Emmanuelle Chriqui, dialogue avec les anges

Simon Riaux | 17 mars 2011
Simon Riaux | 17 mars 2011

Retranscrire un entretien entre Laurent Pécha et Emmanuelle Chriqui, d'aucuns vivent et meurent sans connaître cette joie. Sachez qu'à l'heure où sont écrites ces lignes, Laurent est bloqué dans son lit, les membres agités de spasmes, et récite en araméen d'antiques rites matrimoniaux. Il faut dire que l'actrice canadienne n'a pas que son physique pour faire rêver. Pleine d'énergie, franche et sans illusion sur le monde du show business, la révélation de Rien que pour vos cheveux et d'Entourage parle de sa carrière, son parcours et ses rôles. Profitez de cet entretien exclusif et hors des sentiers battus de la promo !


  

Tu es peu connue du public français, à l'exception des spectateurs d'Entourage. Comment te présenter ? Quel est ton parcours ?

J'ai toujours voulu devenir actrice. J'ai commencé quand j'avais 7 ans au théâtre, au Canada. Au moment du lycée, il y avait près de chez moi une école d'art, pour laquelle j'ai auditionné. Vers 16 ans j'ai commencé professionnellement. Ma carrière a débuté lentement mais sûrement. J'ai commencé par des publicités au Canada. Puis j'ai grimpé les échelons petit à petit, à 20 ans, j'ai finalement posé mes valises à Los Angeles. J'ai continué de beaucoup travailler, et voilà où j'en suis aujourd'hui.

 

Le premier film que nous connaissons de toi est Détour mortel...

Vous ne connaissez pas Snow day ?

Il est sorti en France directement en DVD. On t'a donc découverte via Détour Mortel. Vu le nombre d'actrices de ta génération à Hollywood, comment gères tu la concurrence, qui doit être acharnée ?

Il y a tellement de concurrence... Je dirais qu'aux États-Unis, c'est un véritable business. Ici les actrices doivent gérer leur côte, notamment à l'international. Comme beaucoup d'autres de la même tranche d'âge, j'appartiens à une certaine catégorie en terme de talents et de compétences. Pour autant, je n'aurai pas les mêmes opportunités que Jessica Biel qui jouit, elle, d'un rayonnement international que je n'ai pas encore.

 

« Rien que pour vos cheveux » avec Adam Sandler aurait pu y remédier, mais Sandler n'est pas très connu chez nous. Comment s'est déroulé cette expérience, et n'est-il pas frustrant de ne pas avoir enchaîné sur des rôles plus consistants ?

Comme vous venez de le dire, c'était une très grosse opportunité pour moi. Il me semble que le business de l'Art est la rencontre de la chance et du travail. Aussi formidable que fût cette expérience et malgré la bonne réception du film, il a été suivi par la grève des scénaristes. Non mais c'est pas vrai ! Quel manque de bol, je n'y croyais pas. Pour être honnête je n'attendais plus grand chose et craignais que rien ne m'arrive après ce film. Entourage a été une très bonne surprise dans ce contexte.

Comment es-tu arrivée sur le show, cela te paraît-il fidèle à Hollywood ?

C'est clairement inspiré de faits réels. Le créateur avait un tas d'anecdotes en tête, c'est donc inspiré d'évènements légèrement remixés et exagérés. Mon arrivée sur le show est une drôle d'histoire.

Quand je me suis installée à L.A , comme la majorité des jeunes actrices, je ne voulais pas apparaître dans une série. Je voulais faire des films. Mais tout acteur a des contraintes, vous avez quoi, sept ans pour signer un bon contrat ? À l'époque HBO était en train de transformer le visage de la télévision, en profondeur. Il y a six ans, je discutais avec mon agent, mon manager, et je leur ai dit : « ok, si je fais de la télévision, ce sera pour HBO. »

Le deal concernait un personnage non récurrent sur un arc de trois épisodes, pour la série Entourage. J'y suis allé, à l'origine le rôle de Sloane était le cliché de la Beverly Hills girl pleine aux as. J'ai noté qu'ils avaient modifié le background de mon personnage, lors de ma seconde audition. J'en ai conclu que c'était très bon signe. La deuxième fois, j'ai auditionné avec Kevin Connelly. Il m'a beaucoup apprécié, il y a eu une forte alchimie entre nous.

