Nos "vigilante movie" préférés

La Rédaction | 14 janvier 2011
La Rédaction | 14 janvier 2011

A l'occasion de la sortie de Harry Brown, grand film de "vigilante",  la rédaction d'Ecran Large revient sur ses films d'auto-défense préférés. L'occasion de rendre hommage à des incontournables du genre.

 

 

Le Retour de l'Inspecteur Harry

Chantre du "on tire d'abord et on pose les questions après", Harry Callahan reste encore aujourd'hui le justicier le plus badass du cinéma. Armé d'un sens de la repartie aussi affuté que son célèbre magnum, Dirty Harry a redéfini les codes du vigilante en lui insufflant une cool attitude qui fait encore défaut à bien des justiciers en herbe. A l'heure où Gerard Butler se la joue Gerard Majax de l'auto défense dans le nanardesque Que justice soit faite, il est bon de savoir que certaines valeurs restent sures. Ne change pas Harry !

Ilan Ferry

 

 

 

Mad Max

Inutile de vouloir théoriser ici sur les bienfaits ou non de la peine de mort prononcée au nom de la société. Max ne s'embarrasse pas avec de telles considérations. Il venge la mort des siens de la manière la plus cruelle et radicale possible sans pour autant détruire ses propres démons. Au contraire. Max aime ça. Encore aujourd'hui ou peut-être plus que jamais, Mad max reste ce film sans concession, noir et profondément désespéré.

Sandy Gillet

 

 

 

Death Sentence

James Wan l'avait déjà montré avec le premier Saw et Dead Silence, il sait réaliser. Death Sentence montre qu'il sait également raconter une histoire personnelle, privée voire intimiste. Uniquement orienté sur le personnage de Nick Hume (formidable et inénarrable Kevin Bacon), le film conte la douleur et la colère d'un peur meurtri, devenu vengeur. Efficace, touchant et estomaquant Death Sentence démontre que le vigilante movie n'est pas mort dans les années 2000.

Perrine Quennesson

 

 

 

Irréversible

Un vigilante filmé à l'envers, voila la drôle idée qu'a eu Gaspar Noé en 2002. En résulte un film où ce n'est pas tant la vengeance en elle-même qui est importante mais toute la succession d'événements qui conduit à ce déchaînement de violence et de bestialité. Noé ne fait décidément rien comme tout le monde...

Clément Benard

 

 

L'Ange de la vengeance

Conçu comme une variante féministe d'Un justicier dans la ville, doté d'un budget moins conséquent mais d'une énergie rare, L'Ange de la vengeance conserve encore tout son impact nihiliste après plus de 30 ans. Une jeune muette (impressionnante Zoe Tamerlis âgée de seulement 17 ans à l'époque!) subit par deux fois les derniers outrages dans la même journée et décide se lancer dans une croisade vengeresse, en se déguisant pour aguicher ses potentiels agresseurs pour mieux les dessouder par la suite. Émaillant son film de pas mal d'effets gore, ménageant quelques surprises qui évitent la redite propre au genre, Abel Ferrara (qui interprète le premier violeur!) confirme son talent naissant dans le domaine de l'exploitation et de la peinture des recoins plus torves de New York et de ces freaks qui y résident, concluant son violent flick sur une note à la fois amère et presque morale. Un putain de chef d'œuvre !

Patrick Antona

 

 

 

Vigilante

Après Maniac, William Lustig livre une oeuvre complète, qui n'oublie aucune facette de son sujet. A travers le destin d'un modeste électricien dont la vie s'arrête le jour où son fils et sa femme sont massacrés par un gang, pour basculer progressivement dans l'autodéfense, Lustig dresse un panorama de la violence, de ses causes et de ses origines. Et cela sans jamais oublier que le vigilante flick est une déformation de la réalité, un fantasme qui tend vers le mythe. Toutes ces qualités sautent aux yeux dès la séquence d'introduction, forte de la partition de Fred Williamson. En résulte un film âpre et puissant, où s'exprime tout le talent de Robert Forster (Jackie Brown), un western New Yorkais au parfum de bitume.  

Simon Riaux

 

 

Un justicier nommé Charles Bronson

Impossible de ne pas nommer spécifiquement l'acteur tant il aura avec son personnage de Paul Kersey personnifié à merveille le justicier implacable dans une série de films (les « Justicier dans la ville ») dépassant allégrement la ligne réactionnaire au fil des épisodes. Sans parler des Justicier like que furent par exemple Le Justicier de minuit ou encore La loi de Murphy. Parler ou flinguer, l'ami Bronson avait depuis longtemps choisi son camp. Il restera à jamais LE Vigilante du cinéma !

Laurent Pécha

 

 

 

 

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commentaires
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