoire glauque d’une famille recomposée avec un oncle vicieux qui déchaine soudainement les pulsions les plus violentes. Un thriller qui devrait être porté par la prestation de ses comédiens, de Nicole Kidman à cette gueule d’ange de Matthew Goode, trop souvent sous-exploitée.
 
 
 
 
Elysium (sortie le 14 août)
 
Un autre retour tant attendu est celui de Neil Blonkamp, jeune prodige révélé par District 9. Toujours aucune adaptation d’Halo à l’horizon, mais un univers qui semble s’en rapprocher tout en comportant une part de critique sociale. Dans ElysiumMatt Damon cherche à rétablir l’équilibre entre une société des riches vivant dans les cieux et son peuple, condamné à errer sur une Terre dévastée. On attend beaucoup du réalisateur pour confirmer l’essai de son premier long.
 

 
Captain Phillips (sortie le 16 octobre)
 
Après avoir quitté les rails de la saga BournePaul Greengrass continue d’explorer les coulisses d’histoires vraies comme celle de la prise d’otage d’un navire de la marine marchande américain par des pirates au large de la Somalie. On espère qu’il retrouvera ici toute la force de son Vol 93 mais cette fois-ci sur mer.
 
 
 
40 ans: mode d’emploi (sortie le 13 mars)
 
En dehors de son activité de producteur, Judd Apatow n’en oublie pas pour autant de réaliser même si le temps paraît bien long entre ses films. Le voici de  retour avec ce qui s'annonce comme une suite déguisée de son plus gros succès, En cloque: mode d’emploi. On espère bien que le cinéaste n'a rien perdu de son mordant et de son regard mélancolique sur les différents âges de la vie. Et on a envie de crier à Leslie Mann (la femme d'Apatow à la ville) que, malgré les années, elle reste diablement sexy et irrésistible. (voir la bande-annonce).

 
 
 
 
Pain & gain (sortie le 28 août)
 
Le film quitte ou double de l'année. Celui où, pour une fois, on attend au tournant ce bougre de Michael Bay. Parce que même après sa saga Transformers, le réalisateur semble toujours dans l’envie de faire quelque chose de différent. Avec Pain & gain, il suit les tribulations et les désillusions d’une bande de bodybuildés qui se  lance dans le banditisme. La bande-annonce montre des cadrages inédits dans la filmo du réalisateur. Nous ferait il le même coup que Roland Emmerich en 2012 avec Anonymous ? Le projet reste en tout cas bien excitant.
 
 
 
 
Le monde fantastique d’Oz (sortie le 3 avril)
 
L’un des maîtres de l’horreur et du fantastique s’attaque au grand classique du Magicien d’Oz. En plus de ressusciter le monde magique de L. Franck Baum, Sam Raimi réalise aussi une préquelle. On compte sur son imagination débridée et son ton décalé pour rendre le projet plus intéréssant qu’un mélange visuel qui viendrait souiller l’indémodable film avec Judy Garland. (voir la bande-annonce).
 
 

 
Hitchcock (sortie le 6 février)
 
Le maître du suspense n’aura jamais été aussi présent. A l’honneur avec la récente sortie du coffret Blu-ray Universal, le réalisateur est de retour au cinéma sous les traits d’Anthony Hopkins pour une plongée dans les coulisses mouvementées de Psychose. Pour une vision dérangeante du 7ème art et le plaisir ineffable de revoir son éternelle silhouette.
 

   
 
Gatsby le magnifique (sortie le 15 mai)
 
A ceux qui regrettaient le faste de Moulin rouge et reprochaient à Baz Lhurmann ses égarements australiens, réjouissez vous : le metteur en scène baroque de théâtre filmé revient pour une nouvelle adaptation de Gatsby le magnifique.  Un trio de stars (DicaprioCarey Mulligan et Tobey Maguire) pour un film so glam' qui devrait faire l'effet d'une bonne madeleine de Proust dans l’Amérique des années 20. (voir la bande-annonce).

 
 
 
 
Jack le chasseur de géants (sortie le 6 mars)
 
Bryan Singer est-il toujours vivant ?. L’année 2013-14 devrait permettre de le verifier. Sept ans de réflexion après un Superman returns de sinistre mémoire et un Walkyrie mitigé, le jeune réalisateur revient par la porte de la superproduction avec cette relecture du conte de Jack et le haricot magique. Très dans l’air du temps, ce Jack la ne semble pas faire dans l’originalité, et il restera à voir si le réalisateur a tout de même conservé sa patte et sa thématique personnelle avant de le voir reprendre fièrement les rênes de la franchise X-Men. (voir la bande-annonce).
 
 
 
 
 
Les fêtes de fin d’année de l’an prochain seront assurées par Jean-Pierre Jeunet. Le réalisateur d’Amélie Poulain nous embarque dans un conte pour enfants où un jeune garcon de 12 ans se voit remettre un prix scientifique. Ce voyage aux couleurs du réalisateur, tout en 3D, promet déjà d’émerveiller petits et grands.
 
