Quand Mickey Rourke était à son zénith

Laurent Pécha | 17 février 2009
Laurent Pécha | 17 février 2009

A l'heure où Mickey Rourke savoure un triomphe inespéré (mais qui n'aurait pu l'être sans justement sa déchéance), Ecran Large revient sur le premier zénith de la carrière d'un acteur à la destinée hors du commun. Et plus exactement sur 5 années de 1983 à 1987 qui le virent devenir l'une des coqueluches du grand public (et notamment la gente féminine) tout en gagnant le respect des cinéphiles avec des choix de films et de rôles marquants.

 

 

Rusty James (1983) de Francis Ford Coppola

 

Après quelques seconds rôles marquants (La Fièvre au corps en tête), c'est avec un nouveau personnage secondaire que Mickey Rourke entre de plein pied dans l'inconscient cinématographique des amoureux du 7ème art. Difficile de ne pas oublier son apparition charismatique en Motercycle boy (difficile aussi de faire plus cool comme nom de personnage) dans le Rusty James de Francis Ford Coppola. Le boss, c'est déjà lui et accessoirement il est le grand frère qu'on a tous rêvé d'avoir. 

 

 

 

 

L'Année du dragon (1985) de Michael Cimino


Après avoir trainé ses guêtres du côté de Greenwich village aux côtés d'Eric Roberts, Mickey Rourke endosse la tunique de Stanley White, flic raciste, pour le compte de Michael Cimino dans L'Année du dragon. L'un de ses plus beaux rôles pour ce qui paradoxalement aller être le champ du cygne de son réalisateur. Un destin funeste que le comédien allait suivre quelques années plus tard.

 

 

 

 

9 semaines 1/2 (1986) d'Adrian Lyne

 

L'œuvre qui fit beaucoup pour la renommée de l'acteur. Surtout du côté des femmes qui craquèrent tout comme sa partenaire, Kim Basinger, dans le film, pour le charisme et le sex-appeal du comédien. Même si 9 semaines ½ est désormais daté années 80, impossible de passer sous silence sa main mise dans l'inconscient de tous les amants de la planète, rêvant d'imiter leur double cinématographique dans leurs jeux sexuels. Si on n'entre plus dans la mer de la même façon depuis Les Dents de la mer, on ne regarde plus notre frigo de la même manière depuis 9 semaines ½.

 

 

 

 

Angel heart (1987) d'Alan Parker

 

The Duel ! Deux acteurs fabuleux au sommet de leur art. Non content d'offrir une histoire haletante, Angel heart permet d'admirer De Niro et Rourke jouer à qui sera le plus fort. Un affrontement psychologique inoubliable alors même que les deux comédiens n'ont qu'une poignée de minutes à partager à l'écran.

   

 

 

 

Barfly (1987) de Barbet Schroeder

 

Prophétique à plus d'un titre, Barfly et son histoire de déchéance d'un homme qui ne croit presque en rien, offre en 1987 à Rourke son dernier grand rôle. Magnifique dans la loose aux côtés de Faye Dunaway, le comédien ne récolte pourtant que des retours mitigés. Plus de 20 ans plus tard, avec un autre rôle de looser, Randy the Ram Robinson, c'est une toute autre histoire. Entre temps, Mickey l'aura vécu la déchéance...plus besoin de la jouer...il lui suffit d'être...tout simplement !

 

 

   

 

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Aucun commentaire.