Puis, plus de nouvelles. Ça a duré un bon moment, c'était vraiment décourageant. Un soir, je suis au téléphone avec ma meilleure amie (la femme de Channing Tatum), quand je vois que j'ai un double appel. Je le prends d'un air endormi et à l'autre bout de la ligne, c'est Kevin (Connelly) qui d'un ton très enjoué me dit qu'il a la permission des producteurs de me dire que j'avais le rôle. Ce soir là, quand on est allé fêter ça, il m'a dit: « faisons les choses bien, vraiment de notre mieux, cela pourrait être un tournant dans ta carrière. » Et cette année, nous achevons la dernière saison d'Entourage ! Suivie peut-être d'un film...

Comment ça se passe au milieu de cette bande de mâles ?

L'équipe est vraiment super. On a passé des moments géniaux. Tout est tourné à Hollywood même, donc on est vraiment tous là, au milieu des restaurants et des boîtes les plus classes et branchés. En plus, on est vraiment une famille, les gars sont supers, hilarants, ils s'occupent beaucoup de moi, un peu comme un groupe de frères très protecteurs.

D'un point de vue créatif, aussi merveilleuse qu'ait été cette expérience, et elle l'a vraiment été, il y a aussi une part de frustration. Le personnage que j'interprète est formidable, il y a tellement de questions à explorer la concernant, un tel potentiel... D'où vient-elle ? Qui est son père ? Cependant le show ne traite pas d'elle spécifiquement, ni des femmes en général. C'est une série de mecs (rire). Mais j'ai eu droit à des étincelles, des fulgurances narratives, vraiment intéressantes.

 

A l'inverse, l'univers de Sebastian Gutierrez traite principalement des femmes. J'ai apprécié Women in trouble, Je n'ai pas encore vu Elektra Luxx, mais ce que j'en connais est plutôt alléchant. Il a bon goût ce Sebastian...

Oui, il a très bon goût, et c'est quelqu'un qui adore vraiment les femmes. Il écrit tellement bien pour nous. Carla Gugino (NDR/ sa compagne dans la vie) et lui comptent parmi mes très bons amis. Tu as vu Women in trouble, Elektra Luxx sortira le 11 mars, mais le même jour sortira également A girl walked into a bar. C'est le premier film intégralement en ligne légalement, le premier film fait pour le net. On y retrouve Carla et moi, Rosario Dawson, Josh Hartnett, Danny DeVito. C'est très bon. Il faut aller le voir en ligne !

Malgré des budgets très serrés, Sébastian Gutierrez parvient à réunir un casting au dessus de ses moyens. Vous y êtes car vous appréciez le travail du réalisateur ?

C'est vrai que c'est très confortable de tourner avec Sebastian Gutierrez. C'est ce dont nous parlions tout à l'heure, c'est une question d'opportunités. On peut faire avec lui des projets d'une qualité d'ordinaire réservée à des actrices telles que Kate Winslet, Cate Blanchett, ou Nicole Kidman. Il peut réunir de formidables comédiennes, parce que nous désespérons de croiser des projets riches et intéressant.

 

Les actrices françaises se plaignent du même problème. D'un monde qui est encore très (trop) masculin, et que même dans la comédie, il y a peu de bons rôles pour les femmes.

C'est vrai. Quand on tombe sur un réalisateur qui veut célébrer les femmes, on a touché le jackpot.

 

Du coup rêves-tu  de tourner avec Tarantino ?

Écoute, il y en a tellement avec lesquels je rêve de tourner. Ce qu'il a fait avec Uma Thurman dans Kill Bill, c'était génial. Elle était tellement badass dans ce film... J'aime beaucoup Tony Scott, son frère Ridley, j'adore leurs films.

