Critique : Les Chevaliers du ciel

Nicolas Thys | 26 août 2007
Nicolas Thys | 26 août 2007

Les Chevaliers du ciel de Michael Curtiz n’a strictement aucun rapport avec la série éponyme. Réalisé en 1942, il ne s’agit que d’un petit film de propagande vantant les mérites de l’aviation canadienne et anglaise et incitant les civils à s’engager en leur montrant quelques vieux coucous joliment colorés sur fond d’une histoire abracadabrantesques et insipide.

La première partie est vide, juste un prétexte, beaucoup trop long, à montrer quelques avions de frets miniatures faisant quelques loopings tout en introduisant une histoire d’amour des plus superficielles et des personnages sans envergure aux actions plus que douteuses et grotesques : que penser d’un aviateur qui se marie avec la fiancée de celui qui lui a sauvé la vie sous prétexte qu’elle l’aurait ruiné avant d’entrer dans l’armée en faisant bourdes sur bourdes, entraînant la mort d’un de ses amis, et l’hospitalisation d’un de ses élèves pilotes après avoir détruit un appareil militaire, et qui, pour unique sanction, se voit simplement radier de l’armée ? Ô monde cruel…

Ceux qui espèrent néanmoins trouver de grandes séquences épiques en seront également pour leur frais. Les scènes de combats et les cascades sont peu nombreuses, peu spectaculaires et surtout très souvent mal ficelées puisqu’on perçoit nettement les trucages. Seule la partition de Steiner met un peu d’ambiance.

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