Mon petit renne : Stephen King donne son avis sur la série phénomène et choc de Netflix
Stephen King a donné son avis sur Mon petit renne, la mini-série phénomène de Richard Gadd pour Netflix.
Dès sa sortie sur le N rouge, Mon petit renne (Baby Reindeer en version originale) a été un véritable choc. Recevant de superbes retours et attirant énormément de spectateurs malgré une promotion assez légère, la série de Richard Gadd (qui interprète également le personnage principal) a ainsi tout défoncé, et c'est mérité. Avec ses différentes idées de réalisation, ses acteurs, son style et ses thématiques dures (attention à l'épisode 4) mais extrêmement touchantes, Mon petit renne est LA série évènement des dernières semaines.
Elle raconte l'histoire de Donny (Richard Gadd), comédien raté dont le quotidien va être chamboulé (c'est le moins qu'on puisse dire) par sa rencontre avec une harceleuse (Jessica Gunning) et qui va l'obliger à faire face à un sombre traumatisme enfoui. Inspirée de la vie de son créateur, Mon petit renne a donc été largement acclamée par la critique, et pas seulement, puisque même Stephen King n'a pas pu passer à côté de la série.
- À lire aussi : Notre critique de Mon petit renne
La surprise de ceux qui pensaient que c'était une série sur Noël :
Mon petit Renne et le roi de l'horreur
Stephen King s'était déjà rapidement exprimé sur X concernant Mon petit renne, et il a ainsi pu le faire de manière plus développée dans un article pour The Times. Voilà ce qu'il en a dit :
« Contrairement à la plupart des épisodes de séries en streaming, qui peuvent sembler gonflés avec 50 minutes au compteur – voire plus – les épisodes de Mon petit renne, d'environ 30 minutes chacun, sont comme des coups courts et rapides administrés par un couteau très tranchant. Ici, moins de deux minutes après le début du premier épisode, nous pouvons voir ce qui distingue Mon petit renne de tant de drames, de comédies dramatiques et de psychodrames qui peuplent la richesse occasionnelle (et la médiocrité plus courante) du streaming.
En moins de deux minutes, on nous a présenté l'essentiel de deux personnages centraux. Ils sont tous les deux psychologiquement dans le besoin, mais c'est Martha qui est mentalement instable et manipulatrice. Pourtant, Donny – malgré ses yeux écarquillés et pleins d'espoir qui disent continuellement "ne me fais pas de mal !" – a la capacité inhabituelle et plutôt héroïque de se voir en lui-même. »
Elle a l'air sympa comme ça mais faut pas s'y fier
En plus de louer l'efficacité et la qualité d'exposition de Mon petit renne, King est également revenu sur les différents propos liés aux comportements et évolutions des personnages :
« Le grand cadeau (je n'appellerai pas cela un retournement) de Mon petit renne est que nous comprenons pourquoi il a fallu si longtemps à Donny pour signaler ses abus. Ce n'est pas parce que l'agresseur est une femme ni parce qu'elle est extrêmement obèse (même si mon Dieu, elle peut bouger vite lorsqu'elle est en colère). C'est parce que, au fond, Donny croit qu'il le mérite. Nous ressentons de l'empathie pour lui plutôt que de l'impatience, et nous ressentons également de l'empathie pour Martha. »
C'est loin d'être BARbant comme série
Bref, c'est un carton plein pour Mon petit renne, puisque Stephen King a l'air d'avoir adoré. Ironiquement, on peut même retrouver un peu de Misery (un des livres de King adapté en film) dans la série de Richard Gadd, les personnages de Martha et d'Annie Wilkes étant toutes deux des stalkeuses avec même une certaine ressemblance physique. La boucle est bouclée !
04/05/2024 à 00:05
Faut arrêter avec King , son avis ne fait absolument pas autorité quand on considère la sénilité qui semble s'intéresser de près à son cas. Vous avez lu son dernier roman ?
02/05/2024 à 23:37
Les mimiques, en particulier le regard fou de Martha, sont à la fois complétement caricaturales - et ça vous sautera aux yeux pour peu que vous ayez déjà eu affaire avec ce type de personne - et en même temps très convaincantes
.
C'est avant tout une bonne série parce qu'elle ne suit pas les codes éculés et autres cahier de charge habituels. C'est juste son bout de vie à lui.
02/05/2024 à 15:21
" Martha et d'Annie Wilkes étant toutes deux des stalkeuses avec même une certaine ressemblance physique"
La seule ressemblance physique entre les deux ce sont les rondeurs.
C'est comme si on disait que Brad Pitt et Pedro Pascal se ressemblent parce qu'il sont à peu près taillé pareil.
Pas très inclusif tout ça...
Je vous taquine^^