 

Zack Snyder arrive avec « Sucker Punch », où lui aussi met en avant un groupe de femmes combattantes...

Ah, être la guerrière, c'est sûr, j'aimerais beaucoup ça. J'essaie de ne pas être féminine à l'extrême, car je ne veux pas me limiter. Ici les gens vous mettent une étiquette, et le défi est de réussir à s'en débarrasser. Les rôles qui m'attirent vont des combattantes de Snyder jusqu'au rêve d'être nominée pour des rôles comme celui de Marion Cotillard dans La Môme.

 

Tu as aimé sa performance ?

Tu veux rire ? Elle m'a coupé le souffle.

 

Je ne suis pas d'accord. Mais nous avons un proverbe en France, « nul n'est prophète en son pays ». Le fait est que chez vous ça a pris des proportions...

Épiques.

 

En parlant d'opportunités, pourquoi avoir choisi Tente ta chance ? Tu apprécies les comédies romantiques ? Était-ce pour collaborer avec Justin Long, qui est un très bon acteur ?

J'adore Justin, nous nous connaissons depuis des années, on s'était rencontrés sur Waiting, avec également Ryan Reynolds. Tout le casting de ce film s'est finalement pas trop mal débrouillé... Pour moi c'était important, parce que je suis le plus souvent considérée comme « exotique » on me confie le rôle de la sœur espagnole, de quelqu'un qui n'est pas du coin. Ici je suis une jeune femme d'une petite ville, avec un accent du sud, on ne me caste jamais comme ça. D'habitude les gens disent: « pas elle, elle est bien trop exotique. » Je voulais montrer que je pouvais être ce genre de personnage.


Justement, ce que j'ai bien aimé dans le film, c'est que ton personnage n'est pas le cliché de la fille de la comédie romantique, elle est loin d'être propre sur elle, elle couche avec des hommes mariés. Est-ce ce côté qui t'a attiré ?

Bien sûr. C'est le bonheur d'être comédien, nous pouvons nous inspirer de ce que nous connaissons pour créer. Je ne suis définitivement pas Lucie, mais je peux m'éclater à l'incarner le temps d'un tournage.

 

 Cliquez sur l'image pour lire le test du Blu-ray de Tente ta chance !

 

Dans le film, tu as une scène très dénudée. Quel est ton rapport à la nudité ? On a l'impression que cela ne te dérange pas, au contraire d'autres actrices américaines.

Peut-être as-tu remarqué que je n'ai aucun problème avec le fait de dévoiler de la peau, mais en ce qui concerne tu n'as jamais vu de nudité totale ou frontale de ma part (NDR/ gros soupir d'acquiescement de l'intervieweur). Je crois que dans les films américains, et je suis très sérieuse, je n'ai jamais vu de nudité qui ne soit pas gratuite. Ce n'est jamais fait de manière naturelle, organique. Ça m'embête. On ne voit jamais deux amants au lit, passer du bon temps, prendre le petit déjeuner, ou dans leur salle de bain, jamais on n'échappe à un panoramique sur une paire de seins. Par choix je n'ai jamais fait ça, je ne dis pas que ça n'arrivera pas, mais je le ferai quand j'aurais une bonne raison de le faire.

 

C'est pourtant le cas récemment avec Anne Hathaway dans « Love et autres drogues », où la nudité est très naturelle, traitée à l'Européenne. D'ailleurs, Edward Zwick a toujours revendiqué la nouvelle vague comme une influence importante.

Je ne l'ai pas encore vu, mais j'en ai entendu beaucoup de bien.

 

Quelles sont tes comédies romantiques préférées ?

L'Amour ne s'achète pas

Un Monde pour nous

Some kind of wonderful

 

L'an dernier à Cannes, j'ai rencontré Renny Harlin, et j'ai vu un premier montage de Five Days in August. Le film n'était pas terminé, il manquait encore beaucoup d'effets. Que peux-tu nous dire à ce sujet ?

Je ne l'ai pas vu terminé non plus. Il ne manquait plus grand chose, mais il n'était pas encore prêt. C'est une des meilleures expérience de tournage que j'ai connu.