 
Promised land (sortie le 13 mars)

De loin, ca ressemblerait à un Nouveau départ, avec le même Matt Damon, mais ici, on est là pour parler crise économique et politique. Normal, c’est Gus van Sant qui pilote. Son acteur fétiche joue un commercial qui vient implanter un réseau d’entreprise dans une petite ville, au risque bientôt de s’attirer les foudres de la population. Politique contre éthique ? Le film peut partir en bluette sur ce terrain là mais aussi révéler un discours interessant sur notre société d’aujourd’hui. On fait confiance à Gus van Sant pour opter pour le 2ème choix.
 

 
 
The places beyond the pines (sortie le 27 mars)
 
Plébiscité par les critiques en 2011, Blue valentine avait révélé un réalisateur tout comme il avait confirmé le talent de son interprète Ryan Gosling. Ce nouvel opus, avec la même équipe, devrait confirmer l'essai. Si le postulat de départ semble convenu (deux pères, l’un voyou et l’autre flic, se retrouvent face à face lors d’un casse qui tourne mal), on compte sur Derek Cianfrance pour baigner le film de sa sensibilité particulière et de sa direction d’acteurs qui avait fait des merveilles. L’un des petits films indé a surveiller de près.
 
 

 

Au bout du conte

2013, c’est le retour du couple Jaoui/Bacri à la réalisation et au scénario pour une comédie qui joue de façon cynique sur nos espérances et nos rêves un peu fous à travers une galerie de personnages attachants. On attend évidemment beaucoup de cette fable désenchantée et des nouvelles saillies des deux auteurs

 
 
 
Casse-tête chinois
 
2013 aura son Klapish et pas n’importe lequel : la nouvelle suite apportée à son Auberge espagnole qui vire carrément cette fois-ci au casse-tête chinois. Après les angoisses de trentenaire de Xavier, voici venir les affres de la quarantaine lorsqu’il doit à nouveau décider de la prochaine étape de sa vie. Si on pourra toujours reprocher au réalisateur d'étirer une histoire qui n'en demandait pas tant, on peut être à nouveau agréablement surpris comme avec ces Poupées russes.
 
 
 
Camille Claudel 1915 (sortie le 13 mars
 
Bruno Dumont vient éclairer cette année la part d’ombre de la célèbre sculptrice française en s’attardant sur son internement. Un huis clos illustré par le réalisateur naturaliste du cinéma français qui devrait livrer une œuvre forte, habitée par la prestation souvent juste de Juliette Binoche, dont on a hâte de comparer avec celle de sa prestigieuse devancière, Isabelle Adjani. Sans doute l’un des moments forts et intimiste de 2013.
 
 
 
Mais quand s’arrêtera t-il ? Le réalisateur Luc Besson, qui avait pourtant promis qu’on ne l’y reprendrait plus, vient de mettre en boîte dans sa Cité du cinéma l’un de ses premiers films au casting américain prestigieux : Robert de NiroMichelle Pfeiffer et Tommy lee Jones sont venus participer à ce film noir où un ancien membre de la Mafia reprend les armes. Mais Luc les aura t-il pour s'essayer à ce film de genre où déjà tant de modèles l’ont précédé ?
 
 
 
Les âmes vagabondes (sortie le 17 avril)
 
Vous pensiez en avoir fini avec Twilight ?. Erreur. Stephenie Meyer, auteure de la saga, revient sur grand écran avec cette adaptation d’un autre de ses romans. Après l'histoire d'amour entre loup garous et vampires, voici celle sur fond d'invasion extraterrestre. Sauf que c’est Andrew Niccol (Bienvenue à Gattaca et, plus récemment, Time out) qui s’y colle cette fois-ci. On espère que le cinéaste saura enfin apporter de l’intérêt à  l'univers plutôt mièvre et enfantin de la romancière.
 
 
 
 
 
Chassez le naturel et il revient au galop. Et ce n’est pas Roland Emmerich qui le contredira. Après la parenthèse enchantée d'Anonymous, le réalisateur revient à ses envies de tout casser. Après avoir fait exploser le monde entier, le réalisateur revoit ses objectifs à la baisse tout en continuant de s'attaquer à des symboles forts. Ici, c’est la Maison Blanche toute entière qui est prise en otage. Le produit, qui sent bon la série B, est déjà calibré même si l’énergie du metteur en scène teuton pourrait donner lieu à quelques fulgurances.
 
 
 
 
Pacific rim (Sortie le 11 juillet)

Quoi de mieux pour terminer en beauté cette première partie du classement que l’une des plus grandes synthèses de film de genre de 2013? Orchestré par Guillermo del Toro, ce combat dantesque entre des monstres et des robots géants en remontre déjà, en seulement 2 minutes 30 de bande-annonce, à Michael Bay et Roland Emmerich. Assurément l’un des futurs chefs d’œuvre de la SF contemporaine.

 

 

 

Rendez-vous ce week-end pour la seconde partie de notre dossier preview 2013.

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