Critique : La Vraie vie est ailleurs

Nicolas Thys | 14 janvier 2009
Nicolas Thys | 14 janvier 2009

La Vraie vie est ailleurs... A ce titre poétique et rêveur répond une œuvre de scénariste au réalisme beaucoup trop appuyé et à la banalité que parvient difficilement à cacher un dispositif assez quelconque. Trois histoires ferroviaires, trois amours ou amitiés malheureuses. Rien que du déjà vu et trop terre à terre : la rencontre d'une délurée et d'un homme simple, d'un chef de train amer et d'une femme qui se cherche, d'une universitaires et d'un supposé SDF.

 

Chaque histoire s'intercale dans un schéma assez convenu qui plaira néanmoins à ceux qui aiment les quelques moments de vie volée que deux êtres ne se connaissant pas et sans affinité peuvent s'offrir l'un à l'autre l'espace d'un instant, d'une nuit et d'une matinée, avant la fatale séparation pratiquement courue d'avance puisque rien ne les destinait les uns aux autres.

 

La vraie vie, selon le cinéaste est finalement dans les bras d'un ange gardien, homme ou femme qui, pendant un court moment, leur aura ouvert d'autres voies, qui se referment malheureusement aussitôt comme si rien n'avait existé. La vraie vie n'existe pas, c'est une illusion. Et à défaut d'illusion ces histoires s'avèrent de cruelles déceptions quand vient le retour à la vie d'avant. Naïvement pessimiste ce film n'apporte malheureusement rien à personne et sa mise en scène est aussi désœuvrée que ses personnages.

Résumé

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.

Lecteurs

(0.0)

Votre note ?

commentaires
Aucun commentaire.
votre commentaire