 

Comment perçois-tu Renny Harlin ? En effet d'habitude il réalise de gros films d'action...

Quand j'ai lu le script, je l'ai tout de suite adoré. Les drames politiques font partie de mes films préférés. J'aime le fait de sortir de la salle en ayant appris quelque chose, et j'aime pouvoir y participer. Par conséquent, après avoir lu le script, je voulais en être. Ça a failli ne pas se faire, parce que comme nous en parlions tout à l'heure, des agents voulaient placer des comédiens de la A-list, quelque chose comme Orlando Bloom et Madonna. J'avais un peu le coeur brisé, car ma rencontre avec Renny s'était très bien passée, on était sur la même longueur d'onde. Et au dernier moment j'ai reçu un coup de fil : « tu pars en tournage dans une semaine ! »

 

Ça a dû être une expérience intense ?

C'était un tournage très dur. Une des expériences les plus difficiles que j'ai connues. Pour beaucoup de raisons, d'une part parce que nous filmions sur les lieux ou s'est déroulée la guerre, qui était encore fraîche dans l'esprit des gens. Nous constations chaque jour combien les habitants de Géorgie étaient bouleversés. Je n'avais jamais connu quelque chose de semblable, jamais. Après chaque journée de tournage, impossible de rentrer dormir dans sa loge. On avait besoin d'aller boire un verre. Les journées étaient tellement intenses, réveiller un conflit, c'est usant émotionnellement. Mais d'un autre côté, je n'aurais voulu être ailleurs pour rien au monde.


Le film a du mal à trouver un distributeur et son chemin vers le public. Ce doit être très frustrant, non ?

C'est au-delà de la frustration. On pourrait en parler toute l'interview, mais à quoi bon ?

 

En France, beaucoup de comédiens passent à la réalisation, ils en ont assez d'attendre. Est-ce quelque chose qui t'attire ?

Il y a deux ans, j'ai réalisé un court-métrage. C'était formidable et grisant. Je ne me sens pas encore capable de réaliser à ce stade de ma vie. Cependant, je sais que plus tard, lorsque j'aurai plus d'expérience, je m'intéresserai à ça. Vers la cinquantaine j'imagine.

 

Pour une femme qui a ton physique, le danger est de trop changer physiquement et de ne plus obtenir de rôles, ou de moins en moins. Quelle est ta perception de ce phénomène ?

C'est une sacré question. Je touche du bois en y répondant. En vieillissant, je sens que je m'améliore. Or, j'ai la chance de paraître plus jeune que je ne le suis. À tel point que ça m'a pesé pendant très longtemps, jouer les filles de 16 ans quand on en a 25, c'est extrêmement frustrant. Du coup plus je vieillis, plus je suis enthousiaste. J'utilise de mieux en mieux l'énergie qui est la mienne, je sais beaucoup mieux me consacrer au jeu qu'il y a quelques années, lorsque j'étudiais l'art dramatique. Je sens que je change, mais je fais partie de ces femmes qui entendent vieillir gracieusement. J'adore ça, chez vous les hommes (français).

Si vous regardez une actrice française de 35 ans, et une actrice américaine du même âge, l'une a l'air d'un morceau de plastique, et l'autre, d'une vraie femme. Je préfère la deuxième. C'est probablement parce que je suis plus européenne qu'autre chose, je suis d'origine marocaine, ma famille vient du Bayou, c'est ma culture. Je vais être honnête avec vous, c'est un challenge. Certains matins, quand on se regarde dans le miroir on se dit : « oh ma pauvre ! » C'est pour ça que certains utilisent le botox.

 

En effet. Quand on voit Madeleine Stowe, qui était dans le Dernier des Mohicans, une des plus belles femmes du monde, et ce qu'elle est devenue après avoir recours à la chirurgie esthétique, on ne comprend pas la logique qui régit tout cela.

