Critique : Meridian, le baiser de la bête

Ilan Ferry | 15 octobre 2008
Ilan Ferry | 15 octobre 2008

Quand il ne joue pas à la poupée (la série des Puppet Masters), l'honnête artisan Charles Band, s'amuse à explorer le genre par les chemins les plus sinueux et improbables qui soient. En 1990, via sa compagnie Full Moon (alors en pleine pente ascendante), il nous pond Meridian, conte érotico gothique et relecture très personnelle du mythe de la Belle et la Bête.  Le résultat : quatre vingt minutes ultra kitsch où l'on verra pèle mêle de gentils fantômes, un nain  libidineux ou encore un magicien maudit condamné à se transformer en cousin germain de Chewbacca à chaque fois que son zizi devient tout dur ! Rajoutez à cela l'ésotérique et très datée musique de Pino Donaggio le tout sur fond de fumée ostentatoire et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend.

 Ne boudons toutefois pas notre plaisir puisque Charles Band sait comment conquérir son public masculin en ne ratant aucune occasion de dévoiler les généreux attributs mammaires de Sherilyn Fenn et de sa copine Charlie tout aussi bien bustée ! Un érotisme qui atteint son apogée lors des scènes d'amours entre Sherilyn et la bête, faisant de Meridian un précurseur dans le genre du nanar fantastico zoophile.

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