Critique : American son

Stéphane Argentin | 13 septembre 2008
Stéphane Argentin | 13 septembre 2008
Hasard ou coïncidence, un an après Grace is gone, la compétition du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2008 recelait un autre long-métrage présentant peu ou prou la même thématique : American son. Dans le premier cité, un homme ne parvenait pas à avouer à ses deux petites filles que leur mère avait trouvé la mort en Irak. Dans le second, un jeune Marine en permission pour 4 jours n’arrive pas à annoncer à ses amis, sa famille et sa nouvelle copine qu’il va partir au front.

Hélas, autant Grace is gone abordait son sujet sous bien des angles tout en conservant le facteur humain en ligne de mire d’un bout à l’autre, autant American son rate son propos en dépit de toutes ses bonnes intentions, à commencer là aussi par une mise en avant de l’individu à l’aide d’une réalisation alerte privilégiant les gros plans. Ainsi, la première heure élude presque intégralement le sujet et se focalise quasi exclusivement sur les pérégrinations de Mike et de son pote de toujours, Jake, dealer / junky / fêtard / queutard. Il faudra par conséquent attendra les 15/20 dernières minutes (sur les 1h25 que dure le film) et une petite escapade en amoureux de Mike et de sa belle pour que le sujet soit enfin abordé, hélas non sans une certaine maladresse pathos mais néanmoins touchante.

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