Vous savez, c'est une sorte de maladie, la peur de vieillir. Cela devient de pire en pire. Si mes yeux commencent à se fermer parce que mes rides sont trop importantes, peut-être que je ferai quelque chose. Mais dans l'absolu, à 30, 40, ou même 50 ans, vous êtes beau si vous prenez soin de vous. Vous n'aurez plus l'air d'avoir 20 pour autant, mais qui s'en soucie ? Une femme dans la quarantaine resplendit. J'essaie de ne pas juger, car chacun trouve midi à sa porte, mais c'est un véritable défi. Je vais vous raconter, j'étais avec un très bon ami, Gad Elmaleh. Je lui expliquais que je rêverais de faire un film en français. Je venais de voir mon agent en France, j'avais mis un tout petit peu de maquillage, je veux dire à peine. Et la directrice de casting que j'ai rencontré, m'a dit : « n'en mettez surtout pas plus, là c'est le maximum ». J'étais sidérée. Aux États-Unis, on y va à la truelle à côté de vous.

Un soir à l'hôtel Costes, je regardais des jeunes femmes superbement habillées, avec une petite queue de cheval, mais avec absolument aucun maquillage. Et elles étaient splendides. Vous seriez choqués si vous veniez à Los Angeles : les femmes, ici, croulent sous le maquillage !

 

Un petit mot sur la série Borgia ?

Une sacré expérience, tournée à Budapest. Techniquement j'ai joué dans 3 épisodes, mais pour être plus précise, je suis très présente dans un épisode et j'apparais dans les deux suivants. Neil Jordan est à la tête du projet. Il était question que je joue dans 6 épisodes, mais je ne sais pas du tout où ils vont emmener les personnages. Je garde les doigts croisés pour qu'ils continuent d'écrire aussi bien. Je joue un super personnage, la duchesse de Naples, qui épouse un Borgia. C'est un mariage politique, elle épouse le plus jeune enfant, qui a douze ans. Il a douze ans ! Et elle a une aventure avec son grand frère. C'est une folle, mais le personnage est génial.



Pour traiter des Borgia la série s'autorisera-t-elle un ton subversif et sexuel ? Comment sera-t-elle ?

Scandaleuse. Je veux dire, ce sera dans la veine des Tudors, scandaleux, sexy, politique. Jeremy Irons incarne le pape, bien sûr, il est formidable.

 

Spartacus, par exemple a beaucoup choqué.

Je n'ai pas vu la série, mais d'après ce que les gens m'ont dit, je ne pense pas qu'on fasse la même chose. On est même plus subtils que les Tudors. Neil ne voulait pas y être comparé, et faire son propre show. C'est un véritable créateur. Le seul point comparaison, c'est que cela traite d'une saga familiale, et que c'est historique.

 

Nous avons interviewé récemment John Truby, célèbre script doctor américain. Nous parlions avec lui de la qualité supérieure des séries télé par rapport au cinéma.

Paradoxalement, aujourd'hui, il est plus prestigieux d'être à la télévision. Regardez les acteurs qui ont désormais leur série sur HBO ou Showtime. Kate Winslet a son propre show sur HBO. Pour une femme, c'est de la télévision que viennent les meilleurs rôles, et de loin.

 

As-tu voté pour les Oscars, et pour qui ?

Je n'ai pas voté cette année. Mais j'y étais ! Enfin je suis allée à la fête de Madonna.

 

Merci beaucoup Emmanuelle.

De rien Laurent, ce fut un plaisir.

 

Dernière question, je suis célibataire, voudrais-tu m'épouser ?

(rires) Je ne pense pas que mon copain soit d'accord.

 
Et pour un peu plus de plaisir, voici un extrait audio de la jeune demoiselle :
 
 
 
 
 Cliquez sur la jaquette pour lire le test du Blu-ray de Tente ta chance ! 
 
 
 
 
Propos recueillis par Laurent Pécha
Retranscription par Simon Riaux
Un grand merci à Justine Veillot et Julie Fontaine pour avoir rendu cette interview possible

 
 
Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
obpjg
18/02/2020 à 20:32

Cette femme est un ange, d'une beauté et d'une gentillesse infinie.